Homicide post mortemUpdated at Mar 17, 2020, 02:03
Une course poursuite alarmante menée par le commissaire Maupas !
Émoi à la Crim’ : l’ex-divisionnaire Buchot est assassiné à son domicile. L’arme du crime est le Beretta de Machefer, flic pourri abattu par le commissaire Maupas quinze ans plus tôt. Sur les lieux, on trouve un mot signé de Machefer, annonçant que sa vengeance ne fait que commencer. Au même moment, la fille du professeur Banari est arrêtée au Laos avec son compagnon, en possession d’héroïne. Claude Chaudron, la chef de groupe, et son équipe doivent protéger les cibles présumées et démasquer le « zombie » au plus vite. Une course de vitesse angoissante, supervisée par Maupas.
Avec son sixième polar, le Docteur K. nous embarque dans une enquête angoissante, entre manipulation et vengeance.
EXTRAIT
Les gyrophares des voitures de police tournoyaient, et les éclairs bleus illuminaient à intervalles réguliers les pavillons avoisinants, troublant la tranquillité de cette zone résidentielle du Perreux. Des voisins étaient sortis pour regarder, tenus à distance par les policiers et les rubans jaune fluo protégeant la scène de crime.
À l’intérieur, dans la salle de séjour, Maupas, les mâchoires serrées, contemplait le ballet des techniciens de l’IJ revêtus de leur combinaison blanche, gantés, coiffés et masqués comme des chirurgiens. C’est le groupe de Claude Chaudron qui avait dérouillé. L’émotion étreignait les intervenants, qui travaillaient dans un silence pesant. Le médecin légiste effectuait les premières constatations lorsque Maupas était arrivé sur place, croisant au passage le procureur adjoint, venu lui-même sur la scène de crime.
Buchot était assis dans son fauteuil, la tête reposant sur sa poitrine, le crâne explosé par un projectile de gros calibre, tiré dans la nuque à bout portant. Le sang et la cervelle maculaient tout, le siège, ses vêtements et le tapis. Il était encore en gilet de laine et pantalon de velours, sa tenue favorite.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Une nouvelle réussite où le style d'Olivier Kourilsky, ciselé au scalpel et ne laissant rien au hasard fait une fois encore merveille. - Le Généraliste
Olivier Kourilsky nous offre un roman rythmé au suspense maîtrisé. Dans cette traditionnelle intrigue policière, il nous balade à sa guise, dirigeant tour à tour les soupçons sur plusieurs membres de l’équipe du commandant Chaudron, créant ainsi son lot de fausses pistes.- Carine Boulay, Le noir émoi
À PROPOS DE L’AUTEUR
Olivier Kourilsky, alias le Docteur K, est médecin néphrologue, professeur honoraire au Collège de médecine des Hôpitaux de Paris ; il a dirigé le service de néphrologie du Centre Hospitalier Sud-Francilien
Il écrit des romans policiers depuis un peu plus de dix ans et a publié six ouvrages depuis 2005, dont Meurtre pour de bonnes raisons, prix Littré 2010.
Ses personnages évoluent souvent dans le monde hospitalier, entre les années soixante et aujourd’hui. Au fil du temps, on suit le professeur Banari, le commissaire Maupas, le commandant Chaudron, jeune policière chef de groupe à la Crim'…
Olivier Kourilsky est membre de la Société des gens de lettres et de la Société des auteurs de Normandie.