XXVII Dernière affaire Notre récit a besoin de faire un pas en arrière. Quelques heures avant la scène que nous venons de raconter, c’est-à-dire un peu après le tomber de la nuit, et vers le moment où Edmée Leber, soutenue par la fièvre, s’éloignait à grands pas du château de Boisrenaud, une gracieuse calèche arrêta le trot de ses chevaux devant la porte-cochère de ce paisible hôtel, où nous sommes entrés une fois déjà, sur les pas de M. Lecoq, commis-voyageur de la maison Berthier et Cie, pour faire connaissance avec ce respectable vieillard qu’on appelait « le colonel, » et aussi avec Mlle Fanchette, la petite fille qui n’aimait pas Toulonnais-l’Amitié. Nous parlons de longtemps. Ce fut le jour où J.-B. Schwartz, homme de quatre cent mille francs déjà, épousa en l’église Saint-Roch c