Prologue.
- tu es sûre de vraiment vouloir le faire ?
- sûre et certaine, ils doivent payer pour chaques souffrances, chaques larmes que j'ai versées.
- très bien alors, allons y.
Elle avait perdu son humanité depuis bien longtemps.
Comment cette jeune adoléscente de l'époque a pu tant changer ? Elle n'était plus la jeune fille naïve et innoncente, mais comment et pourquoi ? Cela remonte à sa dernière année de lycée où elle avait rencontré ce beau et séduisant jeune homme...
qui lui a redonné espoir en la vie. Mais qui malheureusement lui a aussi brisé le coeur à tout jamais...
5 ans plus tôt...
Je ne veux plus jamais te revoir, sale conne, tu croyais vraiment un seul instant que tu m'intéressais ? Dit-il avec un sourire mesquin sur ses lèvres sensuelles qui ne mennaient qu'au péché et à la perdition, mais qui aussi vous emmenaient au paradis.
Je me souvins subitement de cette chanson de Julia Michaels, Heaven.
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Et malheureusement pour moi, l'homme qui est de dos devant moi est de la seconde catégorie.
Quand Brian les avait dites, j'avais d'abord cru que ses paroles étaient une blague de mauvais goût, puis il s'était retourné, et il m'avait regardée de ses yeux bruns à en faire damner une sainte, il m'avait regardée avec un tel mépris que j'en avais eu des frissons dans tout le corps, alors que nous venions de partager la nuit la plus merveilleuse que je n'ai jamais eue, je compris tout de suite que j'étais à un point de non retour, j'aurais voulu remonter le temps pour réparer l'immense erreur que je venais de commettre.
Tu t'es faite avoir comme une conne ma belle. La vie n'est pas toujours rose, il s'est joué de toi.
Une larme avait dégouliné sur ma joue. Je savais pourtant que je n'aurais jamais dû tomber amoureuse de lui, mais mes sentiments avaient pris le dessus et voilà où j'en étais maintenant, juste des regrets pour me consoler.
Je leva les yeux vers lui et y lut pendant un bref instant de la peine.
T'es pathétique ma belle, tu crois vraiment qu'il regrette ce qu'il vient de dire, réveille toi bon sang ! Il ne t'a jamais aimée et jamais il ne t'aimera.
mais tout de suite après, ses yeux qui autrefois ne me montraient que de l'amour, me regardaient maintenant avec dégoût et mépris, je n'avais été qu'un jeu pour lui, et maintenant qu'il est arrivé à son but, il me chassait de sa vie comme si de rien n'était. Il sortit de la chambre pour me laisser en plan.
Je faillis perdre l'équilibre et décida de m'asseoir à même le sol, ne contrôlant plus mon corps. J'y avais tellement cru que c'en est presque pathétique.
Vraiment comme une conne...
10 mois plus tôt.
Je ferma les yeux pour calmer mon cœur qui battait toujours la chamade.
Une nouvelle année scolaire, ma dernière année de lycée aussi. Trop bien ! Pensais-je ironiquement.
L'idée d'une nouvelle année ne m'enchantait pas vraiment.
Je suis l'une des filles les plus banales qu'on peut rencontrer sur cette terre, mais au risque de vous décevoir, je suis aussi l'une des filles les plus détestée et méprisée du lycée, vous me demanderez sûrement pourquoi ? Et bien ça, je n'en sais strictement rien, mais chaque année, je devais faire face à des moqueries et à des blagues pas franchement... Hilarantes. Allez ma belle, tu ne vas pas te décourager pour si peu, c'est ta dernière année de lycée, donc il faut en profiter au max.
Je respira un bon coup puis rouvra les yeux pour me diriger vers ma classe, j'avais déjà regardé la liste, donc j'y allais directement pour ne pas être en retard.
Mais quand je marchais dans le couloir pour m'y diriger, je vis une boule de canon avec des cheveux noir ébène venir vers moi pour me sauter dessus, je crois que mon pauvre fessier a pris un sacré coup...
Je vous présente Julie, ma meilleure amie, surtout avec ses yeux bleus azur qui te faisaient oublier qu'elle pouvait des fois être franchement... Énervante. Et bien sûr, sans compter des regard scrutateurs sur nous. La honte...
- Laurena, tu m'as trop manqué ! Dit Julie avec joie
- Toi aussi ma belle.
Elle se détacha enfin de moi pour m'aider à me relever.
Julie resta un moment immobile, puis fronça les sourcils, je la connaissais mieux que personne et dès qu'elle faisait cette tête, c'est qu'il y a quelque chose qui va se passer et qui ne va pas me plaire. Pas du tout.
- Ho ? Salut le rat, comment tu vas ? Tu ne t'es pas trop ennuyée à lire des livres ennuiyants pendant les vacances j'espère ?
He merde... Il ne manquait plus qu'elle !
Vous voyez ce genre de filles qui se prennent pour des stars mais qui ne sont au fond que des grosses pétasses ?
Et bien l'exemple parfait est Samantha, cette fille qui m'a pourri la vie depuis ma tendre enfance, on se connaissait par le biais de nos mères qui étaient amies, mais c'est tout le contraire pour nous, on étaient comme chien et chat. Plus jamais je ne laisserai personne se moquer de moi, personne.
Je me retourna pour lui faire le plus joli sourire forcé que je n'ai jamais fait.
- Ho salut Sam ! Je suppose que toi, tu ne faisais que du bronzage au lieu de te cultiver pour ne plus avoir cette cervelle de moineau que tu as.
Et là, silence, on entendait même une mouche passer, jamais personne n'avait osé s'adresser à la p**e de service qui était devant moi de cette manière, et bien la Laurena Porter d'avant n'existe plus, et croyez-moi, toute personne qui osera m'insulter aura à faire à ma mauvaise langue.
Pourquoi je n'ai pas pensé à apporter l'appareil photo avec moi ? Comme ça, j'aurais pu immortaliser la tête qu'elle faisait et la garder devant mon bureau de travail dans ma chambre, comme ça, dès que je veux étudier, je commencerai d'abord par un rire pour me déstresser ? Vraiment trop drôle.
Je vis Julie à côté de moi qui était sur le point de s'étouffer tellement elle riait.
- À bientôt ma belle, prends soin de toi. Dis-je en lui faisant un clin d'oeil.
Elle était restée stoïque depuis que je l'avait remise à sa place. Je me retourna pour me diriger vers ma classe. Première heure ? Math, mon préféré.
Malheureusement pour moi, je ne suis pas dans la même classe que Julie mais bon, c'est pas grave. On se sépara pour aller dans nos classes respectives.
J'entra dans la salle de classe, les cours commencèrent.