Dance with love - Tome 2

Dance with love - Tome 2

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Dans l'espoir d'une nouvelle vie, Sara s'envole pour New York et devient professeure de danse. Noah viendra-t-il la rejoindre ?

Tout a changé et s’est trouvé bousculé entre Noah et Sara. Cette dernière prend une décision qu’elle pense être la meilleure pour sa vie. Leur quotidien vire à cent quatre-vingts degrés et crée un mal-être chez chacun d’eux. Malgré cela, la danse et la musique s’en mêlent, tout les rappelle l’un à l’autre. Pour surmonter les embûches semées sur leur chemin, ils devront apprendre à se confier, à se faire confiance et se révéler. Y arriveront-ils ? Un happy-end est-il possible ? Sauront-ils construire leur monde ensemble ?

Découvrez sans plus attendre le tome 2 passionnant et passionné de cette incroyable histoire d'amour et de danse !

EXTRAIT

Je n’aurais jamais pensé devenir enseignante, mais lorsque la proposition m’a été faite je n’ai pas pu refuser malgré une certaine hésitation au départ. Cependant, chaque jour je me demande si j’ai fait le bon choix.

Quand Madame Fletcher m’a appelée, j’étais totalement anéantie par ce qu’il venait de se passer. J’entends encore les mots durs de Noah et ils me font toujours aussi mal... Mes plaies sont toujours à vif et ont du mal à cicatriser.

Au téléphone, j’ai essayé de cacher ma douleur et je pense avoir plutôt bien réussi, car Margaret ne s’est doutée de rien. Elle m’a demandé si j’étais disponible pour un café et j’ai accepté. Elle voulait me parler de sa fameuse proposition et tenait à le faire en direct et non à travers un combiné. Même si je n’étais pas en état, la curiosité a pris le dessus et l’heure d’après, je me trouvais devant mon ancienne prof de classique. Elle portait un tel sourire que j’en avais envie de vomir. Elle paraissait tellement heureuse alors que moi, la noirceur envahissait mon âme et je souffrais. J’ai dû plus d’une fois prendre sur moi pour ne pas m’effondrer devant elle, mais j’ai tenu bon jusqu’à ce que je sois rentrée à mon appartement.

CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE

Waouh ce tome est vraiment à la hauteur de mes espérances et même plus [...] ce tome est riche en émotion, rebondissements qui vous feront passer du rire aux larmes, de l’amour à la haine… mais tout cela en vous emportant dans cette merveilleuse histoire. - Blog Lectures à Flo(ts)

Wouahh, dans ce second tome qui est tout simplement une merveille, un bijou,une pépite, c'est la première fois que je suis autant émue, sans voix surtout par cette fin. - Elo-26, Booknode

À PROPOS DE L'AUTEURE

Haley Riles, jeune étudiante en droit de 19 ans, est une grande passionnée de danse depuis toujours. Elle aime lire depuis son plus jeune âge, mais elle a connu une renaissance livresque en découvrant la trilogie Cinquante nuances de Grey. C’est par pur hasard qu’elle a découvert w*****d. Elle a décidé de s’y diriger pour découvrir de jeunes talents et s’évader. Cette plateforme lui a permis de rencontrer des personnes fabuleuses, désormais importantes dans sa vie et qui l’ont poussée vers la voie de l’écriture. D’abord hésitante, elle a fini par succomber à la tentation il y a moins d’un an en combinant son adoration pour la danse et la lecture. Sa première saga est née suite au besoin de coucher des mots sur le papier. Elle ne s’attendait en aucun cas à ce que cela prenne une telle ampleur. Un soutien énorme s’est réalisé tout autour d’elle, ce qui lui a donné l’envie de continuer l’écriture et de remercier tous ceux qui croient en elle.

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Couvertures-1
Romance Éditions « Arts En Mots » Illustration graphique : © Tinkerbell Design À toi, Chloé. Merci pour ton amitié et ton soutien sans faille. Je t’aime ma chérie. « Croire en ses rêves, c’est la petite voix qui vous chuchote “peut-être” quand le monde entier semble vous crie “c’est impossible” » Auteur Inconnu Chapitre 1 Runnin’ (Lose It All), Beyoncé feat Arrow Benjamin Sara Malia, accroche-toi bien à la barre et mets tes pieds en deuxième. Elle tire la langue tout en se forçant à prendre la bonne position. En voyant qu’elle n’y arrive pas, je m’approche de cette petite puce de cinq ans pour l’aider. — Colle bien tes talons et mets tes pieds en dehors. Voilà, comme ça c’est parfait ! Tu vois, tu peux y arriver. Un sourire triomphant vient étirer ses joues. Mon dieu, que j’aime voir tous ces loulous avec cette fierté sur le visage lorsqu’ils arrivent à faire les mouvements demandés. Je me replace à la barre face à eux pour qu’ils puissent me prendre comme modèle. — Maintenant, vous allez rester dans cette même position tout en fléchissant légèrement les genoux pour faire un plié. Je m’active à la tâche et vois tous mes apprentis danseurs m’imiter. — Will, garde le dos bien droit et regarde-moi. C’est ça ! Maintenant, revenez en deuxième position. Et on recommence. Plié, tendu, plié, tendu et grand plié. Vous pliez les deux jambes en dehors jusqu’au sol. On reste quelques secondes et on revient dans la position de départ. Tous mes élèves sont assidus et m’écoutent avec la plus grande des attentions. Les voir si concentrés me fait plaisir et je me dis que si c’est le cas, c’est que je dois bien faire mon travail. — Bravo les enfants, c’est fini pour aujourd’hui. Allez tous au centre de la pièce et formez un cercle. On va s’étirer avant que vous ne retrouviez vos parents. Pendant plusieurs minutes, ils détendent leurs muscles pour ne pas avoir de courbatures avant de se diriger vers leurs mamans. — Au revoir, Sara ! — À la semaine prochaine, les enfants. Une fois tout ce petit monde parti, je m’affale sur une chaise, enlève mes pointes avec hâte et masse mes orteils avec minutie. Ça fait maintenant un bon mois et demi que je donne des cours de classique, mais la douleur irradiée dans mes pieds est toujours présente. Certes moins qu’au début, mais elle est encore là. Je n’ai qu’une envie : plonger dans un bon bain chaud et dégourdir mes muscles, mais avant ça je vais me faire mon petit plaisir de la journée. Après chaque cours que je donne, Madame Fletcher me laisse disposer des lieux pour que je puisse danser. Généralement, je reste de trente minutes à une heure, tout dépend de mes envies et de mon humeur. Mais il ne faut pas se le cacher, je reste le plus souvent une heure pour faire abstraction du monde extérieur, de mon quotidien, de mes problèmes. J’aimerais y rester plus longtemps, mais Margaret me laisse déjà du rabe avant de fermer la Fletcher School, alors je ne vais pas faire ma difficile et prendre ce qu’on m’offre. Je fais pulser les enceintes sur Runnin’ de Naughty Boy, Beyoncé et Arrow Benjamin. Depuis que je suis ici, je danse toujours sur cette chanson, je n’arrive pas à m’en détacher. Elle est comme ancrée en moi, j’ai l’impression qu’elle me parle. Elle fait tellement écho à ma vie, j’ai le sentiment qu’elle a été écrite pour moi. Durant ces soixante minutes, je me défoule, me libère, je danse encore et encore sur les mêmes notes sans jamais me fatiguer. Je réalise une course contre la montre pour savoir qui s’éteindra en premier, mais ce n’est pas moi. C’est toujours la musique qui s’épuise en premier alors je la fais renaître à chaque fois. Elle et moi, nous nous occupons l’une de l’autre. Avec ces sonorités, la musique chasse mes pensées obscures qui ne me quittent pas sauf quand je danse. Et moi, je fais vivre ses notes d’une tout autre manière en lui donnant peau neuve. Chaque jour, j’essaie de retranscrire à travers mes mouvements ce qu’elle souhaite faire passer comme message. Chaque jour, un nouvel enchaînement vient compléter le précédent. Chaque jour, je fais en sorte d’oublier ma vie… Mon temps imparti écoulé, je file sous la douche. Bien que les vapeurs chaudes me fassent du bien, je sais qu’une fois chez moi, je prendrai un bon bain brûlant accompagné d’un verre de vin et de Repousse-Moi1, mon coup de cœur livresque, afin de décompresser. Je sors de l’école et immédiatement, le soleil vient caresser et réchauffer ma peau. Nous sommes en fin d’après-midi, mais en cette chaleur estivale, il est agréable de sortir sans être étouffés. Bien que les cours de danse que je donne se déroulent dans une salle climatisée, il m’est toujours difficile de partir à quatorze heures de chez moi pour aller danser. Je ne me plains pas, je préfère ça à la pluie ou la neige. Et puis, ma peau a pris une teinte halée qui fait ressortir mes yeux verts, j’ai presque le sentiment d’être en vacances. Si je pouvais porter ce bronzage toute l’année j’en serais plus que satisfaite. Je décide de profiter de ce merveilleux temps en prenant un thé glacé à la terrasse du Starbucks du coin. Comme souvent, je pars dans mes pensées et ressasse ces dernières semaines. Je n’aurais jamais pensé devenir enseignante, mais lorsque la proposition m’a été faite je n’ai pas pu refuser malgré une certaine hésitation au départ. Cependant, chaque jour je me demande si j’ai fait le bon choix. Quand Madame Fletcher m’a appelée, j’étais totalement anéantie par ce qu’il venait de se passer. J’entends encore les mots durs de Noah et ils me font toujours aussi mal… Mes plaies sont toujours à vif et ont du mal à cicatriser. Au téléphone, j’ai essayé de cacher ma douleur et je pense avoir plutôt bien réussi, car Margaret ne s’est doutée de rien. Elle m’a demandé si j’étais disponible pour un café et j’ai accepté. Elle voulait me parler de sa fameuse proposition et tenait à le faire en direct et non à travers un combiné. Même si je n’étais pas en état, la curiosité a pris le dessus et l’heure d’après, je me trouvais devant mon ancienne prof de classique. Elle portait un tel sourire que j’en avais envie de vomir. Elle paraissait tellement heureuse alors que moi, la noirceur envahissait mon âme et je souffrais. J’ai dû plus d’une fois prendre sur moi pour ne pas m’effondrer devant elle, mais j’ai tenu bon jusqu’à tant que je sois rentrée à mon appartement. Nous avons discuté durant deux bonnes heures de ce qu’il s’est passé en huit ans dans nos vies respectives avant d’en venir au fait. Elle m’a annoncé avoir un poste pour moi et qu’en me voyant danser au concert de Noah, qu’elle ne voulait le donner à personne d’autre. J’ai d’abord été surprise, car je ne m’y attendais pas du tout, et je lui ai aussi dit que j’avais des engagements, que je ne pouvais pas tout abandonner. Elle m’a alors répondu qu’elle attendrait le temps qu’il faudra, mais qu’elle voulait me compter parmi les professeurs de son école de danse, la Fletcher School. Selon elle, je peux apporter énormément de choses à ses élèves et qu’elle avait déjà repéré mon potentiel au conservatoire. Elle m’a demandé de ne pas lui répondre tout de suite, de prendre le temps de réfléchir. C’est le cerveau embué de questions que je suis rentrée chez moi. Une fois dans mon cocon, j’ai pesé le pour et le contre. Je me suis dit que c’était totalement dingue, que la vie nous réserve parfois de belles surprises. Même si cette offre était plus qu’alléchante, mon choix était déjà en partie fait. Je ne pouvais pas tout plaquer pour devenir prof de danse, il fallait au moins que j’attende la fin de la tournée et j’aviserais par la suite. Mais, ce qu’il s’était passé avec Noah m’était revenu en pleine face, tel un boomerang, et dans la seconde qui a suivi, je n’étais plus sûre de rien. J’ai erré dans mon appartement, fait les cent pas, tout en ayant l’espoir d’avoir un signe pour me guider. J’ai attendu un appel de Noah dans lequel il se serait excusé et m’aurait dit me vouloir à ses côtés, mais rien… Et là, ça a été le déclic. J’ai appelé Margaret, je lui ai dit vouloir commencer dès que possible. À cet instant, je ne savais pas si je faisais le bon choix, d’ailleurs je ne le sais toujours pas, mais je crois que j’en avais besoin et que c’est toujours le cas aujourd’hui. Il fallait que je m’éloigne, que je prenne du recul, je devais fuir… Et c’est comme ça que j’ai quitté Paris en prenant le premier vol en partance pour New York. J’ai abandonné ma ville natale sans prévenir personne, c’est une fois sur le sol américain que j’ai appelé ma sœur pour lui dire. Je savais qu’en prévenant quelqu’un, on m’en empêcherait et je ne le voulais pas ! Je voulais qu’on me laisse vivre ma vie, qu’on me laisse partir. Durant les huit heures de vol, je n’ai cessé de pleurer. Les seuls moments d’accalmie étaient lors de mon sommeil, mais il ne durait pas longtemps, car ma chienne de vie n’était jamais bien loin pour me rappeler la cause de mon départ. Je revivais ma dispute avec Noah et elle était tout aussi violente. Et depuis, chaque nuit je fais le même cauchemar. Je ressasse cette journée qui est gravée au fer rouge dans mon cœur et mon esprit, et ça me détruit à petit feu. Je dors peu et mon corps commence à le ressentir. Des cernes ornent mes yeux, mes joues se font plus creuses, mais je n’y peux rien. Mon métabolisme a beau me faire comprendre que je ne vais pas bien, ma tête ne veut pas l’entendre. J’aimerais tellement avoir une, rien qu’une nuit sans avoir à me réveiller en sursaut, sans avoir à sécher mes larmes. Noah me manque plus que je ne l’aurais imaginé. Même s’il a merdé, j’essaie de lui trouver des excuses sans pour autant y parvenir et ça me bouffe. En partant, j’ai laissé mon cœur à l’aéroport et son amour pour moi. J’ai préféré me dire qu’il ne ressentait plus rien pour m’avoir parlé de cette façon, mais rester dans l’incertitude est ce qu’il y a de pire. J’ai balayé ma vie du revers de la main pour en commencer une nouvelle plus agréable, du moins je l’espérais, car ce n’était que pure illusion. Mes démons me pourchassent, ils ne sont pas restés de l’autre côté de l’Atlantique. Je tourne et retourne la situation dans tous les sens, pour comprendre pourquoi il n’a rien voulu me dire. Pourquoi cette date du 5 juin le touche autant. Pourquoi il a réagi avec une telle violence lorsque j’ai évoqué cette Mia, mais je n’ai pas les réponses et je ne les aurais certainement jamais. Ma vie est désormais à New York. Ce qui me maintient la tête hors de l’eau, c’est de m’être éloignée de tout ça et surtout la danse. Je savais que danser était plus un besoin vital qu’une passion, mais là, je me rends compte que c’est bien plus que ça. C’est ce qui me permet de respirer, d’être toujours de ce monde. En réfléchissant un peu, je pense que c’est mon instinct de survie qui m’a poussée à accepter ce job. Il sait de quoi j’ai besoin et que mon moteur est la danse. Dans un sens, si j’avais refusé cette offre je m’en serais voulu. Margaret a fondé la Fletcher School avec son mari, d’ailleurs je ne savais pas que lui aussi dansait avant qu’elle ne me le dise. Mon ancien professeur a une très bonne réputation, et n’a donc eu aucun mal à créer cette école dans la ville qui ne dort jamais il y a maintenant sept ans. Les élèves ont très vite afflué pour recevoir des cours de classique, contemporain, modern jazz, hip-hop, danse de salon et j’en passe. Ce couple a su s’entourer des meilleurs pour transmettre aux différents inscrits qu’ils soient jeunes ou moins jeunes leur savoir. Madame Fletcher sait que je suis une touche à tout, parfois je passe des pointes aux baskets ou encore, de mes pieds nus aux talons dans la même journée et je crois que c’est ce qui me plaît. J’adore jouer différents personnages, différentes émotions, différentes sensations. Je peux être qui je veux quand je veux, passer du rire aux larmes sans que l’on me demande pourquoi. Je peux cacher celle que je suis vraiment, porter ce masque d’invisibilité et faire comme si j’étais invincible alors que je peux m’effondrer à tout moment. En me faisant passer pour celle que je ne suis pas, je me sens plus forte. Mais le retour à la réalité est d’autant plus v*****t… Chaque jour, lorsque je descends les marches de l’école, celles qui me séparent du monde réel, je sens le poids de mes problèmes, de mes angoisses, de ma vie parisienne revenir peser sur mes épaules. Même si ici je n’ai pas à me soucier des paparazzis, de tout ce qui peut être dit sur moi, la petite « frenchie » que je suis doit continuer à se battre. Je sais que ce n’est pas en fuyant, en partant vivre aux États-Unis que tous mes soucis vont s’envoler, mais j’ai choisi la facilité pour ne pas affronter la dureté de mon monde au quotidien. Et même si ma famille et mes amis me manquent, je pense être capable de me reconstruire avec le temps. Ça prendra le nombre d’années qu’il faudra, mais je veux y arriver, pour moi.

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