10. Le Pavillon de Soliman le Rouge Nous arrivâmes à Roustchouk le 10 janvier, mais nous n’accostâmes pas ce jour-là. Nous eûmes certaines difficultés au sujet des conditions de débarquement, et avec le chemin de fer qui devait continuer le transport du matériel. Remorqueur et péniches se balancèrent toute une journée au beau milieu de la rivière vaseuse. Puis le capitaine Schenk s’alita avec une attaque de fièvre intermittente, et le soir venu, il n’était plus qu’une loque grelottante. Il m’avait bien servi et je résolus de l’aider de mon mieux. Je m’emparai donc des papiers du bord et des connaissements, et je me chargeai de surveiller le transbordement. Ce n’était pas la première fois que j’entreprenais pareille besogne, et les grues à vapeur n’avaient pas de secrets pour moi. Je dis a