Red-Moon

chapitre 10

(PDV SAVANNAH)

Après que Tom m’ait donné ses pilules, j’ai pleuré, je n’ai même pas pu lui dire en revoir, il s’est enfermé dans la chambre d’Elliott, ça m’a encore plus brisé le cœur, j’ai essayé de contenir ma peine aussi longtemps que je le pouvais, j’avais remarqué que J grognait toujours Léo quand il venait et ne s’approché jamais du camp quand il était là, s’il pouvait être le garant de ma sécurité, j’devais tenté, avoir un bout de chez moi, la bas me consolé amèrement… a peine passé les portes de ma chambre tout est sorti, il pensait vraiment que c’était facile pour moi ? Que j’étais heureuse de la situation ? Aurai-ce été plus facile s’il m’avait traité comme une chienne ? Il me l’avait donné en prévention ou en permission ? p****n il croyait quoi sérieux ! Je ne suis pas sortie pendant deux jours, J grogné souvent devant la porte, puis j’ai entendu beaucoup de bruit dans le salon, je l’ai entre ouverte pour la première fois, des mecs installé un piano, Léo m’a dévisagé et a foncé sur moi déclenchant la colère de mon pote, j’étais rassuré

« p****n il va faire ça longtemps…

« T’a tué son père…

« Ah… ouais je vois, rancunier mon pote ? Comme ta mère je suppose… il ne s’est pas dégonflé et c’est approché, J aussi. Si tu comptes me buffer mec… tu finira comme ton père ! Puis il m’a fixé à nouveau me serrant le visage paniqué. Il s’est passé quelque chose Savannah ? Tes yeux ils ont quoi ? J’ai retiré mon visage de son emprise.

« Ce n’est rien… t’en fais pas. Il a serré les dents

« Savannah, t’es enfermé depuis qu’on est rentré… et p****n pour une fois je suis certain que c’est pas ma faute alors… s’il s’est passé un truc ?

« Rien j’te dis… ça ne te regarde pas

« Si p****n ça me regarde…. Si tu pleur ça me regarde… j’veux juste…. Bordel laisse tomber, si tu changes d’avis…

« C’est quoi ça ? Je lui pointe l’instrument

« Tu m’a dit… qu’il y en avais un ici avant… j’ai pensé que ça te ferrait plaisir…

« Je ne sais pas en jouer… il a ri

« Ah oui ? Bin…. Tu peux toujours apprendre alors… j’ai hoché la tête timidement

« Léo… tu veux bien leurs demander qu’ils le mettent près de la vitre s’il te plait ? Il m’a sorti son plus beau sourire puis j’ai tourné les talons vers ma porte

« Savannah… tu veux que je demande a ton frère de venir ? J’ai légèrement souri en regardant mes pieds.

« Non Léo… mais merci… j’ai refermé la porte et attendu de ne plus entendre de bruit pour en sortir, j’ai contemplé cet immense objet noir et ses touche blanc nacré… en jouer en se perdant dans cette vue doit être magnifique… j’ai essayé, bin je suppose que ça ne s’apprend pas comme ça…. J’ai cherché sur mon téléphone un tuto genre leçon de piano pour les nazes, j’ai trouvé… et ça s’appelais vraiment comme ça ! J’y ai joué, c’est un grand mot, un moment puis Léo est entré de nouveau, J c’est raidi, j’ai souris discrètement…

« Tu ne veux toujours pas me dire ? Tresor… je me suis remise à pleurer, j’ai senti son bras passer sur ma poitrine pour me plaquer contre lui. Je ne suis pas sûr, d’accepter, qu’un autre que moi te fasse cette effet… j’ai pleuré de plus belle en serrant son avant-bras, il m’a embrassé le haut du crâne. Parle-moi s’il te plait… j’ai secoué la tête, il a soufflé et c’est éloigné.

J’ai passé la semaine comme ça, il déposait toujours une assiette pour moi sur la table, que je touchais a peine, pourtant c’est ce que j’aimais le plus, un matin il m’a même laissé des pancakes, j’y ai gouté, elles étaient presque aussi bonne que celle d’Elliott, ça m’a brisé a nouveau le cœur, au piano je m’améliorais un peu, Léo passait sa journée enfermé dans son bureau et se couchait tard, j’ai commencé a l’observer un peu plus, il allait boxer avant d’aller se coucher. La semaine qui a suivi fus identique, en allant voir mon frère, Tom n’y était pas, ça mère était malade, je n’y croyais pas trop, il me quittait ? On a quand même passé un super week-end, je voulais aller le rejoindre mais Léo ne me laisserait pas, j’ai demandé à Elliott d’y aller sauf qu’il ne savait pas ou…. Mon cœur était encore plus douloureux, il n’y était pas non plus les fois d’après… J’ai continué le piano…

« Tu t’améliore trésors… ça commence à ressembler à quelque chose… j’ai gloussé et il m’a souri

« Léo…. Pourquoi tu fais tout ça… pourquoi t’a changé d’avis sur moi… il a ri de bon cœur…

« Je vais te plagier… Ça ne te regarde pas. Il est parti. Je l’ai surpris plusieurs fois se soulagent sous la douche… Tom a raison ? Quand va t’il redevenir… lui ? Les hommes de Léo sont repartis en mission, brillamment mené j’dois leur accorder, j’ai voulu les gratifier comme à mon arrivé et tenter de détendre Léo par la même occasion, il a accepté, les gars étaient de nouveau ravis, mais c’est là pour la première fois, que j’ai réalisé que les jumeaux n’étaient pas ici, ni même aucun présent ce jour là… Léo, lui a passé sa soirée sur le sac en bas.

« Tu ne vas pas a la fête ? Il a ri surpris

« Tu me teste ?

« Non… juste … tu peux-tu sais… il a ri de plus belle en me caressant le visage.

« Tu fais exprès de pas comprendre, ou tu ne veux pas… J’ai bien compris que ce n’était pas une question. Je ne ferais pas deux fois la même erreur trésors… il changeait vraiment ?

« Léo… tes chiens … ils ne sont pas tous ici pas vrai ? Il a ri de bon cœur

« On ne peut rien te cacher hein ? Il s’est reculé et m’a dit avant de se retourner à nouveau sur son sac. Il se pourrait bien que j’ai une autre niche quelque part…

Il y a passé toute la nuit puis j’ai tenté le diable, pas très malin, j’voulais me rassurer moi-même… j’ai guetté son retour en laissant la porte de ma chambre entre ouverte et fais semblant d’utiliser son cadeau, je l’ai entendu rester un cours instant devant la porte mais… il a filer sous la douche pour se soulager et c’est enfermé dans sa chambre, je l’ai fait toute la semaine, laissant ma porte ouverte un peu plus a chaque fois, il boxé plus violement le sac jours après jours et sous la douche même résultat. J’ai voulu me montrer reconnaissante alors un soir, j’ai enfilé son pyjama en satin, pris une bouteille de vin, deux verres et l’ai attendu assise par terre devant le canapé qu’il sorte de la salle de bain, il m’a fixé

« Par ou tu veux que je commence ?

« Pardon ?

« Mon histoire… à quel moment tu veux que je commence exactement ?