Chapitre Ier

945 Words
-Tu vas faire ce que je t'ordonne ! et tu as intérêt a bien le faire! clama la voix de ce canidé - Ne pouvez-vous pas envoyer quelqu'un d'autre a ma place? dis-je la voix tremblante; quelqu'un de plus expérimenté que moi? il s'approcha rapidement de moi, et m'attrapa l'arrière de la tête en empoignant fortement ma chevelure dans sa large main - Tu feras ce que je te dis est-ce bien clair ! dit-il dangereusement, en tirant encore plus fort sur mes cheveux. me faisant d'avantage partir ma tête en arrière. pour seule réponse, j'avais retenu mes larmes et secoué la tête. - Il me semble n'avoir rien entendu. EST CE QUE C'EST CLAIR!!? vociféra-t-il - Oui......oui, très clair, répondis-je un sourire mauvais étirait ses lèvres, révélant ses canine sortie , sa domination sur moi était quelque chose qui lui plaisait énormément. Ça, et me faire souffrir était ses deux passe-temps favoris. Après avoir entendu ma réponse très clairement cette fois-ci, il relâcha violemment mes cheveux et ma tête me faisait ainsi vaciller. - quand dois-je partir? dis-je les yeux baissés pour éviter son regard mauvais sur ma personne - Dans une semaine, prépare donc tes valise! - Qui va s'occuper des filles ?? - Angel le fera avec d'autre loup, me dit-il sèchement; maintenant, dégage de ma vue. Sans un mots de plus je me dirigeait donc vers la sortie de son bureau, mais avant que je ne puisse franchir le seuil de la porte, je l'entendis me dire : - Peu importe ce que tu devras faire une fois là-bas! si tu dois te battre ou bien tuer ou même encore donner donc cul, pour récupérer ce qu'il faut, tu le feras. j'espère avoir été assez clair ! - Bien répondis-je simplement avant de quitter ce maudit bureau pour de bon. Regagnant ma chambre, enfin si on pouvait appeler cela une chambre, c'était plus une petite pièce qui devait plutôt servir de débarras de base. mais elle m'avait été attribuée et bien pourquoi? malgré que se soit une très grande villa, les chambres étaient réservées aux invités. Il m'avait interdit de m'installer confortablement dans l'une d'entre elle comme si j'étais « une princesse » disait-il. Si je voulais rester ici, ça se méritait m'avait-il toujours dit. et pour ça, je devais travailler, pas bien loin, car il voulait toujours avoir un œil sur moi. je travaillais ici même au sien de la villa, comme bonne a tout faire quatre jours par semaine. les trois autres jours, je m'occupais des filles pour son club. Mes tâches étaient variées, je faisais le ménage comme la cuisine ou encore l'entretien du jardin ou de la piscine, en bref « bonne à tout faire » était vraiment le terme exact. vu que je touchais a tout. je n'avais pas de salaire, mais en contre partie, j'étais nourrie et logée. Mes journée commençaient à six heures du matin et elle finissaient à douze heures du soir. Une fois, le repas du soir fini et toute la vaisselle nettoyée et rangée. Le week-end, c'était encore plus pire puisse qu'il recevait beaucoup de monde, les journées paraissaient interminable et les nuits très courtes. Mais comme il me le répétait toujours, je n'étais pas a plaindre, j'avais un toit au dessus de la tête, et de quoi me nourrir. Et il n'avait pas totalement tort car, beaucoup n'avait pas la chance de demeurer sous le toit de la race lupine, nos impérialistes, et vivait dehors sans pouvoir se nourrir correctement. Alors je ne devais pas me plaindre de ma situation. Et puis de toute manière, valait mieux sinon, il me ferait très vite passer l'envie de me plaindre à nouveau et croyiez moi c'est tout sauf agréable ! Le maître, comme il voulait que je l'appelle, n'aimait pas que je le contredise ou que je ne fasse pas exactement ce qu'il m'avait ordonné de faire. Et lorsque ça se produisait, il me tabassait jusqu'à ce que je comprenne la leçon et que l'envie de lui désobéir ne me reprenne plus. J'essayais donc le plus possible de ne jamais aller a l'encontre de ce qu'il désirait. C'était bien mieux ainsi, après tout c'était ma vie et je le méritait alors valait mieux accepté, c'était plus simple ainsi. Heureusement que ça restait une villa, donc toutes les pièces étaient bien plus grande que dans un appartement ou une maison classique. Ce qui m'avait permis de pourvoir installer un petit matelas une place dans mon petit débarras qui me faisait office de chambre. Certe, elle n'était pas très grande mais suffisante pour moi, la seule chose qui manquait était, je devrai le reconnaître une fenêtre. N'étant pas une vrai chambre, cette pièce n'en n'avait donc pas. Mais j'aurais tellement aimé contempler le ciel nocturne. Parfois, je sortais en cachette pour me rendre au jardin, pour admirer les étoiles. Ils me procuraient quelque chose de très relaxant, j'aimais me perdre dans cet immense infini qui offrait tellement de possibilité et en même temps tellement rien. Après tout, que sait-on réellement de l'espace ? Si ce n'est, qu'il est infini...... Vous vous rendez compte que ça veut tout et rien dire à la fois ! A cette simple pensée, un sourire naquit sur mes lèvres. Comme j'aimerais pouvoir être en ce moment en train de me perdre dans cette pluie étoilée. Mais hélas, la réalité me rattrapa vite en pensant que, dans une semaine, j'allais quitter chez moi pour une terre inconnue. Une terre bien trop dangereuse. Une terre qui peut être sera la dernière chose que je verrais dans ce monde. Car oui, le maître m'offrait un aller, sans retour, dans l'entrée, du diable....
Free reading for new users
Scan code to download app
Facebookexpand_more
  • author-avatar
    Writer
  • chap_listContents
  • likeADD