XIITrente heures s’étaient écoulées depuis la scène précédente. Teresa et ses filles avaient passé la nuit dans la banlieue chez une parente un peu p****n, elle aussi, et d’autant plus empressée à les recevoir. Mais je savais déjà qu’après une assez longue discussion à laquelle toutes quatre avaient pris part, Teresa s’était rendue aux volontés de Mauricette. Je savais même en quels termes elle avait capitulé. Ainsi que Mauricette l’avait bien prévu, Teresa s’était écriée : « J’aime mieux le s***r que le vendre, ton pucelage, ma gosse ! J’aime mieux ouvrir la bouche dessous que de tendre la main à côté. Et ça n’empêchera rien. Je te le recollerai. Donne le vrai, nous vendrons le faux et tout le monde sera content. » Ces sortes de cadeaux coûtent fort cher à ceux qui les reçoivent ainsi.