Chapitre IV

521 Words

Chapitre IV Le transport continuait sa route à travers l'océan Indien. En bas, dans l'hôpital flottant, il y avait encore des misères enfermées. Sur le pont, on ne voyait qu'insouciance, santé et jeunesse. Alentour, sur la mer, une vraie fête d'air pur et de soleil. Par ces beaux temps d'alizés, les matelots, étendus à l'ombre des voiles, s'amusaient avec leurs perruches, à les faire courir. (Dans ce Singapour d'où ils venaient, on vend aux marins qui passent toute sorte de bêtes apprivoisées.) Ils avaient tous choisi des bébés de perruches, ayant de petits airs enfantins sur leurs figures d'oiseau; pas encore de queue, mais déjà vertes, oh! d'un vert admirable. Les papas et les mamans avaient été verts; alors elles, toutes petites, avaient hérité inconsciemment de cette couleur-là, pos

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