Et je ne puis écarter l’idée qui obsède Bartholomé, l’idée que cette guerre est surtout une guerre de religion, dirigée, préméditée contre notre culte par la haine allemande. Mais alors, me dira-t-on, pourquoi le successeur de saint Étienne, l’empereur autrichien, est-il contre nous ? C’est que ce souverain apostolique est un apostat. Par une coïncidence frappante, notre travail sur Arminius, avec M. van Laouten, en est arrivé à ce passage où les Chérusques, après la défaite de Germanicus, s’acharnent à détruire un monument dédié à la gloire des Légions. M. van Laouten s’est attaché à ce passage ; il a voulu en écrire lui-même le récit et m’a montré triomphalement un fatras hérissé de tournures tudesques, visiblement empreint d’admiration pour les exploits des sauvages qui n’ont pas chan