Chapter 7
719 คำ
« Ai-je dit que tu pouvais partir ? »
Théodore fixa froidement Everleigh et poursuivit : « Je ne suis pas une organisation caritative. Je suis un homme d'affaires, donc tu me rembourseras ma faveur avec quelque chose de la même valeur. »
Everleigh avait l'impression d'étouffer. Il lui fallut un long moment pour trouver sa voix. « Que veux-tu dire ? »
Le regard de Théodore se posa sur le badge qu'elle portait sur sa poitrine et il se moqua d'elle : « Je vois, un médecin haut placé comme toi ne servirait pas un verre d'eau à un patient, pas vrai ? »
Everleigh fut décontenancée mais elle reprit vite ses esprits. « Je vais te verser un verre d'eau. »
Il y avait un distributeur d'eau dans la chambre. Elle revint vers lui rapidement avec un verre d'eau. « C'est chaud. J'ai testé la température, tu peux la boire. »
Théodore fronça les sourcils en la regardant.
« Non, non, pas comme ça. Je veux dire que j'ai posé le dos de ma main sur le verre. »
Everleigh regretta d'avoir parlé. Théodore n'avait rien dit, mais elle s'était expliquée sans réfléchir. Elle avait l'impression de l'avoir sous-estimé et d'en avoir trop fait.
Théodore ne prit pas le verre d'eau. Au contraire, il la laissa plantée là, debout.
« Tu es vraiment prévenante avec tes patients. Pas étonnant qu'il n'ait pas voulu te laisser partir. »
Le cœur d'Everleigh fit un bond. Elle pouvait entendre le sarcasme dans sa voix et son cœur plongea dans sa poitrine. « C'est normal que les médecins rencontrent tous types de patients. Je vais poser le verre d'eau ici. Bois-le tant qu'il est chaud. »
Elle posa le verre d'eau sur la table de chevet. Avant qu'elle ne puisse se retourner, une douleur aiguë se fit sentir au niveau de son poignet. Théodore la tira et elle tomba sur le lit.
« Ah ! »
Elle cria et une silhouette la plaqua sur le lit.
Elle reprit ses esprits et le visage de Théodore était juste en face d'elle. Cela faisait sept ans, mais ses traits distincts étaient restés les mêmes. Pourtant, la rage était visible dans ses yeux. Il siffla : « Everleigh, je ne t'ai pas vue depuis sept ans. Je vois que tu as beaucoup changé. N'importe quel homme fera l'affaire, hein ? Qu'est-ce qu'il y a ? Tu n'as pas assez d'argent après avoir été mise à la porte par la famille Trevino ? »
Sa voix sarcastique lui vrilla les oreilles. Comme elle s'y attendait, la personne qu'elle aimait savait comment remuer le couteau dans la plaie.
Everleigh lutta pour se libérer mais il la serra encore plus fort. Elle devint rouge de colère et cria : « Laisse-moi partir. »
« Tu es en colère ? » ricana Théodore . Il tendit les doigts pour effleurer son front. Il semblait se souvenir du temps qu'il avait passé avec elle.
Cependant, à la fin, il lui pinça impitoyablement le menton.
« Aïe ! » Une douleur aiguë se fit sentir au niveau de son menton et Everleigh se renfrogna.
« N'aie pas une si haute opinion de toi-même. Ne t'inquiète pas, tu ne m'intéresses pas. Pas étonnant que je me sente mal ces derniers temps. Même respirer le même air que toi me rend malade. »
Les remarques de Théodore étaient comme un marteau. Il frappait la partie la plus vulnérable de son cœur.
Everleigh serra les draps de lit sous elle. Elle endura la douleur et se força à rester calme. Elle répondit avec indifférence : « Eh bien, si vous n'êtes pas intéressé, alors que faites-vous maintenant, monsieur Godfrey ? N'oubliez pas que vous vous mariez le mois prochain. Si quelqu'un nous voit comme ça, il pourrait mal interpréter les choses... »
Le visage de Théodore s'assombrit quand il vit qu'Everleigh restait calme.
Après sept ans, elle ne se sentait même pas coupable d'être partie. Elle agissait avec confiance, comme si rien ne s'était passé.
À cette pensée, Théodore sentit quelque chose brûler dans sa poitrine. Il resserra son emprise sur elle et ricana. « Il y a sept ans, tu ne t'es pas souciée de ta réputation en t'enfuyant avec quelqu'un d'autre, n'est-ce pas ? »
Everleigh ne sut pas quoi dire.
- ผู้เขียน
