Elle disait cela, parce qu’elle voyait bien comment tournaient les choses. Et elle parlait avec admiration de monsieur Lebigre, qui se montrait très galant, en effet, pour la belle Normande ; outre qu’il flairait là une grosse dot, il pensait que la jeune femme serait superbe au comptoir. La vieille ne tarissait pas : au moins celui-là n’était pas efflanqué ; il devait être fort comme un Turc ; elle allait jusqu’à s’enthousiasmer sur ses mollets, qu’il avait très gros. Mais la Normande haussait les épaules, en répondant aigrement : – Je m’en moque pas mal, de ses mollets ; je n’ai besoin des mollets de personne… Je fais ce qu’il me plaît. Et, si la mère voulait continuer et devenait trop nette : – Eh bien, quoi ! criait la fille, ça ne vous regarde pas… Ce n’est pas vrai, d’ailleurs. Pu