Aujourd’hui, cela fait un mois que nous sommes mariés est à part ce b****r passionné que nous nous sommes échangés et quelques discutions tout aussi passionnant, je dois bien le reconnaître. Il n’y a rien eu entre nous. Mais plus je passe du temps en sa compagnie, plus je me rends compte que je le trouve agréable et fort sympathique. Il parvient même à me faire rire avec ses histoires plus étranges les unes des autres…
_ Je vous assure que je vous conte la vérité.
_ Vous vous moquez de moi, avoué le.
_ Non, j’ai du rentré chez moi, le c*l à l’air. Ma mère fut surprise en me voyant, rentrez nu de cette balade. Je n’ai pu récupérer mes affaires que le lendemain, quand l’ours avait disparu.
_ Il aurait pu, vous blesser ou pire, vous tuez !!
_ Non, l’ours ne se montre cruel que si l’homme est cruel envers lui. Et par chance, celui-ci semblait déjà avoir mangé.
Le repas terminé, nous nous apprêtons à nous séparer afin d’aller chacun dans nos chambres respectives… Une fois dans la mienne, je pose le plat de ma tête contre la porte… Et fixe celle qui relie la mienne à la sienne. Fermé depuis le jour où je me suis installé chez lui. Ma femme de chambre me prépare pour la nuit et alors qu’elle s’apprête à m’enfiler une longue chemise de nuit, je la stoppe… Et lui demande de me donner celle que mon frère avait prévue pour ma nuit de noce.
_ Je suis sûr qu’elle lui plaira bien davantage. Me dit-elle un sourire aux lèvres.
_ Avez-vous déjà…
_ Oui madame. Je suis mariée et mère de deux enfants.
_ Vraiment ?… Mais, je ne les ai jamais vus.
_ C’est qu’ils restent en compagnie de ma sœur qui s’en occupe. Quant à mon mari, il est au service de monsieur.
_ Et quand voyez-vous vos enfants ?
_ Après mon service avec vous madame.
_ Est-ce que… Est-ce douloureux ?
_ … La première fois, un peu. Mais par la suite, cela est beaucoup mieux. Et si monsieur est doué. Alors, il vous comblera comme il se doit. Vous voilà prête.
_ Pourriez-vous juste me faire couler un bain pour moi.
_ Bien sûr madame, il vous attendra ici même quand vous reviendrez.
_ Merci Odile.
_ Bonne nuit madame.
Elle quitte la pièce et je fixe la porte durant un long moment… Je prends mon courage à de main et m’avance vers celle-ci ouvrant la première porte… Je souffle et ouvre la seconde. Celle qui donne à la sienne… La pénombre ne me permet pas de voir grand-chose, jusqu’à ce que je regarde vers la fenêtre ou je le vois me fixer droit comme un i… Je n’ose rien dire et reste bêtement debout, à l’entrée de la porte…
_ Désirez-vous quelques chose ?…
_ Je… Oui…
_ En quoi puis-je vous aider ?
_ Je…
Il ne dit rien et s’avance vers moi. S’arrêtant à quelque centimètre de moi. Je perçois un sourire si discret que je me demande s’il est là où non…
_ Qu’attendez-vous de moi, madame ?…
_ Vous n’allez en rien m’aider… N’est-ce pas.
_ Non, je trouve cela amusant de vous voir galérer.
_ Cela vous amuse tant de me voir ainsi !!
_ M’oui…
Je fronce les sourcils et ressens autant de colère que de honte en moi. Mais qu’est-ce qui m’a pris de venir ici !!
_ Vous n’êtes qu’un… Oublier que je suis venu ici. Ce n’était clairement pas une bonne idée.
_ Léolia…
_ J’aurais mieux fait de m’abstenir et de resté dans ma chambre. Dis-je en lui tournant le dos, prête à retourner dans ma chambre.
_ Certainement pas. Dit-il en me saisissant par la taille. Vous êtes ici, maintenant je vous garde avec moi.
Il me serre contre lui et m’entraîne un peu plus dans sa chambre. Fermant la porte du pied, il nous guide jusqu’au pied de son lit où il nous stoppe tous les deux…
_ Dites-moi ce que vous attendez de moi. Me murmure-t-il.
_ Dois-je vraiment le dire ?
_ Oui madame… Que voulez-vous ?
Je m’éloigne de lui et lui fait face. Le fixant droit dans les yeux. Mes yeux dansant dans les siens…
_ Je… Je vous veux vous…
_ Vous me voulez ?…
_ Oh ça va !! Cessé de vous moquer de moi !! Ce n’est pas facile pour moi d’admettre ce que je ressens !!
_ Et que ressentez-vous ?
_ Mais je ne sais pas !! J’ignore ce que je ressens !! Je ne sais pas ce qu’il m’arrive !! J’ignore même pourquoi je suis venu ici. Je… Laissez-moi partir !
_ Non… Pas cette fois.
Alors qu’il dit ça, il finit par se pencher vers moi et m’embrasser… Ses mains glissant le long de mon corps laissant une trace sur leur passage.
_ Vous avez froid ?
_ Non…
_ Vous frissonnez…
_ C’est… C’est sûrement dû à ma nervosité.
_ Vous n’avez rien à craindre… Je ne ferai jamais rien qui vous déplaisent… Je ne vous ferai jamais de mal.
_ … J’ai confiance en vous.
J’ai du mal à croire ce que je viens de dire. Pourtant, je sens que c’est vrai. J’ai confiance en lui.
_ Êtes-vous sûr de vous ?
_ … Oui Lord Cameron.
_ Non, non… Pas de Lord Cameron pour vous… Dites-le-moi.
_ Oui, je suis sûr de moi… Link.
Avec douceur, il m’invite à m’allonger dans le lit. Avec tout autant de douceur, il caresse mes cuisses remontant mon vêtement en même temps. Chacun de ses touchers me donne encore plus de sensation. Mon cœur bat de plus en plus vite et j’ai l’impression qu’il va exploser. Quand il se baisse pour déposer des baisers sur mes cuisses, je sursaute d’étonnement.
_ Laisse-toi aller… Et tout ira bien…
Tout en disant ça, il retire ma chemise de nuit et je replie mes bras instinctivement autour de moi…
_ Non, ne te cache pas. Laisse-moi t’admiré.
_ Je…
_ Laisse-moi voir ton merveilleux corps.
Il se saisit de mes mains et les écartés délicatement. Puis, il se penche en avant enveloppent mes tétons de sa bouche. Les léchant à m’en faire perdre la tête. L’un puis l’autre… Descendant de plus en plus bas, je le sens ce placé entre mes cuisses et sa langue embrasse mon intimité.
_ … L…Link… Qu’est-ce que vous faites ?…
_ Je te détends…
Je suis surprise par le rapprochement qu’il emploie. Tout en restant au-dessus de moi, il remonte jusqu’à moi et m’embrasse passionnément. L’instant suivant, je sens quelque chose contre mon sexe…
_ Je vais entrer en toi. Ça va ? Tu veux continuer ou… Dit-il entre deux baisers.
_ Oui, ça va… Ne vous arrêtez pas.
Juste après ça, je ressens une pression. Quelque chose s’introduire lentement en moi. Il m’embrasse à nouveau et entre encore un peu plus. Ne s’arrêtant qu’à la garde. Il étouffe mon petit crie de douleur par sa bouche. Sa langue caressant ma langue… Link est totalement en moi. Mon hymen est rompu à jamais. Quand il commence à bouger, les frissons reprennent eux aussi. Je me retiens de gémir et ferme les yeux pour me concentrer sur ce que je ressens. Mais alors que je cherche à garder maîtrises de moi-même, il accélère le mouvement et me fait perdre la tête une bonne fois pour toutes. Les gémissements quittent ma bouche sans que je puisse les empêcher et dans un dernier coup de reins, je l’entends gémir à son tour… Je suis essoufflé… Écrasé par le poids de mon mari qui semble aussi essoufflé que moi. Mon innocence perdue à jamais. Et pourtant, je ne parviens pas à ressentir le moindre regret…