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V – L’APPARITION Étienne écoutait encore, mais son oreille ne saisit plus aucun son. Il crut voir seulement au loin une forme indécise qui glissait sur la lande, comme si le souffle de l’orage l'eût emportée. Alors il essuya la sueur de son front et appuya sa main contre son cœur, qui battait à rompre sa poitrine ; la nature reprenait le dessus ; des larmes jaillirent de ses yeux, et l'exaltation fébrile qui tout à l'heure le soutenait fit place à une douleur profonde. Filhol de Treguern était mort ! Filhol qu'il aimait comme les autres aiment leurs frères et leurs sœurs, leur père et leur mère. Il n'avait pour toute famille, lui, Étienne, que sa sœur Marion depuis longtemps mariée, puis veuve ; sa vraie famille, c'était Filhol, son maître et son ami. Une fois, ce sentiment qui est au cœ