6Le soleil s’était couché. Et quand, après avoir creusé un trou profond avec sa canne, le capitaine Whalley s’éloigna de cet endroit, les ombres de la nuit s’étaient amassées sous les arbres. Elles emplissaient l’extrémité de l’avenue vers l’est comme si elles n’attendaient qu’un signal pour faire une avance générale sur les espaces découverts du monde; elles s’amassaient très bas entre les quais profonds du canal. La prau malaise, à demi cachée sous l’arche du pont, n’avait pas changé d’un pouce sa position. Pendant un long moment, le capitaine Whalley la regarda fixement du haut du parapet, jusqu’à ce qu’enfin l’immobilité flottante de cette chose ensevelie semblât éveiller en lui un sentiment inexplicable et alarmant. Le crépuscule abandonna le zénith; les reflets de ses rayons disparur