Chapitre 20 - Les frères et amis. « Ô mes amis, travailleurs opprimés de Cokeville ! Ô mes amis et compatriotes, victimes d’un despotisme dont la main de fer vous écrase ! Je vous le dis, l’heure est venue où nous devons nous rallier les uns aux autres pour former une puissante unité et broyer les oppresseurs qui s’engraissent des dépouilles de nos familles, de la sueur de nos fronts, du travail de nos bras, de la moelle de nos os ; qui foulent aux pieds les droits divins de l’humanité à jamais glorieux, et les privilèges sacrés et éternels de la fraternité ! » « Très-bien ! Écoutez, écoutez ! Hourra ! » et d’autres exclamations proférées par un grand nombre de voix s’élevèrent de tous les coins de la salle, où il faisait une chaleur étouffante et que remplissait une foule compacte, pend