C’est décidément bien difficile de faire de la critique littéraire quand on n’y met pas de passion et parti pris, quand on se contente d’aimer ceci ou de haïr cela sans comprendre.
Voici toujours le procès-verbal sténographié – si on peut dire, – de mes dernières leçons avec mes « élèves », dont Norah fait partie maintenant et qui m’enchante par son intelligente curiosité perspicace.
Moi, solennelle. – Nous allons maintenant si vous le voulez bien, Mesdemoiselles, nous occuper du roman enfantin. Je ne vous cacherai pas qu’il me cause toujours une certaine crispation, c’est pour cela que je le choisis aujourd’hui. Je suis nerveuse et je vais passer mes nerfs dessus. Et puis cela intéressera Norah davantage.
FLORY. – Mais qu’appelez-vous roman enfantin ?
MOI. – Je nomme ainsi un genre qu
