XIX LES RESSOURCES DE JEAN OULLIERIl n’y a encore aujourd’hui, dans toute la Vendée, que fort peu de grandes et belles routes, et le peu qu’il y en a ont été faites depuis 1832, c’est-à-dire depuis l’époque où se sont passés les événements que nous avons entrepris de raconter. C’est principalement l’absence des grandes voies de communication qui avait fait la force des insurgés de la grande guerre. Disons un mot de celles qui existaient alors, en nous occupant seulement de celles de la rive gauche. Elles sont au nombre de deux. La première va de Nantes à La Rochelle, par Montaigu ; la seconde, de Nantes à Paimbœuf, par le Pèlerin, en côtoyant presque toujours les bords de la Loire. Il existe, outre ces routes de premier ordre, quelques mauvaises routes secondaires ou transversales ; ell