A ces mots il sortit de l’appartement. Cependant le comte était rentré dans la chambre à coucher pour prendre congé à la hâte de l’aimable comtesse, quoique osant à peine s’exposer à entendre de nouveau une demande qu’il lui coûtait de refuser, mais que la conversation qu’il venait d’avoir avec son premier écuyer l’avait déterminé à ne pas accepter. Il la trouva revêtue d’une simarre de soie blanche doublée de fourrure, son petit pied introduit à la hâte dans d’élégantes pantoufles, sans s’être donné le temps de mettre ses bas, ses longs cheveux s’échappant de sa coiffe de nuit, et presque sans autre parure que ses charmes, que semblait rehausser encore le chagrin d’une séparation prochaine. – Adieu, Amy, adieu, mon amour, lui dit le comte pouvant à peine s’arracher à ses embrassemens,