(PDV SAVANNAH)
Les paroles de Tom et Abel résonnaient dans ma tête, g***e, croqueuse d’homme, pigeon… Je comptais le quitter ? Vraiment ? me suis-je rendu aux portes de l’enfer pour les pousser et ne plus en sortir ? Pourtant… pourtant si je l’ai fait, c’est pour eux, pour nous, ou est-ce pour moi et mon égoïste soif de vengeance ? Pourquoi je me livrais à lui ? Je vais vous le dire... parce que je n'avais plus rien.... plus rien a pars l'espoir que tout prenne enfin, fin... J'ai compris le message de Léo, ici il me donnait une réelle chance d'en finir, sans représailles, sans ajouté plus de sang sur leur main, sang qui est mien, mon projet, mon erreur, ma dette envers tous... Tom m’a quitté pour que je ne ressente aucune culpabilité ou parce que je le répugnait autant qu’IL me répugne ? tout tourné en boucle dans ma tête encore et encore, leurs mots, leurs gestes, tout, tout le temps, je me sens glisser, alors je lui ai avoué mon plan, il le connaissait, Il était beaucoup de chose mais c*n, c’est vrai, il ne l’a jamais été… Léo se serait montré méfiant et j’étais a bout de souffle, je voulais croire en ses mots parce qu’ils étaient mon seul salut, mais pourquoi il m’aidait ça…. Ça je ne le comprenais pas, pas totalement...
« Savannah… comment tu as su que… mes hommes n’étaient pas tous là ?
« J’en ai reconnu aucun de ce jour-là…
« J’aurais pu les butter…
« C’est la réponse que j’attendais…
« Tu le voudrais ?
« Oui Léo… j’voudrais leur tête… j’peux y aller moi-même…
« J’m’en chargerais trésors… c’est beaucoup trop loin… et a cette époque… les routes sont enneigé.
[…]
« Savannah… montre moi qui tu es vraiment. N’ai pas honte de toi. Laisse-moi porter ta douleur. Montre-moi ton visage. Tu n’a aucune dette ici. Libère toi… »
Ses paroles me touchent plus qu’elles ne devraient, elle me réconforte même, suis-je aussi sombre que lui ? Pourquoi me font t’elles échos ? Les 5 semaines étant passé l’objectif pas encore atteint, Tom … n’a plus aucune raison de venir me chercher maintenant non ? Le désir-t-il seulement ? Pourquoi rentrer alors si rien ne m’attend, Elliott pourra toujours venir… Puis j’ai cédé et y suis retourné, je n’ai même pas osé le regarder, lui parler, la honte, le dégout, la culpabilité, m’habitait. J’avais tout raconté à Elliott, il me restait encore du monde sur la liste et SES mots mon profondément atteinte.... Elliott m'a sifflet comme une gentille chienne j'y suis retourné, ce n'était plus chez moi, ce n'était plus ma famille, je les avais déçu, tous, ma plus grande peur c'est réalisé, ma couronne, mes ailles, ont brulé... Chaque nuit, ces voix me parlaient, chaque nuit je les revoyais me regardant avec rage… t’es qu’une chienne, salle g***e, t’empeste, tu m’dégoute…Oui… oui je le suis, sinon…. Je n’aurais jamais fait ça, je n’aurais jamais trahi mes promesses, ma famille, moi. L’amour de ma vie m’avait rejeté et le monstre de mes nuits m’avait recueilli.
C'est ce que je me suis dit, avant d'entrer dans son bureau, convaincu de ne plus rien être pour personne... Chaque nuit qui passé me faisait sombrer un peu plus le jour venu. Je ne voulais plus pleurer, je ne rentrerais plus en pleurant parce que… Je ne retournerais pas là-bas, je tiendrais mes promesses d’ici. L'amour de ma vie c’était mis à me b****r comme une chienne et lui… à me f***********r, à quel moment la terre a commencé a tourné dans l’autre sens… C’est ainsi que les ténèbres m’ont peu à peu absorbé jusqu’à s’que ma faible flamme, s’éteigne complètement, me perdant dans l’obscurité total…
(PVD LÉO)
Après son dernier trajet, s’en est suivi notre nuit, je suppose donc, qu’il a craqué avant moi… elle n’est plus repartie, et a commencé à faire des crises d’angoisse, bordel la première fois j’ai vraiment paniqué, mais quand elle s’est accrochée a mon cou pour respirer dans ma bouche, j’en ai discrètement jouis, c’était moi la source de son oxygène ? Etait elle prête à continuer ce voyage avec moi ? Quand tout allé, elle s’occupait de mettre en ordre ici et joué divinement au piano, tous les week-end c’était la même musique, voir mes limbes ainsi me rendais heureux, mais sa musique, me déchiré de l’intérieur, cette vision était une délivrance mais me faisait pleurer a chaque fois, tout comme elle. Ca faisait un mois maintenant je l’ai rejoint au piano, elle larmoyer encore
« Cheri… laisse-moi guerrier ton cœur...
« Je n’en possède plus Léo…
« Si tu n’en possède plus pourquoi tu pleur ?
« Ce n’est pas mon cœur qui pleure mais mon âme…
« Je suis toujours ton chien trésors ?
« Je ne suis pas ta chienne
« Tes lèvres sont toujours à moi ?
« Mes lèvres, ma vie, mon corps, mon être… Mais mon cœur… mon cœur est resté à Capa… laisse le là-bas s’il te plaît…
« Tu me racontera ? Trésor un jour tu me racontera ?
« Un jour peut être…
« Moi… ton cœur je l’entend… quand tu joues…
« Alors juste…regarde le battre…
« Amour… Laisse-moi le faire battre pour toi… Elle a hoché la tête, j’en ai souris et commencé à jouer, j’ai fait exprès de faire de fausse note, déclenchant un rire discret, j’ai toujours su jouer les bonnes cartes au bon moment. Amour… tu ne m’appartient pas… Mais je prendrais tout de toi si tu me le donne.
« Léo… tu peux me le dire encore ?
« De quoi trésors ?
« Que tu m’aime… j’ai ri en mon âme, p****n quel c*n ce mec !
« Amour…. Je vous aime… Elle m’a embrassé, et m’a regardé alors que je la conduisais à notre chambre, je ne l’ai pas écrasé, j’ai tout fait comme la première fois, sauf que cette fois alors que je m’enfoncé dans son âme, elle me fixé de se regard que je chéri tant
« Continu de me regarder comme ça trésors… regarde-moi toujours comme ça. On ne s’est pas caché cette fois, nos fronts sont restés collé, elle a fermé les yeux quelque fois mais je ne lui en voulais pas, moi je regardais bien sa poitrine rebondir, puis elle s’est mise a gémir, sans s’arrêté, bordel quel doux chant de sirène est-ce ? Je ne regrette pas d’avoir b****r toutes ses chiennes avant, parce qu’elle seul mérité ceci, elle seul, mérité cette attention.