XXV Edmée et Michel Michel était à genoux devant Edmée qui tenait à pleines mains sa tête souriante. Les fiers cheveux bouclés qu’il avait ! la belle pâleur ! le viril regard ! Elle se penchait ; les chevelures mêlaient leurs nuances amies. Il y avait une adorable joie sur le front de la jeune fille et des larmes baignaient la splendeur de ses yeux. « Elle est ma mère, » avait dit Michel dans un b****r. Et vous comprenez tout, comme elle avait tout compris, elle Edmée ; il suffit d’un mot pareil qui éclaire comme la foudre. La douleur enfuie faisait place à une profonde allégresse. Sa mère, pourtant ! Elle, la baronne Schwartz, si jeune, si merveilleusement belle ! Un doute venait, et c’est le charme exquis de ces explications. Le doute prolonge la bien-aimée jouissance. Edmée disait