Re-Naissance

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Oboun est un homme d'une quarantaine d'année, il est mécano dans un garage et est plutôt doué dans son domaine, mais c'est un homme peu ambitieux. il vit sa vit avec sa fille Oloun de 12 ans qui est son seul amour.

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Re-Naissance
                                                                                        Chap. 1 La journée commençait bien pour un vendredi, surtout que c’était le dernier jour de travail. En réalité, toutes ses journées se débutaient de la même façon, inlassablement. Oboun se levait à 6h, prenait sa douche, puis descendait dans la cuisine et se faisait à manger, son petit déjeuner ainsi que sa collation du midi qu’il mettait dans une boite prévue pour conserver son repas. Après avoir terminé de prendre son petit déjeuner, il allait réveiller sa fille de douze ans, qui vivait seule avec lui. Et ça c’était sa routine du lundi au vendredi. Mais heureusement, le lendemain c’était samedi, il pourrait passer plus de temps à se reposer, et plus de temps aussi avec sa fille. L’homme adorait son boulot, il mettait un point d’honneur à le faire parfaitement, mais ce qui lui tenait plus à cœur encore, c’était ces moments privilégiés qu’il passait avec sa fille. Oloun était une jeune fille vive d’esprit, et très intelligente, elle allait en classe de 3ème l’année suivante, et les professeurs qui la tenait à l’école disaient qu’ils n’avaient jamais besoin de répéter avec elle. C’était un esprit vit et créatif. Mais depuis quelques semaines, Oloun était en vacances scolaire, son père n’avait donc pas besoin de la réveiller plus tôt. Mais sans s’inquiéter, il était cependant un peu triste de la laisser seule à la maison. La mère de la jeune ado avait quitté l’homme, et abandonnée sa fille, lorsque celle-ci n’avait encore qu’un an à peine.  Elle avait dit à Oboun, qu’elle trouvait la vie trop fade à ses côtés. Et qu’elle lui laissait la gamine, afin d’avoir une chance de refaire sa vie. Il n’en avait pas été étonné, en réalité peu de chose l’étonnait, et ne nourrissait à l’égard de son ancienne compagne aucun ressentiment. Cependant après son départ, il avait préféré s’occuper seul de sa fille. Aucune autre femme ne faisait partie de la vie de l’homme et de sa fille. Oloun quant à elle, semblait ne pas avoir besoin d’une autre personne dans sa vie, elle se satisfaisait de la présence de son père et n’en demandait pas plus. Cependant, il lui arrivait tout de même de lui reprocher son goût pour une routine un peu trop, « routinière ». Oboun était mécanicien, et dans le garage où il travaillait, il était considéré comme un bon ouvrier, quelqu’un de confiance et particulièrement doué dans son domaine. Il faisait bien son travail et n’avait de problème avec personne, au pire on pouvait lui reprocher de ne pas être le genre à faire des courbettes pour x ou y raison. Il se contentait de son salaire et s’il avait une prime, c’était qu’il l’avait mérité et n’en demandait jamais plus. Ce n’était pas le genre à courir après les primes et autres avantages, ni même après une promotion quelconque. Elik était une petite ville au cœur du royaume d’Ozambogha, avec tout de même un nombre important d’habitant. Comme toutes les villes qui se développent, elle avait commencée à attirer du monde et de nouveaux quartiers voyaient le jour. La ville s’étendait maintenant au-delà du panneau de bienvenu, il avait même fallut revoir les limites de celle-ci, et de nouveaux visages apparaissaient régulièrement au garage. Lorsqu’il réveillait sa petite Oloun le matin maintenant s’était surtout pour l’avertir qu’il s’en allait, et donc qu’elle était désormais seule dans la maison. La jeune fille aimait ça, pouvoir souhaiter bonne journée à son père avant qu’il ne s’en aille. Et une fois son père partit, elle se faisait à manger, si son père n’avait rien fait pour elle, déjeunait puis s’installait devant son ordi. Elle passait des heures là. Soit elle discutait en ligne avec ses copines d’école, soit elle allait sur des sites de cours en ligne, soit encore elle jouait à des jeux de nature diverse. Des vacances sans trop d’extravagance. Elle le faisait aussi quand son père était là, mais déçu de ne pouvoir l’amener à s’intéresser à ce qu’elle faisait, elle savourait mieux ses passe-temps en son absence. Ce matin-là, une fois son père partit, elle se leva et alla faire un tour dans la cuisine, il y avait au centre de la table à manger une assiette sur laquelle était servi une part de gâteau. Il faisait ça, depuis qu’elle était en vacances. Il disait que cela égayerait peut-être ses journées. Pour une fois qu’il faisait l’effort d’innover, il n’était pas question pour elle de le contrarier, surtout qu’elle adorait les gâteaux que faisait son père. Mais une part, ce n’était pas suffisant, elle ouvrit le frigo et sortit le reste du gâteau et l’emporta avec elle dans le salon, ainsi que la part que son père avait posé sur la table. La journée s’annonçait bien pour elle aussi. Oboun se dirigeait vers le garage en prenant son temps. Il faisait ça tous les jours ; aller à son travail à pieds. C’était un moyen comme un autre de faire un peu de sport, disait-il, avec son mètre quatre-vingt et ses soixante-dix kilos, on avait un peu de mal à croire qu’il ait besoin de faire du sport. Et malgré qu’il fut plutôt beau garçon, le fait qu’il était si discret, et qu’il soit plus décoiffé que coiffé ne faisait pas se retourner les femmes sur son passage. Il faut dire qu’après son échec avec la mère d’Oloun, il avait préféré ne pas s’essayer à nouveau. Il vivait donc sa vie en marge du reste du monde avec pour unique amour, sa petite Oloun. En arrivant au garage, Oboun trouva son patron debout devant un véhicule qui semblait avoir emboutit un arbre, tout l’avant de la voiture était complétement défoncé :   _ Bonjour Oboun ! Fit l’homme _ Monsieur ! _ Cette voiture, c’est le shérif qui viens de la déposer, il parait que le conducteur a perdu le contrôle et s’est retrouvé dans le parc c’est l’avant de la voiture qui a pris un coup, et heureusement pour le conducteur… parce que ma foi, ça aurait pu être bien pire… _ C’est une voiture connectée non ? S’enquit Oboun _ Oui, c’est pour ça que je suis un peu étonné, répondit l’homme, d’habitude ce genre de voiture c’est « intelligent » non ? Elles sont supposées être sûres, en tout cas plus que les autres voitures… _ La preuve que non, dit Oboun en secouant la tête _ Enfin, on va la garder ici un petit moment, le temps que le shérif trouve une solution de stockage et que l’équipe fasse un diagnostic complet, le type fait un procès à la marque… _ Bonne chance à lui, ces constructeurs ne sont pas des débutants, et leurs avocats non plus… _ Comme tu dis, coupa le patron, toutes ces marques ont de sacrément bons avocats et il faudrait se lever tôt pour leur soutirer le moindre Miang, ou tout juste qu’elles reconnaissent que le problème vient de leur voiture _ Moi j’ai encore du boulot avec l’auto de madame Elone, fit Oboun en s’écartant de l’auto, il vaut mieux que je m’y mette elle risque d’aller à son travail encore à pied aujourd’hui, conclut-il _ Elle commence à quelle heure ? Demanda le chef _ A quatre heures, et elle sera certainement ici une heure avant juste au cas où, _ La voiture sera prête ? _ Oui sans problème monsieur, j’ai commencé à travailler dessus hier, le plus dure est fait, fit Oboun en s’éloignant   Il se disait à lui-même, que toute cette technologie c’était vraiment une perte de temps. A quoi bon rendre les voitures capables de se conduire elles-mêmes, s’il devait y avoir un pilote au volant. Les bons vieux modèles, y avait que ça de sûr selon Oboun. La voiture de madame Elone était un ancien modèle d’auto, de marque Bios, la marque la plus répandue dans le royaume. Le constructeur était le seul à ne pas avoir accroché avec le nouveau system connecté, il trouvait qu’un conducteur devait être le seul à pouvoir contrôler son véhicule. Le patron de cette marque avait rendu la marque si accessible, que les moins fortunés se ruaient sur ses voitures. Et comme vous l’imaginez il faisait plus de ventes que les autres, malheureusement, seules les moins chères de ses autos se vendaient bien. Les plus haut de gamme des modèles qu’il produisait, avaient beaucoup de mal à s*******e, les gens fortunés préférant se montrer au volant de bolides de nouvelle génération. Les pièces de ces voitures aussi étaient plus faciles à trouver, et Oboun s’était spécialisé dans la réparation de cette marque, et même s’il n’avait pas de clients fortunés dans son carnet, il avait le genre de clients, qui vous rendaient des services non négligeables dans la vraie vie. Nkome Ndong le plombier lui avait confié sa camionnette et avait été si content de la récupérer en un temps record, qu’il était passé chez lui et avait refait toute la plomberie. Et tout ça gratis. Aboum Abé, un chauffeur de taxi indépendant, conduisait régulièrement sa fille à l’école le matin, pour ne pas avoir été immobilisé trop longtemps, après un accident de voiture. Et des personnes qui lui rendaient ce genre de service étaient légion dans le coin. Oboun disait toujours que cela avait plus de valeur à ses yeux que toute la gratitude des gens riches, qui ne savaient donner que du Miang. Non pas que le Miang ne servait à rien, mais toutes ces personnes lui offraient de leur temps, et c’était une chose qui avait une valeur inestimable à ses yeux. Dans le garage, il était le seul à réparer cette marque, tous les autres avaient préférés se perfectionner dans le dépannage d’autos, nouvelle génération, et de marques plus haut de gamme. Ils se faisaient donc plus de Miang par voiture que lui, seulement avec le nombre de personnes qui avait des Bios, Oboun lui avait régulièrement du boulot. Il venait de terminer de réparer la voiture de madame Elone et était en train de terminer de la nettoyer lorsqu’elle arriva. Elle portait déjà sa tenue d’infirmière, elle disait que cela lui évitait d’avoir à apporter des tenues de rechange au travail, c’était selon elle, une perte de temps. Elle était payée à l’heure et le moindre Miang qu’on pouvait lui retirer de son salaire la pénalisait énormément. C’était une jeune veuve dont l’époux était mort quelques mois au paravent, elle se trouvait désormais seule pour élever ses deux filles, qui forte heureusement, ne lui causaient pas d’autre problème. Et fort heureusement, car gérer le quotidien était déjà bien assez compliqué :   _ Oh Oboun tu n’aurais pas dû te donner tant de mal, les filles auraient pût la laver ce week-end, tu en fais toujours trop avec cette vieille voiture, lança la jeune femme en riant _ Vu tous les services qu’elle te rend, elle mérite au moins ça, tu ne penses pas ? Répondit l’homme _ C’est toi qui a raison mais tout de même, alors dis-moi, combien je te dois ? S’enquit-elle _ Tu sais bien que ce n’est pas à moi que tu dois remettre le Miang non ? Fit Oboun en la regardant tendrement _ Tu devrais ouvrir ton propre garage, je suis sérieuse tu sais ! _ Je sais madame Elone que vous êtes toujours sérieuse, mais je n’y connais rien, ni en gestion, ni dans aucun des domaines qui font fonctionner une entreprise alors très peu pour moi,   La jeune femme lui sourit en disant que c’était dommage, puis elle lui serra la main et alla payer à la caisse. A son retour l’homme n’était plus là, il était surement déjà sur une autre auto, il ne s’arrêtait jamais, se dit-elle à elle-même. Puis elle se mit au volant de sa voiture et s’en alla. Elle était heureuse. Il lui avait promis de la réparer en deux jours et il avait tenu parole. Elle n’avait donc pas été obligée aujourd’hui encore, de partir de chez elle deux heures plus tôt, afin de parcourir les quelques kilomètres qui la séparaient de l’hôpital, à pied. Tout ça pour ne pas arriver en retard et risquer de perdre du Miang. Oboun traitait tous ses clients avec beaucoup de respect, même s’il n’était pas très causant, ou du moins pas autant que certain l’auraient espérés. Une fois qu’il avait livré une voiture, il se mettait sur la suivante et s’il n’avait rien à faire hé bien, il demandait à rentrer chez lui. Peu lui importait qu’on lui coupe ou pas ce temps sur sa paie. Il ne supportait pas de rester au garage, à ne rien faire. Il faut dire qu’il avait une autre passion, dans laquelle il arrivait à Oloun de le seconder. Le jardinage. Tout l’arrière de son terrain avait été transformé en potager. Et sa fille en était plus fière que lui. Elle disait se réjouir de pouvoir manger des fruits de son potager, au lieu de les acheter au magasin. Et parfois, elle suggérait à son père de construire un poulailler pour pouvoir avoir des œufs. Mais Oboun lui avait répondu que pour le poulailler, il attendrait qu’elle soit plus responsable pour s’en occuper elle-même, lui, il n’était pas très à son aise avec les animaux. Il termina sa journée, avec la réparation du véhicule du marchant de glace. Il la lui avait apportée en début d’après-midi et l’homme était inquiet, celui-ci étant sa seule source de revenu. Oboun comprit assez rapidement que le problème n’était pas très grave alors il en vint à bout en quelques heures. C’était son genre. Il n’aimait pas faire trainer les choses en longueur. Et lorsque les pièces étaient disponibles, et que la panne pouvait être réparée en un rien de temps, il le faisait de bon cœur. Une qualité que le patron appréciait. Cela évitait de garder les voitures plus longtemps que nécessaire, et de mettre des clients, qui n’avaient déjà pas beaucoup de ressources dans l’embarras. Le marchant de glace connaissait Oboun, pour lui avoir déjà confié son vieux véhicule, et cette fois encore il le remercia les larmes aux yeux :   _ Tu ne vas pas encore me faire ce coup-là Ongone, venir fondre en larme sur mon lieu de travail, dit Oboun en souriant à l’homme _ Je n’y peux pas grand-chose, tu sais ma voiture, c’est mon partenaire et sans elle, c’est la m… tu vois ce que je veux dire ? Fit l’homme _ Oui très bien mais, ne pleures pas ici tu devrais garder tes larmes pour des choses plus graves tu ne crois pas ? Comme pour le jour où je serais incapable de la réparer… _ Ne parles pas de malheur, dit l’homme en touchant un meuble en bois posé pas loin   Oboun s’en amusa, le marchand de glace était décidément trop superstitieux. L’homme alla payer à la caisse, et monta dans son véhicule après avoir pris congé d’Oboun. La plus part de ses journées ressemblaient à ça. Des heures entières passées à tripatouiller des moteurs, rassurer ses clients, et parfois son patron. Ensuite, il rentrait chez lui passer la soirée avec sa fille. Selon l’heure à laquelle il rentrait, soit ils se mettaient à jardiner tous les deux, soit Oloun commandait leur diner et ils mangeaient devant la télé. Au final, la jeune fille avait fini par s’accommoder de cette vie bien organisée, qu’elle vivait aux côtés de son paternel. En rentrant ce soir-là, Oboun était plus fatigué que d’habitude, en fait sa petite ne l’avait jamais vu dans cet état :   _ Ce n’est quand-même pas le boulot qui t’a lessivé à ce point ? Aujourd’hui c’est une journée plutôt normale non, vu l’heure à laquelle tu es rentré _ Oui, répondit l’homme affalé sur le canapé, j’ai le sentiment que j’ai été vidé, tu sais, si je croyais aux démons, je me dirais surement que l’un d’eux, m’a vidé de mon énergie à mon insu,   Oloun sourit, mais garda cela en mémoire comme une possibilité. Et si ce n’était un démon, il y avait tout de même quelque chose qui avait eu un effet négatif sur son père. Elle gardait ces choses pour elle car elle savait que son père n’était pas très « spirituel ». Au lieu de commander quelque chose à manger comme d’habitude, elle lui sortit un steak et quelques frites, qu’elle passa à la friteuse et lui servit son repas devant la télé. Elle fit pour elle la même chose, mais ne s’étonna pas de voir son père se lever après son dîner et rentré directement dans sa chambre. Ce soir elle serait seule pour regarder le film qui était au programme. Mais ce n’était pas si grave. C’était vendredi et elle avait deux jours entiers de séances télé et de jardinage avec son père. Et qui sait, peut-être allait-il ajouter un hobby supplémentaire à leur liste cette fois… qui sait… Elle s’assit devant l’écran et s’apprêtait à savourer le film lorsqu’un bruit étrange lui parvint de la chambre de son père. Elle se leva et monta à l’étage, et quel ne fut pas son étonnement, en découvrant son père allongé dans son lit de tout son long… le corps luminescent. Elle regardait cette scène incroyable en appelant son père qui ne se réveillait pas, mais au bout d’un moment tout redevint normal, et encore une fois, elle se dit qu’elle allait garder ça pour elle, car connaissant le bonhomme, il ne la croirait de toute façon pas. Au petit matin, Oboun se réveilla aussi fatigué que la veille. Il avait le sentiment de ne pas avoir réellement dormi. Mais s’était samedi et la petite dormait encore alors, il alla s’allonger sur le canapé du salon et mit la chaine musicale. En quelques minutes, il s’endormit. Oloun le trouva ainsi, toutefois il avait l’air plus reposé. Son visage était serein. Oloun était rassurée. Son père dormait, allongé sur le canapé, et un sourire illuminait son visage. Elle le bouscula et l’homme ouvrit les yeux :   _ Ah tu es réveillée ma puce ! _ Oui depuis quelques minutes déjà, mais je ne voulais pas te déranger, je te regardais dormir, et tu souriais en dormant papa _ Oh c’est une bonne chose, je devais faire un rêve agréable, alors on va déjeuner ? _ Hum hum, papa ? _ Oui ? _ Tu te sens bien dis ? _ Bien sûr, pourquoi ? Tu es encore inquiète parce que j’étais très fatigué hier ? _ Oui, _ Ne t’en fais pas, je vais mieux ce matin, même si au réveil ce n’était pas le cas, c’est d’ailleurs pour ça que je suis venu m’allonger ici, mais je suis frais et dispos… pour te faire passer un super week-end   Oloun éclata de rire en rappelant à son père qu’ils n’allaient rien faire d’extraordinaire, qu’en dehors de leur jardin, ils ne verraient surement rien d’autre. Oboun sourit :   _ Tu veux qu’on aille prendre le petit déjeuner « chez Joe » et qu’on aille passer un peu de temps au parc tous les deux ??? _ Tu es sérieux papa ? Fit la jeune fille les yeux pétillant de bonheur _ Bien sûr que oui, il faut bien que je te fasse un peu sortir d’ici de temps en temps, tu n’es plus une petite fille qui va s’échapper et disparaitre dans le parc avec tes nouveaux amis… n’est-ce pas ? Fit Oboun en souriant _ Papa j’avais trois ans, s’exclama la jeune fille en riant fort _ C’est bien ce que je pensais, alors je vais prendre une douche, toi aussi et on y va   Oloun étais euphorique. Son père allait l’emmener manger dehors, c’était la première fois depuis longtemps. En réalité, la dernière fois c’était lorsqu’elle avait trois ans. L’homme l’avait emmené au parc pour la distraire un peu, mais elle s’était éloignée un peu trop avec ses nouveaux amis et son père avait mis du temps à la retrouver. Depuis, il avait toujours un peu peur, lorsqu’elle était hors de chez eux. Oloun avait fini par se faire à l’idée que son père était comme ça et c’est tout, mais ce changement soudain lui faisait plaisir. Elle alla prendre sa douche, et se fit une petite beauté. Des tresses et des rubans dans les cheveux, c’est tout ce que lui autorisait son père. Pas de maquillage et pour le vernis, il lui fallait prendre rendez-vous avec la fille du salon d’en face. Oui, son père ne laissait aucune place à l’à peu près. Si elle voulait porter du vernis, il fallait que ce soit fait par une personne qui s’y connaissait alors, toutes les deux semaines elle allait se faire faire les ongles dans le salon d’en face. Ça c’était la semaine dernière, ses ongles étaient encore jolis. A son école, certaines de ses copines disaient qu’elle avait de la chance. Vivre seul avec un père pas trop pénible ça devait être génial. Et à vrai dire, elle n’avait pas grand-chose à lui reprocher. Encore moins maintenant qu’il allait s’autoriser à l’emmener en balade de temps à autre.  

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