Megan : Mais il y a autre chose aussi que je veux te parler
Suzie : Vas-y je t’écoute
Megan : Selon la rumeur,« The Ghost »va faire son grand retour sur le circuit, es-tu toujours son attaché de presse et sa co-pilote?
Suzie :« The Ghost »tu es certaine?
Megan : Très certaine, il parait que le circuit lui manque, tu sais que « The Ghost » n’a jamais vraiment arrêté de faire des circuits
Suzie me regarda avec un sourire complice
Suzie : Ouais, ça peut le faire, je vérifie les prochaines courses et je communique avec « The Ghost » pour l’aviser des courses à venir et des cagnottes. Ça roule ma poule
J’ai ri, amusé de son expression
Megan : Maintenant, allons voir grand-père Ernest
Nous sommes sortis du penthouse et somme descendu rejoindre notre limousine. Elle nous conduisit en douceur du centre-ville de Balora vers la banlieue où vivait Ernest. Arrivé à la guérite de sécurité, j’ai baissé ma vitre pour saluer le garde
Megan: Bonjour Jack
Jack: Madame Gibson, bonjour. Monsieur Gibson va être heureux de vous voir aujourd’hui
Je lui ai fait un triste sourire
Megan : J’aimerais en être aussi certaine que vous, hélas, je suis venu lui annoncer une bien triste nouvelle
Jack : Même si la nouvelle est triste, il sera quand même heureux de vous voir. Vous pouvez passer.
Il ouvrit les grilles et la limousine poursuivit son chemin jusqu’au manoir ancestral d’Ernest. Le manoir était de style colonial, bâtit pendant les années mille-huit-cent. C’était une grande demeure de pierre blanchie par le temps. Elle avait des volets blancs fraîchement repeints de début de l’été. Une grande véranda couverte offrait de l’ombre à différent moment de la journée en faisant complètement le tour de la maison. La demeure avait au total trois étages et cent-huit pièces à vivre. À l’époque de sa construction, les propriétaires, les ancêtres de grand-père Ernest, cultivait le riz et se servait des pièces supplémentaires pour loger leurs employés.
Les ancêtres Gibson avaient choisi de ne pas pratiquer l’esclavage comme toutes les autres familles qui demeuraient dans la région. Au contraire, les Gibson payaient leurs employés, faisant d’eux les controverser de la région, mais en plus de leur verser un salaire, ils leur offraient l’hébergement. La famille Gibson avait été les précurseurs dans la lute contre l’esclavage. Dommage que de si bonne valeur ne ce soit pas perpétuer avec les générations. Carly, la sœur cadette de Maxime, c’était fait un plaisir de m’utilisé comme esclave, me menaçant de dire des calomnies sur moi à Maxim. Bien sûr, je savais que Maxim la croirait elle plutôt que moi. Pour Maxim, je ne valais même pas la poussière sur ses chaussures.
Le chauffeur ouvrit ma portière et m’aida à descendre du véhicule. Puis, il aida Suzie à descendre à son tour. Nous nous sommes avancés vers la porte d’entrée, où un vieil homme nous attendait en souriant
Megan : Grand-père, comment allez-vous?
Ernest : Ma petite douceur, tu sais très bien que lorsque je vois deux belles jeunes femmes comme vous, je me sens rajeunir de cinquante ans.
Megan : Vieux charmeur!
Il toussota en riant, une étincelle malicieuse dans le regard
Ernest : Que font deux belles jeunes femmes chez moi par une si belle matinée?
Megan : Pouvons-nous entrer grand-père?
Ernest : Mais bien sûr, venez, venez.
Nous l’avons suivi à l’intérieur jusqu’au petit salon de thé où il nous invita à s’asseoir. Il prit la sonnette sur la table et la sonna doucement. Une employée de maison est venue voir son besoin et repartit chez des rafraîchissements.
Ernest : Alors ma chère, de quoi s’agit-il?
J’ai regardé le vieil homme, triste de devoir lui briser le cœur. Mais le divorce était ma décision et je devais en assumer les conséquences.
Megan : Grand-père, je crains d’avoir une mauvaise nouvelle pour vous
Il s’adossa à son fauteuil en me regardant
Ernest : Qu’est-ce que mon entêté de petit-fils à fait?
Megan : Il n’a rien fait grand-père, j’ai décidé de divorcer.
Je vis l’homme blêmir devant moi
Ernest : Mais pourquoi ma chérie?
Megan : Grand-père, vous savez comme moi que c’était un mariage de convenance. Il n’a jamais eu d’amour pour moi et je n’en peux plus d’aimer pour deux. J’ai décidé de me choisir et de repartir à neuf.
Ernest : Ma chérie, je suis tellement désolé. Je croyais sincèrement qu’il ferait des efforts pour apprendre à te connaître, je te demande pardon
Megan : Grand-père, vous n’y êtes pour rien…
Ernest : Tu ne comprends pas, après que tu es sauvé ma vie avec tes travaux de recherches, j’ai fait des recherches sur toi et je n’ai rien trouvé, pas de famille, rien. J’ai voulu te donner une famille pour te remercier pour ce que tu avais fait. J’avais remarqué comment tu regardais Maxim, comme s’il était le monde et j’ai eu l’idée de vous marier. Je n’étais et ne suis toujours pas d’accord pour qu’il épouse cette Gina. Elle va le ruiner et il ne le voit même pas.
Megan : Grand-père, il aime Gina, mais il ne m’aime pas.
Ernest : L’abrutit ne s'est même pas donné la peine d’essayer de te connaître…
Megan : Grand-père, vous lui aviez imposé ce mariage pour pouvoir diriger la compagnie. Ne l’empêchez pas de le faire
Ernest : Non, je ne l’empêcherai pas, mais je vais mettre une sous clause lui interdisant de vendre, donner ou utiliser l’entreprise pour subvenir aux besoins de cette garce
Megan : Grand-père, surveiller votre langage
Ernest me regarda en riant
Ernest : Ma chère petite, à mon âge, je peux bien me permettre quelques écarts de vocabulaire
Suzie et moi avons ri de bon cœur
Megan : Grand-père, sérieusement, vous faites ce que vous voulez avec votre entreprise, mais ne punissez pas Maxim pour notre échec.
Il soupira en me regardant avec tristesse
Ernest : Vas-tu quand même venir me voir ma chérie?
Megan : Bien sûr grand-père, je divorce de Maxim, mais pas de vous
Ernest : Et toi Suzie, comment vas-tu?
Suzie : Grand-père, je vais bien, sous le choc, comme vous, mais je vais bien.
Ernest : Tant mieux ma chérie, toujours pas de fiancé en vue?
Suzie : Oh, vous savez grand-père, les bons hommes a marié le son déjà ou son comme vous, amoureux de la même femme depuis très longtemps.
Ernest glissa sa main vers Suzie, souleva sa main et la porta à ses lèvres ridées. L’Intercom sonna et Jack annonça l’arrivée de Maxim
Megan : Grand-père, nous allons y aller maintenant et vous laisser en tête-à-tête avec votre petit-fils.
Ernest : Très bien ma chère, je comprends, reviens me voir quand-tu veux d’accord?
Je me suis levé et je lui ai fait la bise sur les joues en lui promettant de revenir. Nous sommes sortis de la maison au même moment que la limousine de Maxim se garait. Il est sorti du véhicule et me jeta un regard froid. Nous sommes montées dans notre propre limousine et avons quitté la propriété
Suzie : Est-ce que c’est moi ou la température c’est abaissé brutalement lorsque nous l’avons croisé?
Megan : Oh! Tu sais, je suis habitué maintenant à ses humeurs glaciales. Trois ans que j’ai vécu avec lui et jamais il ne m’a regardé avec ne serait-ce qu’un soupçon de chaleur dans le regard.
Suzie : Mais pourquoi as-tu épousez ce type? Et surtout, pourquoi es-tu resté avec lui trois ans?
Megan : Tu connais le dicton, le cœur à ses raisons que la raison ne connaît pas. J’ai connu Maxim lorsque nous étions jeunes, à cause de son accident, il ne s’en souvient plus. Il croit que la personne qui lui a sauvé la vie ce jour-là est Gina car elle était là lorsqu’il s’est réveiller. Il n’a jamais cherché de preuve ou mis en doute sa parole. J’ai essayé de lui ramener ses souvenirs, j’ai essayé, mais il ne m’écoutait pas et me repoussait. Il disait que j’étais jalouse de Gina. Donc, j’ai cessé d’insister.
Suzie : Mais il existe des preuves non?
Megan : Oui, mais je ne voulais pas le contraindre à m’aimer, je voulais qu’il m’aime pour moi et pas qu’il soit redevable envers moi. Mais au lieu de cela, il à cru que j’étais avec lui que pour son argent.
Suzie : Sérieusement? Que lui as-tu pris en divorçant?
Megan : Absolument rien