chapitre 19

1292 Words
(PDV LÉO) Après le bureau, elle ne m’a plus touché, je me languissais de ses lèvres, d’être à nouveau son jouet. J’ai joué son jeu, fais tout se qu’elle voulait, étape par étape, je l’aspirais doucement vers moi, la libérant de ses ténèbres, après le crache d’avion son frère la supplier de venir « Tu devrais y aller trésors... « Je n’en ai pas envie… « Ça fait longtemps… « Pourquoi t’incise autant ? Est-ce que je lui dis, qu’a chaque fois qu’il lui écorche un peu plus le cœur, elle se livre corps et âme a moi ? « Parce que je sais que vous tenez l’un a l’autre… Trésors… peu importe qui tu essaie de fuir en restant ici ou ce que tu fais là-bas… je ne serais pas fâché si t’es yeux ont coulée. Ne te cache pas… « Léo… si je ne reviens pas… il se passera quoi ? « T’en que tu respires trésors… j’y survivrais… « Tu le pense vraiment ? « Tu crois que je payerais un câble sur tes potes ? Elle a hoché la tête. C’est vrai que t’aimer et une p****n de torture… mais si tu dois partir, pour pleurer chaque jour et payer le prix de tes choix… égoïstement, je préfèrerais que tu sois malheureuse avec moi, parce qu’ici… tu n’a rien à payer, rien à prouver, rien a perdre ou a gagner, tu pourra seulement être toi… la seule promesse que je peux te faire…. C’est celle de ne plus être responsable de tes larmes… En réalité, ses larmes me nourrissaient, m’abreuvant un peu plus de son désespoir, m’approchant un peu plus de mon but, elle pouvait bien tout changer ici, faire sauter ou tuer qui elle voulait ça m’était égal, du moment que cette âme que j’ai meurtrie, demeurait dans ses murs, si elle en sortait, en vrai… je suppose que j’irais la chercher mais, la force n’était pas une solution avec ma diablesse, j’l’avais bien compris, le chantage avait fait son petit effet mais restait temporaire, pour qu’elle reste…. Pour qu’elle reste il fallait que sa lumière devienne obscurité et que ses démons, son salut… elle y est allé, en est revenu les yeux rouges, y est retourné encore. Son p****n de loup me grognait toujours j’en avait la claque, le premier week-end je l’ai amadoué avec du steak, après tout c’était rien d’autre qu’un p****n de chien a instinct primaire, on se ressemblait, le goût du sang dans l’fond, y a que ça de vrai, j’ai continué toute la semaine discrètement puis, p****n cette odeur j’en pouvais plus ! J’ai fini par l’attacher dans le jardin en bas et l’ai arrosé, il n’était pas content mais un os l’a distrait le temps que je le savonne puis je l’ai brossé, p****n, il était diaboliquement magnifique, comme elle, noire au reflet bleu au soleil, de grand yeux marron a glacer le sang des crocs blanc étincellent, son collier lui allait à la perfection, mieux qu’à elle je l’avoue. J’ai attendu qu’il sèche avec lui dans le jardin, lui jetant un bout de viande te temps à autres, se c*n ne m’a plus quitté après… quand elle est revenue ce soir là, pour une fois c’était elle l’a plus étonné, J était avec moi sur le tapis, tête sur mes genoux, sous ses yeux rouges, l’esquisse d’un sourit est apparue je lui ai juste dis « Qui se ressemble s’assemble… elle a sifflet et il c’est levé la rejoindre, p****n de clébard a la c*n ! Elle l’a regardé s’approcher et m’a fais un clin d’œil avant de retourner dans sa chambre porte grande ouverte, bordel… ma divine souveraine des enfers, que puis-je faire de plus que de te rapprocher un peu plus du précipice au bord du quel tu te trouve, comment puis-je t’aider a voir que se vide que tu redoute t’en n’ai rien comparé a ses chaînes que tu te traine… J’ai mis un frein à son projet, le mien n’étant pas abouti, chaque fois qu’elle revenait, son cœur saignait un peu plus, je pouvais en sentir l’odeur, la douleur, la volonté de lâcher prise, elle s’est mise à jouer au piano, elle jouait divinement bien maintenant, la voir et entendre cette triste mélodie devant cette forêt, cette vue, cette scène était mes limbes, je me suis rapproché d’elle en me tirant une chaise pour m’assoir a coté. J’ai fixé ses doigts caresser cette blancheur insupportable, « Tu sais trésors… je ne serais peut-être jamais capable de guérir ce que j’ai fait à ton âme mais… Laisse-moi guérir ton cœur… Elle n’a rien dit mais c’est pendu à mes lèvres, la joie d’être une nouvelle fois honoré d’être son jouet m’a emparé, oh divin poison, continue de te vider de tes larmes, jusqu’à ta dernière goute…. « Léo…. Je ne te plais pas assez ? Je l’ai fixé surpris « Pas me plaire toi ? Ma perfection… « Pourquoi tu ne jouis pas ? « Je peux ? J’étais presque déjà comblé « Tu ne le veux pas ? « Je suis ton chien Savannah… je ne veux rien que tu ne veuille pas… ordonne le moi. Elle s’est remise a bouger « Joui Léo Je l’ai embrassé de toute mon âme la conduisant à ma chambre, elle s’est légèrement raidie, je savais pourquoi, le souvenir de mon poids sur elle la hantait. Je ne l’ai pas écrasé, passant mes mains sous sa tête, la cachant dans ma nuque, elle n’était pas prête à me regarder, à ce dévoiler, j’ai pris appuis sur mes coudes pour soutenir mon corps et suis rentré en elle aussi délicatement que possible, la sentir se cambrer m’a fais la regarder, m’assurer qu’elle le veuille, j’étais un p****n de bon chien ! Son regard était le miens, elle y prenait donc plaisir, j’ai écarté mes jambes, écartant plus les siennes et entrepris de longue et intense vague. Je n’ai jamais fait l’amour, à personne, avant elle. Je voulais la voir, contempler son sublime visage rougir de honte et de plaisir mais, son souffle embrasant mon épaule, ses doigts, s’enfonçant dans mes os, ses dents faisant saigner mes chairs, valait tellement plus que son simple regard, « Libère toi Savannah, elle a gémi me faisant presque craquer, son corps entier s’est mis a trembler, me donnant encore plus de plaisir et de satisfaction, je me perdais en elle, son corps…. Son corps est mon purgatoire. « Léo… joui « Tu le désir vraiment ? J’ai senti sa tête hochée avant que ses dents ne mordent a nouveau mon épaule, j’ai grogné a son oreille avant de grogner une dernière fois dans sa bouche. La vision de mon sang sur ses lèvres, m’a totalement transporté, cachant ma tête dans son cou, je me rejouais la scène, bordel c’était vraiment arrivé ? la laissant reprendre son souffle je méditais au creux de sa jugulaire, j’ai réussi à lui donner du plaisir ? Vraiment ? Je la savais honteuse et coupable alors je l’ai porté sous la douche pour l’en nettoyer, serrant nos deux corps l’un contre l’autre sous cette eau, restant immobile, je voulais que sa honte coule sur moi, que sa culpabilité soit mienne, je voulais garder sa noirceur pour moi, t’en qu’elle ne serait pas prête. Je ne savais pas encore si elle était Dante ou Virgile mais, traversé ce royaume ensemble était déjà comme atteindre la montagne. « Je retire ce que j’ai dit Savannah…. J’te laisserais jamais m’échapper à nouveau… Je lui ai laissé un exemplaire du livre sur son lit bien que, je doute que ma divine diablesse ne le connaissez pas déjà et je me suis mis à jouer pour elle l’entrainant un peu plus dans mon abysse….
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