– Non, je ne crois pas qu’il y ait ici de livres français et l’allemand m’est odieux.
– D’autant qu’il serait peut-être imprudent qu’on nous entendit.
– Alors ? causons, voulez-vous ?
Je me défie des causeries trop précises qui pourraient le faire sortir du rêve qu’il paraît vouloir poursuivre, et je saisis l’occasion pour aborder un sujet moins dangereux que tout autre.
– C’est drôle, fais-je, dire qu’il fut une époque en France où l’on aimait ce qui venait d’Allemagne, même après 70.
– Vous voulez parler de Wagner.
– Je l’avoue, j’ai aimé cette belle musique, large, touffue, mystérieuse. Pourquoi renier ce qui nous charma, parce que d’autres se dégradèrent. Les Autrichiens se déshonorent en ce moment par leurs crimes et leur bassesse ; cela empêche-t-il que Mozart soit le maître dé
