Et sur cette réponse, il ferme son guichet au nez des voyageurs déconfits. La nuit tombait quand l’Anglais, très affecté, rentra à l’hôtel. Aurett était presque aussi abattue que son père ; et l’anxiété peinte sur son visage étouffait toute velléité joyeuse chez le Parisien. Le dîner fut silencieux et, la dernière bouchée avalée, sir Murlyton et la jeune fille se retirèrent dans leurs chambres. Lavarède s’ennuya une demi-heure au parloir, parmi des inconnus de toutes nationalités et, à son tour, rentra chez lui. Le lendemain, vers neuf heures, miss Aurett buvait mélancoliquement une tasse de thé dans laquelle elle trempait des rôties. Elle était venue retrouver son père qui, pas plus qu’elle, n’avait dormi. Tous deux étaient pâles et une pensée fastidieuse leur revenait toujours. – Nou