II La comtesse Corona C’est le mystère de cette histoire, racontée, Dieu merci, sans malices de métier, ni faciles surprises : mystère pour le lecteur, mystère aussi pour l’écrivain peut-être, car celui-ci n’a rien inventé. Étonné un jour au récit de ces aventures inachevées, il a traduit ses étonnements dans ce drame. Les évènements viennent comme ils peuvent, c’est-à-dire comme ils vinrent. On n’a pas pris souci de tracer des caractères d’occasion ; les caractères, s’il y en a, passent là-dedans tels qu’ils furent. La source où l’auteur puise est singulière et curieuse par elle-même. L’indiquer, serait faire le plus inattendu de tous les romans. Mais la délicatesse et aussi la prudence le défendent. Je ne sais rien, pour ma part, de si attrayant que les choses incomplètes, et sans c