Chapitre 1

3617 Words
1 Megan Simmons, Dispensaire, Cuirassé Karter, Secteur 437 Il m’embrasse. Me prend dans ses bras. Me soulève littéralement, me colle un b****r torride et langoureux. J’ignore où je suis. Je m’en fiche. J’ai juste envie qu’il m’embrasse. Chaud. Profond. Langoureux. Mon corps réagit sur le champ. Je mouille, mes tétons durcissent en l’entendant gronder. Je ressens, plus que je n’entends, son grognement sensuel. Il me plaque au mur, pèse sur moi de tout son poids. Il est immense. Si grand que je sens sa grosse bite contre mon ventre. « A moi, » sa voix est grave, rocailleuse. Ces deux petits mots, à peine murmurés, me donnent le frisson de la tête aux pieds. Oui. J’ignore qui est ce mec et pourquoi il m’embrasse mais je m’en tape. J’ai envie de lui comme jamais. Sa chaleur passe à travers nos vêtements. On dirait qu’il a la fièvre, son corps exsude un désir qui le consume, le rend dangereux, primitif. « Oui, je t’appartiens, »je murmure. Ses mains effleurent mon corps nu. Stop. Je suis nue. Il est habillé. Il faut arrêter ça tout de suite, non ? J’ai pas envie, c’est trop bon. J’ai pas besoin de mes vêtements. Il doit retirer les siens. Il recule, il porte l’uniforme d’un combattant de la Coalition, ça lui va à merveille d’ailleurs. Impossible de voir son visage. Pourquoi ? Pourquoi n’ai-je pas le droit de voir l’objet de ma convoitise ? Il dégrafe son pantalon et extirpe sa bite. Waouh, une bite gigantesque. Bien membré, épaisse, un gros g***d bien dilaté, je me lèche les lèvres, j’ai une envie folle de le s***r. Putain mais c’est quoi mon problème ? J’ai pas pour habitude de saliver devant le sexe d’un étranger. Du moins pas jusqu’à aujourd’hui. « A moi. » Toujours les mêmes mots, réduits à leur plus simple expression, mon corps réagit comme s’il murmurait des paroles érotiques, crues, toutes les choses cochonnes qu’il va me faire. Il attrape mes poignets, porte mes mains à ses lèvres et les embrasse, je porte des bracelets métalliques. Des bracelets d’accouplement Atlan. Putain de merde. Fascinée, je contemple le dessin finement ciselé, gravé dans le métal. Le métal à mes poignets joue avec la lumière ambiante. Ce mélange d’or et d’argent rend ces bracelets magnifiques. J’ai déjà vu des bracelets d’accouplement Atlan, il doit porter les mêmes. Ils sont néanmoins beaucoup plus lourds que ce que j’imaginais. Il fait comme si de rien n’était. Son corps se love contre le mien, si possessif, comme si je lui appartenais corps et âme. Il embrasse la paume de mes mains, une force incroyable me parcourt tandis que cet homme gigantesque me cajole, m’embrasse doucement, comme si j’étais en porcelaine. En tant que femme, une démonstration de possessivité aussi flagrante devrait m’offenser. Je suis une farouche guerrière qui ne compte que sur elle-même. Mais ce … gentil géant me fait perdre tous mes moyens. Mon corps vibre comme les cordes d’une guitare, je ferme les yeux tandis qu’il soulève mes mains au-dessus de ma tête. Je sais pertinemment ce qui va se passer, j’ai clairement vu le trou dans le mur, il va m’attacher. Mais au lieu de m’échapper, de hurler, de me débattre, de le supplier de me relâcher, je relève les bras, la poitrine saillante, j’ai hâte de sentir sa langue lécher mes seins. Et ce corps … il peut faire de moi ce qu’il veut, tant qu’il me pénètre avec sa grosse queue. Mes mains sont attachées au-dessus de ma tête, il recule et descend son froc. Nu, bien monté, il est immense, il me scrute dans le noir, son regard chaud est étrangement très animal. Sa grosse main empoigne la base de sa verge, il commence à se branler, une perle de sperme goutte de son g***d. Impossible de ne pas remarquer ses propres bracelets d’accouplement dépassant de la veste de son uniforme. « A moi. Femme. Je le regarde se m*******r. — C’est ma bite, la bête. Donne. » Waouh ! C’est moi ça ? J’ai comme l’impression de pas pouvoir me maîtriser, je parle à tort et à travers, mais la bête n’en a visiblement rien à foutre. Il rigole et tombe à genoux. Je me retrouve en un clin d’œil les cuisses sur ses épaules, il me fait un cunni. « Oui ! » Je referme mes chevilles sur sa tête et l’attire contre moi. Le frémissement qui me parcourt me fait pousser un gémissement. Sa bouche est torride, brûlante. Mais j’ai envie d’autre chose. Je veux le sentir en moi, je veux qu’il me dilate à fond, qu’il me pénètre. Il est à moi. Il est forcément à moi. La bête me besogne avec sa langue jusqu’à ce que je perde la raison, ma vulve gonflée et humide me fait mal, elle palpite et crépite, ça me brûle. Il est immense et vigoureux, le mâle alpha dans toute sa splendeur, mais c’est moi qui commande. Je suis la seule à pouvoir dompter sa bête. Il est à moi, pour toujours. Pour toujours. Il a besoin de moi pour apaiser sa bête. Mon corps, ma soumission, sont nécessaires à sa survie. Il prend mes seins en coupe, joue avec. J’adore sentir ses mains calleuses. Il n’est pas tendre. Non, il titille mes tétons durcis du bout des doigts, je pousse des gémissements de plaisir et m’arcboute. Il m’attrape par derrière les genoux de manière à ce que nos corps soient face à face, je ne sens plus le sol sous mes pieds, je suis prise en sandwich entre la chaleur de son corps et la fraîcheur du mur. « Femme, il grogne, sa langue parcourt mon épaule, me savoure. Me marque. — Tu es à moi. Toute à moi. Son g***d pénètre dans les replis de ma vulve afin de voir si je suis prête, je gémis. — Oui. Vas-y. — À moi. Oh oui. J’ai envie qu’il me défonce. Bon sang, je vais succomber à cette débauche ? — À moi. À moi. À moi. T’es à moi ... — Supplie-moi, c’est un ordre. » J’ouvre les yeux, il me regarde intensément, même perdue dans les affres de la fièvre d’accouplement, cette bête essaie de me dominer, de prendre le dessus. Et de me b****r, et ça me donne encore plus chaud. J’arrive plus à respirer. Mon cœur va sortir de ma poitrine et exploser tel un feu d’artifice. « Je t’en supplie, je halète alors que sa bite se fraie un passage dans mon vagin palpitant. — Jusqu’à ce que la mort nous sépare. » Ces paroles sont lourdes de sens. Un serment de mariage, en vachement plus sérieux. La séparation n’existe pas entre partenaires, le divorce non plus. C’est un lien primaire, basique. b****r avec cet homme va bien au-delà du simple plaisir charnel. J’apaise sa bête. Je suis liée pour toujours à ce mâle alpha dominant, possessif, arrogant, protecteur. Je pourrais énumérer des douzaines de raisons m’incitant à refuser de me donner à lui, et choisir quelqu’un d’autre. Mais j’ai envie de lui. De lui et de lui seul. J’adore mon amant exigeant et dominateur. J’ai envie qu’il me b***e jusqu’à ce que j’oublie qui je suis. J’ai pas envie de penser, je veux juste ressentir. J’ai pas envie de penser à moi. Pour la première fois de ma vie, je suis disposée à baisser la garde. Je vais le laisser s’occuper de moi. Je vais me soumettre. Mon corps en meurt d’envie. Oui. J’ai besoin qu’il me domine, que mon esprit arrête de tourner en boucle, de cogiter, j’ai tout simplement envie de profiter de l’instant présent. « b***e-moi. Je t’en supplie. J’ondule des hanches afin qu’il me pénètre. Je suis ouverte, dilatée. Je sais que cette grosse bite va me déchirer en deux. Je ferais mieux de détaler, au lieu d’attendre qu’il m’empale. — Maintenant, je lui dis en serrant les poings. Je suis grand ouverte, un pur régal. Maintenant, je pousse un hurlement tandis qu’il me pénètre violemment d’un coup d’un seul. — A moi, » grogne-t-il. Il m’écartèle, je m’abandonne. Ce mélange de douleur et de plaisir provoque mon premier o*****e, il me dévisage tel un prédateur avec sa proie, il soutient mon regard tandis que mon sexe se referme sur sa bite tel un poing, palpite et se contracte, mon corps est parcouru de soubresauts. Mon dieu. Encore. J’en veux encore … Il se retire et me pénètre violemment, mon dos heurte le mur. « Mademoiselle Simmons. » J’entends une voix féminine dans le lointain mais je l’ignore tandis que ma bête me pénètre avec un grondement sourd. Oui, c’est trop bon. J’adore sa bite. J’en ai besoin. Il se retire, me pénètre à nouveau … oui ! « Mademoiselle Simmons ! » Encore cette voix. Insistante. Agacée. Mais elle voit pas que je suis occupée ? Je secoue la tête, je sens le mur derrière moi, les grosses mains de cet Atlan sur mes hanches, sa bite entre mes cuisses. Je porte des menottes, mon corps encaisse ce qu’il veut bien lui donner, du plaisir, une sensation de frisson, du danger, je suis à ses ordres. Je lui appartiens. Corps et âme. À lui et lui seul. Il retire sa verge gigantesque. Puis s’enfonce profondément. Énorme. Tout dur. J’adore cette douleur. « Megan ? Encore cette voix de femme, énervée cette fois-ci. Je l’ignore. Je n’ai que faire d’elle. C’est lui que je veux. Sa bite. Ses grosses mains. Sa chaleur. — Megan ! Soldat, ça suffit maintenant ! » Oh, elle devient méchante mais je m’en fous. Je secoue la tête et mords ma lèvre que mon partenaire b***e sauvagement. Je vais encore jouir. Bon sang. J’y suis presque— « Préparez le stimulateur neuronal. Elle n’arrive pas à mettre un terme à cet examen. » Un examen ? La mémoire me revient. Le docteur. Le vaisseau. Tout me revient, le reste s’évanouit. Et lui avec. Je me suis focalisée sur lui, sur le plaisir, les sensations perdent de leur consistance, tel le sable emporté par le vent. Je cligne des yeux. Aucun mâle alpha ne me saute contre un mur comme si j’étais trop bonne. Y’a pas le moindre mec. Ce qui n’est en fin de compte que le reflet de ma vie ces derniers temps. Du moins niveau p******l. Je vis entourée de milliers d’hommes sur le cuirassé mais ça fait un an que j’ai pas baisé, mon corps ne se satisfait pas de ce maigre avant-goût. J’en veux encore. C’est bien ma veine, je risque pas de passer à l’acte. Du moins, pas durant les jours à venir. « Oh, parfait. » C’est le Docteur Moor. Je reconnais la jolie brune qui se penche sur moi. Il s’agit d’une Atlanne, elle ressemble à une humaine sauf qu’elle mesure plus de deux mètres et est plus large d’épaules que la plupart des joueurs de foot. Les seigneurs de guerre Atlan sont immenses, je ne suis pas surprise outre mesure que leurs femmes soient si grandes. Elle porte l’uniforme vert dévolu aux docteurs, ses cheveux coupés courts font ressortir ses grands yeux noisette. Elle est superbe. Mais surtout, elle est très sympa. C’est la raison pour laquelle je me suis adressée à elle concernant le Programme des Epouses Interstellaires. Il est hors de question que je laisse un docteur Prillon me mater pendant que je m’envoie en l’air avec l’un de leurs semblables. Hors de question. Même pas en rêve. Le docteur Moor me convient parfaitement. Et ce rêve également. Je reconnais les lignes vert foncé horizontales sur les murs, les fauteuils d’examen qui me rappellent ceux du dentiste quand j’étais petite. Je me sens toute petite là-dessus. Ces trucs sont faits pour d’immenses guerriers extraterrestres Atlans et Prillons, mesurant pas loin de deux mètres. En en version « bête » ? Les Atlans culminent entre deux mètres quarante et deux mètres soixante-dix, comme l’Incroyable Hulk, la peau verte en moins. Ils sont gigantesques, ce sont des tueurs d’une rare efficacité, sexy en diable. C’est du moins mon avis. Rien ne peut me faire plus plaisir que de voir un bataillon de seigneurs de guerre Atlans se déployer sur le champ de bataille et couper littéralement en deux les soldats de la Ruche à mains nues. J’étais d’un naturel v*****t. Je me suis calmée y’a longtemps, quand je me suis engagée dans l’armée. Tout le monde n’est pas branché peace and love. Du moins, pas dans ma famille. Mais je suis pas contre me battre pour protéger les pacifistes. Donnez-moi un flingue ou un pistolet laser et je me transforme en vraie diablesse. Des terroristes sur Terre. Les drones de la Ruche dans l’espace. C’est du pareil au même. Le mal incarné. Les combattre me confère un sentiment de toute puissance, me donne l’impression de faire partie de la même grande famille. Mon père et mes frères sont dans l’armée. Je me suis engagée, bien qu’étant une fille. Une petite métisse moitié black, moitié irlandaise, originaire de Boston. Je râte jamais ma cible. J’ai été transférée de Terre pour rejoindre la Flotte de la Coalition. Ça change pas grand-chose par rapport à ma mère. Ça fait deux ans maintenant que je combats la Ruche—j’arrive au terme de mes deux ans—et j’ai vu pas mal de trucs vraiment dingues. Je suis pas une faible femme. Mais une femme courageuse, qui non seulement se bat contre la Ruche, la traque, la piège mais les tue. Je tue leurs chefs de clan. J’infiltre les lignes ennemies et perturbe leurs unités d’intégration, les soustrayant à la protection des soldats de la Ruche et de leurs éclaireurs. On cible leurs unités d’intégration, les responsables de la Ruche qui torturent et font subir un bourrage de crâne à leurs prisonniers de guerre, en leur inculquant leur logique pendant des mois. Mais je ferre désormais un plus gros poisson. Un poisson top secret. On s’attaque à leur centrale de communication interne, les unités Nexus. On a presque réussi à en capturer une il y a quelques jours. Mais les informations étaient erronées. Elles sont gardées par une douzaine de guerriers de la Ruche, des gradés, des gros bâtards quasi impossibles à dégommer. J’ai failli y passer lors de la dernière mission et le soldat a attrapé le restant des guerriers assignés à cette fameuse mission sans que je puisse faire quoi que ce soit pour les en empêcher. On a réussi à attraper l’une de leurs créatures Nexus. On l’a tuée. Mais son unité de communications a sauté. Elle était inutilisable. Trois guerriers de la Coalition sont morts … pour rien. Je pouvais plus vivre comme ça, d’où ma présence ici. Demain. Le S.R., ou Service des Renseignements, les têtes pensantes, l’élite de la Coalition qui dirige cette guerre psychologique, m’a confié un escadron de cinq tueurs patentés pour récupérer tout ce qu’on pourra dans ce canyon, demain. Et cette fois-ci, il est hors de question que j’échoue. Ma dernière mission ne se soldera pas par un échec. Sous peine d’entendre la voix de ma mère résonner inlassablement à mes oreilles. « Pourquoi t’es pas forte comme tes frères ? » et « Arrête de pleurnicher espèce de connasse. On dirait une chochotte. » Et ma préférée, « Jésus, Marie, Joseph, mais qui m’a fourgué une gosse pareille. » Le docteur fait le tour tandis que les souvenirs me reviennent en mémoire. Fi des mains baladeuses et du désir, je revois les gifles en travers de ma gueule, quand ma mère était bourrée, ses mots qui faisaient plus mal que des coups. Mon père était un grand black courageux et protecteur. Il nous adorait et quand il était là, je l’aimais d’une force qui n’a jamais faibli depuis. Quand ma mère allait bien, elle était heureuse. Mais il est mort lorsque j’avais neuf ans, elle ne s’en est jamais remise, elle s’est mise à boire du whisky comme si elle buvait de l’eau, plus elle buvait, plus elle était méchante. Mon père était mort. Y’a longtemps maintenant. Mes frères sont de vrais connards, ils servent la mère-patrie sur Terre. J’ignore où ils se trouvent. Afghanistan ? Syrie ? Afrique ? Ils pourraient même se la péter en Antarctique, j’en ai rien à foutre. Je reçois des messages de mon plus jeune frère environ deux fois par an, il me donne des nouvelles. Même de Shirley. Shirley Simmons. « Mère » n’est pas un mot que j’ai l’habitude d’employer, et il le sait. Je suis entourée de force. Par des hommes forts. Des armures. Une armée puissante. Je suis entraînée pour être forte de corps et d’esprit. Je mesure un mètre quatre-vingts. Je ne suis pas petite ou vulnérable mais j’ai l’impression de faire la taille d’une poupée dans ce fichu fauteuil. Je suis bien plus grande que la majorité des femmes sur Terre, mais ici ? Ici, je suis une gamine assise à la table des grands et j’agite mes pieds sans pouvoir toucher le sol. Heureusement, les commandants de la flotte de la Coalition ont su tirer avantage de ma taille et de ma discrétion. La mission qui m’a été confiée en est la preuve. Mieux scorpion que lion. Petite mais mortelle. Tel est mon credo. C’est plus ou moins pareil pour tous les humains perdus dans les profondeurs de l’espace. Nous ne sommes pas aussi grands que les races extraterrestres mais on peut être mauvais comme la peste quand on s’y met. Tout est question de fierté. Je prends ma mission à cœur. « Megan vous êtes là ? Le docteur se penche sur moi et me dirige sa f****e lumière en plein dans l’œil. Ça m’éblouit. — Malheureusement oui. » J’ai envie de ce mec costaud, de sa grosse bite. J’ai envie de me sentir belle, féminine, désirable. Je dois accomplir ma mission, une de plus, avec cette lourde armure, mon casque, mon maquillage de camouflage, et tuer ces satanés machin. Encore une. Une de plus. Accomplir son devoir. C’est quasiment une institution dans la famille, je ne le sais que trop bien. Ces trois mots m’ont fait subir des heures de formation éreintantes et douloureuses, j’ai été parachutée en milieu hostile un peu trop souvent à mon goût, au cours de ces deux dernières années. J’ai eu froid, chaud, j’ai crevé de faim, j’étais en sueur, pleine de sang, j’en passe et des meilleurs, sans compter d’autres situations dont je n’aurais même pas imaginé l’existence jusqu’à ce que j’atterrisse au fin fond de l’espace. J’essaie de ne pas penser, d’oublier que je flotte dans un petit vaisseau perdu loin, très loin dans la galaxie, ça me donne la chair de poule. Le docteur éteint la lumière, j’y vois à nouveau clair. Elle sourit. « Parfait. Je ne vais pas avoir besoin de vous injecter de stimulateur neuronal. » Elle repose une petite éprouvette verte, je sais d’expérience que ça fait plus mal que n’importe quelle piqûre. Sauf qu’il n’y a pas de seringue au bout. Ils s’arrangent pour injecter la substance autrement. Je sais pas comment ils font. J’ai pas envie de savoir. « Non merci. Enlevez-ça de là s’il vous plaît. » Le docteur se met à rire et tend l’éprouvette à son assistant, qui s’empare de la seringue et part précipitamment, comme s’il s’était immiscé dans une conversation personnelle qui ne le regarde absolument pas … ce qui est le cas. Je retrouve le sens des réalités plus vite que prévu. Je suis tout à fait réveillée maintenant. J’ai jamais rêvé de cet homme. J’ai jamais rêvé de bite. De désir, d’excitation ou de septième ciel. D’un o*****e incroyable. Je me trouve dans la salle d’examen des épouses situées dans le dispensaire du Cuirassé Karter. p****n. J’aurais préféré me retrouver au royaume enchanté, avec un mâle dominateur qui sait se servir de ses mains et de sa queue. Ça fait longtemps, trop longtemps, que j’ai rien eu entre les cuisses, hormis mes propres doigts. « J’ai crié ? Je sens le rouge me monter aux joues. Ne me dites pas que j’ai crié. Je pourrais me tuer avec mon propre pistolet laser si les hommes du service de médecine m’ont entendue crier à cause de cet o*****e vécu en rêve. — Vous n’avez pas crié, elle sourit et m’adresse un clin d’œil complice. Je n’ai jamais subi de test mais toutes les épouses disent qu’il s’agit d’une expérience très excitante. » Elle est un peu plus âgée que moi. Elle n’a peut-être pas subi le test du programme des épouses mais vu les bracelets dorés qu’elle porte aux poignets, elle est forcément mariée à un Atlan, elle sait à quel point les mecs Atlans peuvent être dominateurs. Et ils ont de grosses bites. D’après mon rêve et les bracelets que je porte, et vu le mec gigantesque qui m’a sautée comme un sauvage, je suis bel et bien mariée. Je frissonne en songeant à un partenaire Atlan, ma chatte se contracte, soudain, j’ai chaud. Je devrais être surprise d’éprouver du désir pour ces grands guerriers brutaux, mais il s’avère que non. Durant ces deux années passées à combattre auprès des forces de la Coalition, j’ai rencontré pas mal d’Atlans qui sortent du lot. Des dominateurs. Ils veulent toujours être trop gentils. Ennuyeux. Ils n’ont rien contre les femmes à proprement parler mais j’ai remarqué un manque de respect et ils sont très chauvins. Complètement à l’opposé, il y a les mâles alpha poussés à l’extrême. Protecteurs. Exigeants. Sans pitié. Je frissonne, un frémissement me parcourt. Sans pitié. Ils n’ont aucune pitié pour leurs ennemis. Je découvre, sous le choc, que je n’en n’attends pas moins d’eux au lit.
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