En haut, sur la scène, Bordenave s’emportait contre les machinistes, qui n’en finissaient pas d’enlever le décor. C’était fait exprès, le prince allait recevoir quelque ferme sur la tête. – Appuyez ! appuyez ! criait le chef d’équipe. Enfin, la toile de fond monta, la scène était libre. Mignon, qui guettait Fauchery, saisit l’occasion pour recommencer ses bourrades. Il l’empoigna dans ses grands bras, en criant : – Prenez donc garde ! ce mât a failli vous écraser. Et il l’emportait, et il le secouait, avant de le remettre par terre. Devant les rires exagérés des machinistes, Fauchery devint pâle ; ses lèvres tremblaient, il fut sur le point de se révolter, pendant que Mignon se faisait bonhomme, lui donnant sur l’épaule des tapes affectueuses à le casser en deux, répétant : – C’est qu