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La Quête Des Héros (Tome 1 De L'anneau Du Sorcier)

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“L'ANNEAU DU SORCIER a tous les ingrédients d'un succès immédiat : des intrigues, des contre-intrigues, du mystère, de vaillants chevaliers et des relations en plein épanouissement qui débordent de cœurs brisés, de tromperies et de trahisons. Ce roman vous distraira pendant des heures et satisfera toutes les tranches d'âge. A ajouter à la bibliothèque permanente de tous les lecteurs d'heroic fantasy.”

--Books and Movie Reviews, Roberto Mattos

Le roman à succès n°1 !

Morgan Rice, l'auteur à succès n°1, nous offre le début d'une nouvelle série éblouissante de romans d'heroic fantasy. LA QUÊTE DES HÉROS (le tome 1 de L'ANNEAU DU SORCIER) tourne autour de l'histoire épique de passage à l'âge adulte d'un garçon spécial de 14 ans originaire d'un petit village situé à la périphérie du Royaume de l'Anneau. Thorgrin, cadet de quatre frères, le moins aimé de son père, détesté par ses frères, sent qu'il est différent des autres. Il rêve de devenir un grand guerrier, de rejoindre les hommes du Roi et de protéger l'Anneau contre les hordes de créatures qui habitent de l'autre côté du Canyon. Quand il atteint l'âge de quatorze ans et que son père lui interdit de passer la sélection d'entrée à la Légion du Roi, il rejette son interdiction et part en voyage tout seul, résolu à entrer à la Cour du Roi en faisant valoir ses mérites et à être pris au sérieux.

Néanmoins, la Cour du Roi a ses propres drames familiaux , ses luttes de pouvoir, ses ambitions, sa jalousie, sa violence et ses trahisons. Le Roi MacGil doit choisir un héritier parmi ses enfants, et l'ancienne Épée de la Dynastie, la source de tout son pouvoir, n'a pas réagi et attend encore que l'élu se présente. Thorgrin arrive sans faire partie du clan et se bat pour se faire accepter et pour rejoindre la Légion du Roi.

Thorgrin apprend peu à peu qu'il a de mystérieux pouvoirs qu'il ne comprend pas, qu'il a un don spécial et une destinée spéciale. Contre toute attente, il tombe amoureux de la fille du roi et, à mesure que se développe leur relation interdite, il découvre qu'il a de puissants rivaux. Alors qu'il s'efforce de comprendre ses pouvoirs, le sorcier du roi le prend sous son aile et lui parle d'une mère qu'il n'a jamais connue, dans un pays lointain, au-delà du Canyon, même au-delà du pays des Dragons.

Avant que Thorgrin ne puisse partir à l'aventure et devenir le guerrier qu'il veut tellement être, il doit achever son entraînement. Néanmoins, cela pourrait ne jamais arriver car il se retrouve propulsé au centre d'intrigues et de contre-intrigues royales qui pourraient mettre son amour en danger et signer sa perte, et celle du royaume tout entier avec lui.

Avec sa création de mondes et sa caractérisation sophistiquées, LA MARCHE DES ROIS est un conte épique avec amis et amants, rivaux et prétendants, chevaliers et dragons, intrigues et machinations politiques, avec passage à l'âge adulte, cœurs brisés, tromperies, ambition et trahisons. C'est un conte avec de l'honneur et du courage, du destin et de la sorcellerie. C'est une histoire d'heroic fantasy qui nous emmène dans un monde que nous n'oublierons jamais et qui satisfera toutes les tranches d'âge et tous les sexes. Il fait 82000 mots.

Les tomes 3 à 17 de la série sont également disponibles !

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CHAPITRE PREMIER-1
CHAPITRE PREMIER Le garçon se tenait sur le tertre le plus haut de la vallée du Royaume de l'Ouest de l'Anneau. Il regardait le premier soleil se lever vers le nord. Des collines vertes ondulantes s'étendaient jusqu'à perte de vue, plongeant et s'élevant comme des bosses de chameau en formant une série de vallées et de pics. Les rayons orange brûlé du premier soleil s'attardaient dans les brumes matinales en les faisant étinceler. Cela donnait à la lumière un aspect magique qui allait bien avec l'humeur du garçon. Il se réveillait rarement aussi tôt et s'aventurait rarement aussi loin de la maison (et ne montait jamais aussi haut) car il savait que cela mettrait son père en colère. Cependant, ce jour-là, il s'en moquait. Ce jour-là, il ne tint pas compte des millions de règles et de corvées qui l'opprimaient depuis sa naissance il y a quatorze ans, car ce jour était différent. C'était le jour d'arrivée de sa destinée. Le garçon, Thorgrin du Royaume de l'Ouest de la Province du Sud du clan McLeod (que tous ceux qu'il aimait connaissaient simplement par le nom de Thor), le cadet de quatre garçons, celui que son père aimait le moins, était resté éveillé toute la nuit en anticipation de ce jour. Il s'était retourné dans tous les sens, les yeux troubles, en demandant fortement au premier soleil de se lever. Car il n'y avait qu'un seul jour comme celui-là tous les deux ou trois ans, et s'il le manquait, il serait coincé dans ce village, condamné à s'occuper du troupeau de son père pour le restant de ses jours. C'était une pensée qu'il ne pouvait supporter. Le Jour de la Conscription. C'était le seul jour où l'Armée du Roi parcourait les provinces et triait sur le volet les hommes qui voulaient s'engager dans la Légion du Roi. Depuis sa naissance, Thor ne rêvait de rien d'autre. Pour lui, la vie ne signifiait qu'une seule chose : rejoindre l'Argent, la force de chevaliers d'élite du Roi, paré de la plus belle des armures et des meilleures armes que l'on puisse trouver où que ce soit dans les deux royaumes. Et il était impossible de rejoindre l'Argent sans d'abord rejoindre la Légion, la compagnie d'écuyers de quatorze à dix-neuf ans. Et si on n'était pas le fils d'un noble, ou d'un guerrier célèbre, il n'y avait aucun autre moyen de rejoindre la Légion. Le Jour de la Conscription était la seule exception. C'était un événement rare qui se produisait tous les deux ou trois ans. Quand la Légion était à court de soldats, les hommes du Roi passaient le pays au peigne fin à la recherche de nouvelles recrues. Tout le monde savait que savait que peu de roturiers étaient choisis, et qu'encore moins d'entre eux seraient vraiment intégrés à la Légion. Thor scruta attentivement l'horizon, à la recherche du moindre signe de mouvement. Il savait que l'Argent serait forcée de prendre cette route, la seule qui mène à son village, et il voulait être le premier à les repérer. Son troupeau de moutons protestait tout autour de lui, produisait un chœur de grognements agaçants et le poussait à les ramener en bas de la montagne, où l'herbe était meilleure. Il essaya de refouler le bruit et la puanteur. Il fallait qu'il se concentre. La seule chose qui avait rendu tout ça supportable, toutes ces années passées à s'occuper des troupeaux, à être le domestique de son père, le domestique de ses frères aînés, celui dont on s'occupait le moins et qu'on accablait le plus, c'était l'idée qu'un jour il quitterait cet endroit. Un jour, quand l'Argent viendrait, il surprendrait tous ceux qui l'avaient sous-estimé et il serait sélectionné. En un seul mouvement rapide, il monterait sur leur chariot et dirait adieu à tout ça. Il était évident que le père de Thor ne l'avait jamais considéré comme un candidat sérieux pour la Légion : en fait, il ne l'avait jamais considéré comme candidat pour quoi que ce soit. Au lieu de ça, son père donnait son amour et son attention aux trois frères aînés de Thor. L'aîné avait dix-neuf ans et les autres ne se suivaient que d'un an, ce qui faisait que Thor avait bien trois ans de moins que n'importe lequel d'eux. Peut-être était-ce parce qu'ils étaient d'un âge plus proche ou parce qu'ils se ressemblaient et ne ressemblaient pas à Thor que les trois frères aînés restaient ensemble et reconnaissaient à peine l'existence de Thor. Ce qu'il y avait de pire, c'est qu'ils étaient plus grands, plus larges d'épaules et plus forts que lui, et Thor, qui savait qu'il n'était pas petit, se sentait quand même petit par rapport à eux, trouvait que ses jambes musclées étaient frêles par rapport à leurs fûts de chêne. Son père ne faisait rien pour rectifier cet état de fait et, en fait, il semblait l'apprécier, semblait trouver normal de laisser Thor s'occuper des moutons et aiguiser les armes pendant que ses frères avaient tout loisir de s'entraîner. On ne disait jamais mais on comprenait que Thor passerait sa vie en coulisse et serait forcé de regarder ses frères accomplir de grandes choses. S'il n'en tenait qu'à son père et à ses frères, sa destinée serait de rester ici, englouti par ce village, et de donner à sa famille le soutien qu'elle exigeait. Pire encore, Thor sentait que, paradoxalement, ses frères avaient l'impression qu'il les menaçait, peut-être même qu'il les détestait. Thor le voyait dans chacun de leurs regards, chacun de leurs gestes. Il ne comprenait pas comment mais il éveillait chez eux quelque chose comme de la peur ou de la jalousie. Peut-être était-ce parce qu'il était différent d'eux, ne leur ressemblait pas, ne s'exprimait pas avec leurs manières; il ne s'habillait même pas comme eux, car son père réservait ce qu'il avait de mieux (les robes pourpres et écarlates, les armes dorées) à ses frères alors que Thor ne portait que les haillons les plus frustes. Néanmoins, Thor tirait le meilleur parti de ce qu'il avait, se débrouillait pour que ses vêtements lui aillent, attachait sa robe à la taille avec une ceinture et, maintenant que l'été était de retour, il avait coupé ses manches pour que la brise caresse ses bras bronzés. Sa chemise était accompagnée d'un pantalon de grosse toile (le seul qu'il ait) et de bottes faites du cuir le plus ordinaire, lacées jusqu'aux tibias. Elles n'étaient pas du tout faites du même cuir que les chaussures de ses frères mais il s'en contentait. Ce qu'il portait, c'était l'uniforme typique du berger. Cependant, il n'en avait pas vraiment le comportement typique. Thor était grand et mince et sa mâchoire fière, son menton noble, ses pommettes saillantes et ses yeux gris le faisaient ressembler à un guerrier égaré. Ses cheveux droits et marrons lui retombaient sur la tête en ondulant, juste en dessous de ses oreilles, et, derrière les boucles, ses yeux luisaient comme des vairons dans la lumière. Les frères de Thor allaient avoir droit à une grasse matinée et à un repas copieux avant d'être envoyés à la Sélection avec les plus belles armes et la bénédiction de son père, alors que lui n'aurait même pas le droit de participer. Il avait une fois essayé de soulever la question avec son père. Ça s'était mal passé. Son père avait sommairement mis fin à la conversation et Thor n'avait pas réessayé. C'était injuste, voilà tout. Thor était déterminé à rejeter le destin que son père lui avait prévu. Au premier signe de la caravane royale, il rentrerait au pas de course, confronterait son père et, que ça lui plaise ou non, il se présenterait aux hommes du Roi. Il se soumettrait à la sélection avec les autres. Son père ne pourrait pas l'en empêcher. L'idée lui noua l'estomac. Le premier soleil monta plus haut et, quand le second soleil, vert menthe, commença à monter en ajoutant une couche de lumière au ciel violet, Thor les repéra. Il se tint droit, les poils dressés, électrisé. Là-bas, à l'horizon, apparut la silhouette à peine visible d'une calèche dont les roues envoyaient de la poussière dans le ciel. Son cœur se mit à battre plus vite quand une autre calèche apparut, puis une autre. Même d'ici, les voitures dorées brillaient aux soleils, comme des poissons argentés qui bondissaient hors de l'eau. Quand il compta douze calèches, il ne put plus attendre. Le cœur battant la chamade, oubliant son troupeau pour la première fois de sa vie, Thor se retourna et descendit maladroitement la colline, prêt à tout pour se faire connaître. * Thor prit à peine le temps de respirer quand il descendit les collines à toute vitesse, en traversant les arbres et en s'égratignant aux branches sans s'en préoccuper. Il atteint une clairière et vit son village qui s'étendait en dessous : c'était une tranquille ville de campagne remplie de maisons d'argile blanche à un étage et à toit de chaume. Il n'y avait que quelques dizaines de familles dans ce village. De la fumée sortait des cheminées, car la plupart des gens se levaient tôt pour préparer leur repas du matin. C'était un lieu idyllique, juste assez loin (une journée entière de cheval) de la Cour du Roi pour dissuader les passants. Rien qu'un village de paysans ordinaire au bord de l'Anneau, un simple engrenage dans la roue du Royaume de l'Ouest. Thor parcourut la dernière partie du trajet à toute vitesse, se rua dans la place du village en faisant voler la poussière sur son passage. Les poulets et les chiens se sortirent précipitamment de sa route, et une vieille femme accroupie devant sa maison et devant un chaudron d'eau bouillante le siffla. “Ralentis, mon garçon !” hurla-t-elle quand il passa à toute vitesse en envoyant de la poussière dans son feu. Cependant, Thor n'avait aucune intention de ralentir, ni pour elle, ni pour qui que ce soit. Il tourna dans une rue transversale, puis dans une autre en suivant les méandres qu'il connaissait par cœur, jusqu'à ce qu'il arrive à la maison. C'était une petite demeure quelconque comme toutes les autres, avec ses murs d'argile blanc et son toit de chaume angulaire. Comme dans la plupart de ces maisons, son unique pièce était séparée en deux : son père dormait d'un côté et ses trois frères de l'autre; à la différence de la plupart de ces maisons, celle-ci avait un petit poulailler à l'arrière et c'était là que Thor était forcé de dormir. Il avait commencé par dormir avec ses frères mais, avec le temps, ils avaient grandi, étaient devenus plus méchants et plus exclusifs et avaient ostensiblement refusé de lui faire de la place. Thor avait été vexé, mais maintenant, il appréciait d'avoir son propre espace et préférait ne pas avoir à subir leur présence. Pour lui, cela ne faisait que confirmer qu'il était exilé dans sa propre famille, ce qu'il avait longtemps su. Thor courut vers la porte d'entrée et se rua à l'intérieur sans s'arrêter. “Père !” cria-t-il en haletant. “L'Argent ! Ils arrivent !” Son père et ses trois frères étaient courbés sur la table en train de déjeuner, déjà habillés dans leurs plus beaux vêtements. A ses mots, ils se levèrent d'un bond, passèrent à toute vitesse à côté de lui en lui heurtant les épaules, coururent hors de la maison et dans la rue. Thor les suivit dehors et ils se mirent tous à scruter l'horizon. “Je ne vois personne”, répondit Drake, l'aîné, de sa voix grave. Il avait les épaules les plus larges, les cheveux coupés courts comme ceux de ses frères, les yeux marron et de fines lèvres désapprobatrices. Il regarda Thor d'un air renfrogné, comme d'habitude. “Moi non plus”, répondit Dross, qui n'avait qu'un an de moins que Drake et le défendait toujours. “Ils arrivent !” répondit Thor en criant. “Je le jure !” Son père se tourna vers lui et l'attrapa sévèrement par les épaules. “Et comment pourrais-tu le savoir ?” demanda-t-il d'un ton autoritaire. “Je les ai vus.” “Comment ? D'où ?” Thor hésita; son père le tenait. Il savait bien sûr que le seul endroit d'où Thor avait pu les repérer était le sommet de ce tertre. Maintenant, Thor ne savait plus comment réagir. “Je … je suis monté au tertre —” “Avec le troupeau ? Tu sais qu'il ne faut pas qu'il aille aussi loin.” “Mais aujourd'hui, c'était différent. Il fallait que je voie.” Son père lui lança un regard mauvais. “Rentre tout de suite, va chercher les épées de tes frères et cire les fourreaux pour qu'ils aient l'air le plus beau possible avant que les hommes du Roi n'arrivent.” Son père, qui en avait fini avec lui, se retourna vers ses frères, qui se tenaient tous dans la rue et regardaient au loin. “Pensez-vous qu'ils nous sélectionneront ?” demanda Durs, le cadet des trois, qui avait bien trois ans de plus que Thor. “Ils seraient idiots de ne pas le faire”, dit son père. “Ils manquent d'hommes cette année. Ils en ont sélectionné trop peu, ou alors, ils ne s'embêteraient pas à venir. Tenez-vous bien droits, tous les trois, levez le menton et dégagez la poitrine. Ne les regardez pas dans les yeux mais ne détournez pas non plus le regard. Soyez forts et confiants. Ne montrez aucune faiblesse. Si vous voulez être dans la Légion du Roi, vous devez vous comporter comme si vous y apparteniez déjà.”

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