Chapitre 3-2

1965 Words
Ça me rend complètement folle. Il faut que je trouve un moyen de briser son emprise. — Laisse-moi te voir jouir, dit-il en laissant enfin tomber sa chemise de ses larges épaules. Il la pose sur le dossier d’une chaise dans le coin de la pièce, mais ses yeux ne me quittent pas, ne se détournent jamais de pas mon intimité brûlante. Il fait passer son maillot de corps par-dessus sa tête et le plie soigneusement avant de le poser sur le siège. Il s’assied sur le bord et délace ses chaussures de ville. L’une, puis l’autre avant de les ôter et de les ranger avec ses chaussettes sous la chaise. Son regard ne faillit jamais. Il observe mes doigts caresser ma vulve et mon c******s, mon excitation augmentant à chaque mouvement. — Je veux te voir jouir, Lila, répète-t-il. Il se lève, vêtu uniquement de son pantalon de ville. Il tire d’un coup sec sur la ceinture et, au lieu de la laisser sur la chaise, la plie en deux et la fait claquer bruyamment. Le bruit sec me fait sursauter et mon cœur s’emballe. Je l’imagine me fouettant le c*l avec elle, colorant la peau d’un rouge sensible, chaude au toucher. Je ferme les yeux et enfonce deux doigts en moi, plus fort, plus vite. Je frotte mon c******s de mon autre main, aussi fort et aussi vite. Je suis sur le point de jouir, et il n’a même pas encore enlevé son pantalon. Mes yeux s’ouvrent. — Il faut que je te voie. Avec un bref signe de tête, il baisse son pantalon et son boxer d’un seul geste. Il s’approche du lit, mais ne cherche pas à me toucher. Je me retiens de pousser un cri de frustration, mais je sais ce qu’il attend. Il veut me voir jouir. Je n’ai même pas le temps d’apprécier sa nudité, sa masculinité, car j’y suis presque. En équilibre précaire sur un fil tendu. À quelques secondes d’atteindre ce qu’il a demandé, exigé. Son regard sur moi me fait perdre l’équilibre et je chute. Mes yeux se ferment, mes hanches se soulèvent, et tout mon s**e ondule autour de mes doigts. Je crie, j’ai du mal à respirer. Je n’ai pas eu d’o*****e aussi intense depuis longtemps. Désormais, il fait partie de mon éternité. Mon o*****e n’a fait qu’atténuer mon désir, mais maintenant, je l’ai lui, dans toute sa gloire, bien réel devant moi. Il est bâti comme une sculpture de dieu des ténèbres. Un ange des ombres. Je ne trouve que très peu de douceur dans ses lignes et l’étendue de sa peau. Son érection jaillit de son bassin, longue et épaisse. Ses hanches sont étroites, ses cuisses très musclées. Une fois que j’ai atteint ses orteils, mon regard remonte, plus lentement cette fois. Je passe sur les muscles dessinés de son ventre, la courbe de ses pectoraux fermes, ses petits mamelons foncés, ses larges épaules, les veines visibles de ses biceps durs, le creux de ses coudes, ses avant-bras puissants, puis ses doigts longs et élégants. Je réalise à ce moment-là que ces doigts peuvent me détruire. Ils sont capables de toutes sortes de choses et faire de moi une marionnette. Un objet docile de jeu. Ils peuvent me contrôler. Lorsque mes yeux s’arrêtent enfin sur son visage, il sourit. Un sourire entendu. Il sait que j’aime ce que je vois. Comment pourrais-je ne pas aimer ? Il a dit que j’étais parfaite. Mais il a tort. C’est lui qui est parfait. Et il est tout à moi. Il s’avance entre mes cuisses, prends ma main désormais pendante et la porte à sa bouche. Il glisse les deux doigts que j’avais enfoncés en moi entre ses lèvres et les s**e. Sa langue tourbillonne autour d’eux et je frôle de nouveau l’o*****e. C’est l’un des gestes les plus érotiques qu'il m’a jamais été donné de voir. — L’entrée était succulente, mais je suis prêt pour le plat de résistance. Il lâche ma main et se met à genoux entre mes jambes. Il enroule les bras autour de mes cuisses ouvertes, me tire jusqu’au bord du matelas. Je retombe sur mes coudes, tandis qu’il baisse la tête et que son visage disparaît. Comme pour tout le reste, Kane prend son temps, caressant lentement mes lèvres du bout de la langue. Je m’ouvre à son contact comme les pétales d’une fleur. Une bouffée de plaisir m’envahit lorsqu’il caresse mon c******s, le l***e, l’effleure, le s**e avec ardeur. Ma tête retombe en arrière, entre mes omoplates, et je lève les yeux au ciel sous l’effet des sensations enivrantes que sa bouche provoque. Un gémissement étranglé m’échappe lorsqu’il sépare mes lèvres gonflées de ses longs doigts, afin d’ouvrir le passage à sa langue, qui décrit alors des va-et-vient. La chaleur monte lorsqu’il glisse deux doigts dans mes profondeurs moites, sa langue tourbillonnant maintenant autour de mon c******s. Putain de m***e. Je n’en peux plus. Je suis mouillée, chaude et au bord de l’implosion. Prise de vertige et à bout de souffle, je redresse la tête et observe ce qu’il me fait, comme si le sentir ne suffisait plus. C’est un spectacle enivrant que de voir le sommet de sa tête bouger au même rythme que ses doigts. Et tandis qu’il s**e mon c******s avec force, mon cœur bat la chamade, mon corps se tend, puis s’abandonne à l’o*****e qui me submerge. Je crie son nom, ce Kane avec un K. Et il s’arrête alors que les dernières vagues se retirent. Il dépose un doux b****r sur mon bourgeon désormais très sensible avant de reculer et de s’accroupir, ses yeux rivés sur moi. — C’est le regard que j’ai remarqué la première fois que je t’ai vue assise au café, dans le coin. Ses mots doux me tirent de ma stupeur passionnelle. Ai-je vraiment l’air d’avoir atteint l’o*****e quand j’écris ? Peut-être bien, lorsque j’écris une scène torride. Je me demande combien d’autres clients l’ont noté. Je devrais me sentir gênée, mais il sera temps de m’en soucier plus tard. Pour l’instant, je m’en moque. Je ne m’intéresse à rien d’autre qu’à Kane avec un K et à son prochain geste. Alors qu’il se lève et me toise, son regard est intense, ses lèvres luisent de mon excitation, et sa queue semble douloureusement dure. Lorsqu’elle tressaille sous mes yeux, un sourire se dessine sur mon visage. — Où veux-tu que je pose ma bouche maintenant, Lila ? Il n’arrête pas de prononcer mon prénom, et j’aime bien l’entendre ainsi, comme si cette répétition était un élément d’un jeu auquel je suis disposée à participer. Et moi aussi, je veux jouer. Je montre ma bouche. — Ici, Kane, dis-je avant d’attraper mes seins et de les serrer l’un contre l’autre. Et puis ici. Il effleure du bout des doigts mes genoux, puis mes cuisses, ses mains se rejoignent autour de ma taille, ses larges paumes glissent le long de ma cage thoracique, mais il ne grimpe pas sur le lit. Pas encore. Il baisse la tête pour embrasser, l****r et mordiller une ligne invisible partant de mon pubis, passant par mon nombril et remontant entre mes seins et entre mes clavicules. Il dépose un léger b****r sur mon menton tandis que ses mains emprisonnent mes joues, me maintenant immobile, puis il s’immobilise juste devant mes lèvres. Je respire mon odeur sur lui. C’est enivrant, et lorsqu’il pose sa bouche sur la mienne, je savoure ce qu’il a goûté, ma saveur féminine. Sucrée et excitante. Il fait glisser sa langue le long de mes lèvres entrouvertes et pénètre ma bouche, y décrit des va-et-vient, s’assurant que je me goûte complètement. Il capture mon gémissement et l’avale, y mêlant l’écho du sien. Lorsqu’il recule, il appuie son front sur le mien. — Lila, murmure-t-il, presque comme s’il souffrait. Je souffre aussi, tellement j’ai envie de lui. J’ai besoin de lui en moi. Je veux me sentir entière et c’est impossible tant qu’il ne fait pas partie de moi. Il me chevauche, et sa hampe épouse mon ventre, chaude et lourde. Il porte son attention sur mes seins, les prenant tous les deux dans ses mains, ses pouces effleurant d’avant en arrière mes tétons durcis. Mon dos se cambre tandis qu’il me masse et baisse la tête. Lorsque le bout de ses dents se referme sur la pointe délicate de mon mamelon, je me fige et retiens ma respiration. Je ne veux risquer aucun geste brusque, tant son emprise sur moi est dangereuse. Le bout de sa langue parcourt rapidement le téton, dans un sens puis dans un autre. Un élan de panique me traverse. Un faux mouvement. Un mauvais réflexe. Il suffirait de si peu pour que je sois blessée, voire affectée à jamais. Il ouvre plus grand sa bouche autour de l’aréole, aspirant profondément ma chair rose au fond de sa bouche. Je me détends et me délecte de sa langue et de ses lèvres jouant sur ma peau. Il pince un téton avec ses doigts tandis qu’il prend l’autre en bouche. Encore et encore, jusqu’à ce que je me perde à nouveau, les yeux fermés, uniquement attentive à sa manière de disposer de mon corps. Sa maîtrise de ma chair, de mon être. Comme pour tout le reste, il prend son temps, il est minutieux et précis. Il agit comme si ma peau était précieuse et qu’il devait la respecter, la vénérer. Une fois de plus, je suis submergée en pensant que je n’ai jamais été aussi désirée, aussi convoitée auparavant. Je laisse mes doigts courir sur sa tête et m’émerveille de la texture de ses cheveux courts, de la peau lisse de son front, de la courbe de ses oreilles. Son cou est épais et musclé ; son pouls bat fort et régulièrement au creux de sa gorge. J’enroule mes doigts autour de son cou, mais il se dérobe, sa langue dessinant un chemin depuis mon sternum jusqu’à mon ventre. Il se redresse un instant, juste le temps de me retourner sur le ventre, et se replace à califourchon sur le haut de mes cuisses. D’un geste de la main, il repousse mes cheveux sur le côté, dévoilant ma nuque, et reprend. Son souffle chaud, sa langue humide, ses lèvres fermes partent de la naissance de ma chevelure, descendent le long de ma colonne vertébrale jusqu’au creux de mon dos, pour ne s’arrêter qu’à l’orée du sillon séparant mes fesses. Je retiens mon souffle, dans l’attente de son prochain geste. Il souffle contre ma peau, me donnant la chair de poule. Il glisse alors un doigt entre mes fesses et demande : — Et ici, Lila ? Veux-tu ma bouche ici ? Mon intimité se contracte en l’imaginant savourer l’endroit le plus secret de mon corps. Un mélange de désir et de stupéfaction me traverse. Je lutte avec moi-même, pensant que ce serait probablement très jouissif, mais je n’arrive pas à dire oui. Je ne peux pas dire oui, pas encore. — Non, gémis-je dans l’oreiller. Tu ne peux pas. — Oh, je peux. Mais je ne le ferai pas. Pas avant que tu sois prête. Quand tu me supplieras de le faire, je t’initierai à cette expérience incroyable. Il marque une pause en passant un doigt entre mes fesses. — Mais pas avant que tu ne le veuilles. J’acquiesce, le visage caché entre mes bras repliés. — Ne te méprends pas, Lila. Je vais laisser passer ça aujourd’hui, mais rien d’autre. Mais il avait dit… — Rien d’autre, répète-t-il, le timbre de sa voix se faisant plus grave, comme s’il savait à que je pensais. Je ne te ferai jamais de mal, mais je ne veux pas que tu aies peur de vivre de nouvelles expériences. Je ferme un instant les yeux, puis réponds : — D’accord.
Free reading for new users
Scan code to download app
Facebookexpand_more
  • author-avatar
    Writer
  • chap_listContents
  • likeADD