Je me dis amèrement que ce jour-là était le 17 janvier, jour fixé pour notre réunion. Pendant toute la descente du Danube, j’avais entretenu l’espoir de rencontrer Blenkiron, car je savais qu’il parviendrait à temps au rendez-vous. Je lui aurais donné les renseignements que j’avais eu la chance de réunir ; nous les aurions ajoutés à ceux qu’il avait pu se procurer, et nous serions peut-être parvenus à bâtir toute l’histoire que sir Walter désirait si ardemment connaître. Après quoi, j’estimais qu’il me serait facile de gagner la Roumanie et de rentrer en Angleterre via la Russie. J’aurais rejoint mon bataillon au mois de février, ayant accompli d’aussi bonne besogne que quiconque dans cette guerre. Mais aujourd’hui, il me semblait bien que mes renseignements disparaîtraient avec moi, à mo