Alors, elle eut une exclamation indignée. – Vrai !…. Quel joli monde ! c’est trop sale ! – Excusez ! cria un garçon chargé de bouteilles, en les séparant. Daguenet la ramena, la retint un instant par la main. Il avait pris sa voix de cristal, une voix aux notes d’harmonica qui faisait tout son succès auprès de ces dames. – Adieu, chérie… Tu sais, je t’aime toujours. Elle se dégagea ; et, souriante, la parole couverte par un tonnerre de cris et de bravos, dont la porte du salon tremblait : – Bête, c’est fini… Mais ça ne fait rien. Monte donc un de ces jours. Nous causerons. Puis, redevenant très grave, du ton d’une bourgeoise révoltée : – Ah ! il est cocu… Eh bien ! mon cher, c’est embêtant. Moi, ça m’a toujours dégoûtée, un cocu. Quand elle entra enfin dans le cabinet, elle aperçu