IVLa rêverie de Jude fut interrompue par un bruit de pas gravissant l’escalier. Il prit les vêtements de Sue, et, les enlevant de la chaise où ils séchaient, il les cacha sous le lit et s’assit devant ses livres. Quelqu’un frappa et ouvrit la porte immédiatement. C’était la propriétaire. Jude avait l’habitude de descendre dîner avec la famille pour éviter un trop grand dérangement. Mais, cette fois, il se fit apporter son dîner dans sa chambre, et le reçut lui-même, sur le seuil, des mains de la propriétaire. Quand elle fut descendue, il mit la théière au bord de la grille du foyer et étendit de nouveau les vêtements de Sue. Ils étaient loin d’être secs. Elle dit tout à coup : – Jude ! – Oui... Tout va bien... Comment vous sentez-vous ? – Mieux. Tout à fait bien... Je crois que j’ai