Chapitre 6

2890 Words
L'aube se lève et Esmerald se lève excitée après la dure mais amusante journée d'hier, elle va à la douche et reçoit un message de Bella qu'elle lui souhaite une bonne journée et lui envoie un b****r, elle envoie un message disant qu'elle l'aime et veut le même alors elle va prendre son petit déjeuner et trouve son père en train de finir de préparer la nourriture à la va-vite, ils parlent un peu de choses insignifiantes et elle finira de se préparer pour sortir, quand elle quitte sa maison elle a peur avec Bonnie qui l'attend une moto à votre porte. - Que faites-vous ici? Esmerald demande ne pas comprendre ce qui se passe. - Je t'attendais, j'ai besoin de te parler en privé, je te promets que dès que nous aurons fini de parler, je t'emmènerai à l'école en toute sécurité et à l'heure. Bonnie parle d'un ton sérieux, ce qui inquiète Esmerald. – Bon alors, mais pas de trucs fous sur le vélo, j'ai failli mourir la dernière fois. Esmerald nerveuse et effrayée de ce que Bonnie aurait à dire. – Bon, allons-y, je connais un endroit, on pourra y parler plus en privé, même avec autant de monde autour. Dit Bonnie faisant du vélo et tendant le casque de rechange à Esmerald qui monte, mais devient tout rouge quand elle sent les cheveux de la fille et essaie de s'appuyer sur le vélo pour ne pas mettre ses mains sur la taille de Bonnie. - Je pense que tu ferais mieux de t'accrocher à moi comme tu l'as fait l'autre fois ou tu finiras par tomber de vélo. Bonnie serait et inquiète pour la sécurité de la fille. Esmerald accepte alors les conseils de la fille, mais essaie d'enrouler soigneusement ses mains autour de la taille de la fille, essayant d'agir avec autant de respect que possible, mais lorsque le vélo casse, le démarreur jette Esmerald contre le dos de Bonnie et Esmerald finit par la serrer dans ses bras. la taille de la fille et appuyé contre elle. Le voyage continue et sur la façon dont Esmerald essaie d'agir avec respect, mais elle ne peut pas sortir de son esprit l'odeur de fraise des cheveux de la fille et la fermeté de son corps, inconsciemment elle commence à penser au b****r qui a été volé par elle et la douceur de ses lèvres quand elles étaient touchées par les siennes. Quand Esmerald était presque perdu dans ses sens, le vélo a ralenti et Esmerald s'est retrouvé sur le parking d'une place près de la périphérie de la ville, un endroit plus humble mais complètement résidentiel, il était possible de voir les habitants marcher, faire de l'exercice et certaines filles dans la cour de récréation s'occupant de très jeunes enfants en dehors de l'âge scolaire. – Où est cette Bonnie ? demande Esmerald avec admiration pour l'endroit, c'était complètement différent de mon quartier, Esmerald descend du vélo et enlève son casque puis s'appuie contre un mur dans le parc. – C'est la ville hors de portée de ces riches gâtés qui pensent posséder la ville, c'est dans ce quartier que je suis né et que j'ai grandi. Bonnie descend du vélo puis retire son casque. – C'est un endroit vraiment beau et paisible j'aimerais venir ici d'autres fois, peut-être présenter cet endroit à mon père il aime les endroits calmes comme celui-ci, vous savez, nous venons d'une petite ville, il y a très semblable à cette partie de ville. Esmerald regarde autour d'elle. – Sans blague, j'ai été gentil avec toi hier, mais j'ai entendu les filles parler, alors ne sois pas stupide et ne pense pas que nous sommes pareils, tu es nouveau en ville, mais tu n'es qu'une fille riche comme tous, ô qui t'a parlé de moi ? Bonnie a l'air en colère et triste. - Je ne sais pas de quoi tu parles je n'ai rien entendu de toi et même si je t'avais entendu je t'ai rencontré hier comment pourrais-je savoir si c'était vrai sans te le demander ? Emeraude confuse par la situation. Bonnie ouvre sa veste et l'ouvre, puis desserre son chemisier et s'approche d'Esmerald laissant la fille très nerveuse, Esmerald essaie d'être sérieuse, mais ses yeux descendent le cou de Bonnie et se dirigent vers ses seins presque montrés. – Arrête de te moquer de moi je les ai entendu dire que tu jouais juste avec moi, d'abord tu t'arrêtes de nulle part devant ma maison et regarde mon corps et ensuite tu continues à te moquer de moi dans mon dos, non ? Si tu veux tellement alors prends-le, fais ce que tu veux avec moi puis rejoins tes petits amis pour te moquer de moi, pour te moquer du monstre de l'école, comme ils le font toujours, comme Scarlet l'a fait, viens m'humilier comme eux , voilà le monstre, la fille de la folle et du meurtrier, voilà la pauvre fille ! C'est ce qu'ils disent tous, ils pensent tous que je suis nul et veulent me voir sortir de cet endroit. Bonnie dégoûtée et désolée assise par terre, même avec tout le bruit qu'elle fait, le son ne semble pas briser le silence et le calme de l'endroit les laissant en toute intimité. – Écoute, je ne sais vraiment pas de quoi tu parles, quant à Scarlet on étudie dans la même pièce, mais elle y va avec Lucrecia et ses amis, je ne m'entends pas avec eux, lors de mon premier jour d'école ils ont essayé de me faire être un paillasson de plus pour elle et j'ai refusé, quoi que vous les entendiez dire, cela n'a rien à voir avec ce que je pense, je le jure. – Si c'est vrai, alors pourquoi as-tu continué à me regarder comme ça ce jour-là ? demande Bonnie en pleurant presque. – Écoute, promets-moi de ne pas se moquer de ma tête ou de le dire à personne ? Esmerald assise à côté de la fille et la regardant dans les yeux. – Je n'ai pas d'amis dans cette école, je n'aurais personne à qui en parler. Bonnie regarde dans les yeux d'Esmerald, la rendant encore plus rouge. - C'est un peu embarrassant de le dire comme ça, s'il vous plaît ne vous méprenez pas, mais j'ai commencé une relation à l'instant, ma première relation, mais cette personne est loin, plus loin que je ne voudrais ou ne pourrais supporter, notre relation est d'être complètement au téléphone et je ne sais pas quand je pourrai la voir, nous ne nous sommes jamais touchés, nous ne nous sommes embrassés qu'une seule fois dans nos adieux, même si nous étions très proches depuis que nous étions petits. Vous êtes très différents les gars, mais d'une certaine manière vous me faites penser à elle, à part ça quand j'ai vu son corps ce jour-là... Désolé, oh mon dieu quel dommage... C'est bon, regarde quand je t'ai vu ce jour-là je voulais continuer à chercher, je voulais te toucher, je ne faisais que passer et si je n'avais pas cédé à la tentation tu ne m'aurais même pas vu et rien de tout ça ne serait arrivé, je ne t'aurais pas connu, mais je Je n'ai pas pu résister ce n'est pas facile pour moi, même maintenant je suis ici tout nerveux ne sachant pas quoi faire tu ne sais pas combien cela me pèse sur la tête et regarde que ces jours-ci ma vie a basculé. Esmerald encore plus rouge et essayant de détourner le regard. – Tu veux savoir, tu étais tellement sincère que j'y ai même cru, bon sang ça me met un peu gêné maintenant. Bonnie devient complètement rouge. – Bon écoute, tu n'es pas obligé de me le dire si tu ne veux pas, mais c'est quoi cette histoire de filles qui te traitent de monstre ? Désolé pour la question. Esmerald parle en essayant de mieux comprendre la situation. – Mes parents et moi vivions dans ce quartier il y a quelques années, comme je l'ai dit, j'étais né ici, mais ma mère avait des problèmes de santé et ils se sont aggravés avec le temps, mon père était pilote de course et a toujours été un mécanicien célèbre , nous avions beaucoup de conditions financières, mais la situation de ma mère s'est aggravée, elle était complètement perdue, elle ne nous reconnaissait plus, elle n'arrêtait pas de dire des bêtises et était toujours terrifiée, un jour nous avons dû l'hospitaliser, mais ça n'a pas marché t aide, dans quelques jours il n'existait plus rien de ma mère dans cette femme, elle était complètement catatonique, mon père l'aimait trop et avec le temps il a quitté les courses, il a juste commencé à travailler comme mécanicien, c'est à ce moment-là nous avons déménagé dans cette maison, elle était un cadeau de M. Drummond l'employeur de mon père, mais mon père est devenu de pire en pire, il n'a pas arrêté de boire et est rentré ivre, il m'a à peine parlé, mon père qui était un héros à moi avant, qui m'a toujours tout appris, maintenant il ne me parlait même plus. Un jour j'étais fatigué et j'ai essayé de le forcer à me parler, il m'a frappé, à ce moment il ne lui ressemblait plus et en me frappant il m'a dit que j'étais inutile et que quelqu'un d'autre que ma mère était juste un fardeau devant moi. Le lendemain, j'ai essayé de lui faire manger quelque chose, mais il m'a jeté la nourriture au visage puis m'a frappé, il a souri en faisant cela, après cela les coups sont devenus fréquents, même quand je me cachais, il cherchait que je le frappe moi, il a ri de me voir pleurer, le mien de sourire quand il m'a fait pleurer. – Veut horrible ! Esmerald parle horrifié. – Je me suis rendu compte alors que plus il me frappait plus il allait mieux, il a même commencé à diminuer avec la boisson et il m'appelait par mon nom, si je voyais mon père heureux j'aurais passé ma vie à le battre heureux, je ne sentais plus les coups, je crois que j'aimais ça, mais un jour il est revenu très saoul, il a fini par tomber sur le trottoir, je l'ai fait rentrer, mais un inconnu nous a suivi, a poussé mon père à terre et m'a jeté dessus le canapé j'ai eu du mal à essayer de me défendre et il a commencé à me frapper, j'ai arrêté de réagir, mais il ne voulait pas seulement me frapper, contrairement à mon père il en voulait plus, il a déchiré mes vêtements et était sur le point de me maltraiter, mais mon père réalisé ce qui se passait, dans son ivresse et sa folie il y avait encore un peu de mon vieux père à ce moment-là, il a sauté sur le voyou et l'a jeté à terre, mais le voyou l'a frappé et l'a jeté, il a ensuite couru, le voyou a souri et est venu vers moi en le traitant de lâche et en disant que j'allais finir ce qui avait commencé avec moi, je n'avais plus la force pour rien, je voulais juste que ça s'arrête vite, c'est là que mon père est arrivé avec une clé à la main et a frappé le bandit en plein visage, il est tombé au sol et mon père a commencé à frapper, il l'a frappé jusqu'à ce qu'il tue l'homme , puis il m'a regardé et m'a vu complètement blessé, s'est souvenu de tous les coups qu'il m'avait donnés et s'est mis à pleurer, est tombé à genoux et m'a supplié de me pardonner. – Lui as-tu pardonné ? Question d'Esmerald en détresse. – À ce moment-là, j'ai réalisé que j'avais retrouvé mon vieux père, il était revenu de l'obscurité, quand la police est arrivée peu importe combien nous avons expliqué, ils ne pouvaient voir mon père que comme l'homme qui a tué quelqu'un, peu importe ce que cet homme a fait ou ce qu'il voulait me faire, pour la justice il n'y a eu qu'une seule victime et elle a été défigurée et froide sur le sol de mon salon, mon père m'a de nouveau été enlevé et reconnu coupable de meurtre, a été condamné à la prison pour trente-cinq ans, vingt s'il se comporte bien, je suis allé en famille d'accueil. - Mais quand ton père sortira de prison, il pourra rester avec toi, n'est-ce pas ? Esmerald demande mal avec la situation. - Non, il a été considéré comme v*****t et inapproprié pour élever un enfant, ma garde appartient actuellement à l'État, car ma mère est considérée comme incapable, je me suis enfuie du foyer d'accueil, ils ne m'ont pas bien traité, ils m'ont forcé à travailler comme une bonne et appelé la fille d'un meurtrier. J'ai commencé à vivre caché dans la maison qui appartenait à mon père, jusqu'à ce que M. Drummond le découvre, il lui a confié ma garde temporaire et m'a permis de vivre dans la maison, il dépose de l'argent dans un compte bancaire pour que je survive. dit que c'est une dette qu'il a envers mon père en tant qu'amis de longue date, sa fille Scarlet a commencé à jouer avec moi, elle est devenue ma meilleure amie, un jour elle m'a dit que j'étais belle et a essayé de m'embrasser, je lui ai laissé voir qu'elle n'avait aucun problème gentille avec moi et elle est aussi très belle, je l'aimais bien. - Wow... Parle Esmerald en entendant la triste histoire de la vie de Bonnie. – Nous avons commencé à sortir ensemble et nous étions très heureux, jusqu'à ce que nous commencions à étudier dans la même école, personne ne connaissait mon passé donc tout le monde était gentil avec moi, mais Scarlet a commencé à agir bizarrement, elle a commencé à me traiter mal, essayant de m'humilier, euh Le le jour où je suis arrivé à l'école tout le monde se moquait de moi, c'est là que les rumeurs ont commencé, les gens ont commencé à dire que je vivais des aumônes de la famille Drummond et que je ne sortais pas avec Scarlet, j'étais son esclave, une sorte de bonne qui faisait de tout ce qu'elle voulait, ils ont commencé à inventer des mensonges sur moi, à m'appeler la fille d'un fou et d'un meurtrier, enfin ils ont commencé à m'appeler un monstre partout où j'allais et à chuchoter jusqu'à ce qu'un jour Scarlet dise qu'elle me détestait et ne voulait pas à que je lui ai parlé plus, que j'étais la fille d'une folle avec un meurtrier, rien de tout cela ne pouvait faire et je devais rester loin d'elle, j'ai commencé à sauter des cours et à frapper les gens qui parlaient de moi, mais il y avait tellement beaucoup, je ne savais pas quoi faire, jusqu'à ce qu'un jour J'ai entendu Lucrecia parler mal de moi et je me suis disputé avec elle, elle a jeté ma nourriture par terre au milieu de la cafétéria et a dit qu'une s****e comme moi devrait manger par terre, Scarlet a tout vu et n'a rien dit, je ne pouvais pas retiens-le et m'a donné un coup de poing au visage de cette g***e. J'ai frappé si fort que Lucrecia a eu besoin d'une chirurgie plastique. – Bravo pour elle, cette fille est un serpent, elle méritait pire. Esmerald parle avec dégoût. – Le directeur de l'école n'a pas pu m'expulser car j'étais là pour rendre service à M. Drummond, donc j'ai été seulement suspendu, mais j'ai échoué l'année, j'ai décidé de disparaître de cette école pendant un an, je suis revenu cette année, ça C'était mon premier jour normalement et j'ai pensé que c'était peut-être juste une gentille fille qui voulait me rencontrer. C'est pourquoi je t'ai donné le b****r, mais j'ai écouté ce que les filles ont dit, parce que Lucrecia n'oubliera jamais ce que je lui ai fait. Parle Bonnie complètement désolé. – Je ne savais vraiment pas, hé ça a dû être difficile de traverser tout ça seul, écoute je ne te laisse plus seul dans cette obscurité, je veux être ton ami à partir de maintenant, n'est-ce pas ? Esmerald parle alors qu'elle serre Bonnie dans ses bras. – Veux-tu vraiment être mon ami ? Bonnie essuyant ses larmes. – Meilleurs amis à partir de maintenant, d'accord ? Esmerald se leva et tendit la main à la fille. – D'accord, mais je te dirai que je suis ennuyeux. Bonnie souriant et essayant d'arrêter de pleurer. – Et si tu allais dîner chez moi aujourd'hui ? Tu peux passer la nuit chez moi et on peut parler pour que tu ne sois pas seul et ça ? Question d'Esmerald. - Si ce n'est pas trop compliqué, ton père ne pensera pas que c'est mal pour toi de prendre un inconnu pour la nuit ? Bonnie demande ne pas vouloir déranger. - Rien qu'il n'aimera savoir que je me suis fait un ami ici, je sais qu'il était inquiet à ce sujet. Eh bien, allons à l'école avant d'être en retard et le soir, voyons-nous à la maison d'accord ? Parle Esmerald – D'accord, mais accrochez-vous bien qu'on va courir. Bonnie fait du vélo et ajuste le gant.
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