CHAPITRE VIII - Chien et chat-2

1747 Words

Mme Sylvain, plus que jamais surmenée par l’administration d’une si forte maison, avait maigri en quinze jours, dormait peu, mangeait moins encore, et se voyait sans cesse au moment, malgré son grand courage, de déclarer au terrible héritier que la position était insoutenable. Une seule chose la retenait : c’était le sentiment maternel. Sa chère petite fille avait trouvé grâce aux yeux du despote. Il était plein de bonté pour cette enfant. Ne fallait-il pas craindre de l’indisposer ? « Chère maman, disait Marie-Thérèse en embrassant sa mère avec toute la tendresse de son bon petit cœur, vous allez tomber malade ! – Si je tombe malade, tu resteras près de moi, mon enfant : tes soins me guériront ; mais, vois-tu, Dieu donne la force aux mères qui travaillent pour leur enfant. J’espère pouv

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