TROISIEME PARTIEEn Allemagne En approchant de Maëstricht, l’auto ralentit son ardente vitesse ; Kiline et Valentine, aussitôt, interrogèrent du regard Otto de Lindenthal assis en face d’elles et qui venait d’échanger quelques mots avec le chauffeur. Pour faciliter leur passage à la frontière allemande, il avait sollicité l’autorisation de se mettre en tenue et son casque à pointe, aux chaînettes d’argent, accusait encore la largeur écrasée de sa face, barrée d’une forte moustache rousse sur des dents larges et saines. – Que vous dit Zimmermann ? Pourquoi nous arrêtons-nous ? demanda Kiline. – Zimmermann prétend qu’il vaut mieux faire halte à Maëstricht pour dîner et coucher. Il aime mieux entrer à Aix au jour et la nuit tombe déjà. – Mais où pouvons-nous descendre à Maëstricht ? – On