VIILa crainte de ce qu’un tel caractère pouvait lui avoir fait exécuter me hanta pendant les jours qui suivirent. J’attendais un signe de Miss Tina ; je considérais presque comme son devoir de me tenir au courant, de me faire savoir définitivement si Miss Bordereau avait, ou non, sacrifié ses trésors. Mais, voyant qu’aucun signe ne venait, je me décidai à m’éclairer par mes propres moyens. Une fin d’après-midi, j’envoyai demander si je pouvais rendre visite à ces dames, et mon domestique revint avec les plus surprenantes nouvelles : Miss Bordereau pouvait être approchée sans la moindre difficulté ; elle avait été amenée à la sala et était assise auprès de la fenêtre qui donnait sur le jardin. Je descendis et je vis que le tableau était exact : la vieille dame avait été brouettée jusque da