– Jacques ! vous ne voyez donc pas que Mathilde est mourante ! – Qu’elle meure ! Ce n’est pas moi qui la tue. Voulez-vous que je vous dise de quoi elle meurt ? Je devrais vous épargner l’humiliation d’entendre parler de cette infamie, je devrais respecter votre pudeur de jeune fille. Mais vous avez voulu rester. Tant pis pour vous ! C’est Dieu qui l’a frappée, cette misérable créature que vous soutenez. L’adultère a eu des suites. Elle a eu un enfant de cet homme, un enfant qu’elle a mis au monde dans je ne sais quelle maison suspecte, un enfant qu’elle cache. Elle est accouchée il n’y a pas un mois. J’arrive pour les relevailles de ma femme ! Vous voyez bien qu’il faut que je tue la vipère et le vipéreau. – Il ne tuera pas la mère avant d’avoir trouvé l’enfant, se dit Darcy qui ne perd