CHAPITRE IX« P.P.C. » La situation, en effet, était excessivement grave. Que pouvait faire Marcel, dont les heures d’existence étaient maintenant comptées, et qui voyait peut-être arriver sa dernière nuit avec le coucher du soleil ? Il ne dormit pas un instant, – non par crainte de ne plus se réveiller, ainsi que l’avait dit Herr Schultze, – mais parce que sa pensée ne parvenait pas à quitter France-Ville, sous le coup de cette imminente catastrophe ! « Que tenter ? se répétait-il. Détruire ce canon ? Faire sauter la tour qui le porte ? Et comment le pourrais-je ? Fuir ! fuir, lorsque ma chambre est gardée par ces deux colosses ! Et puis, quand je parviendrais, avant cette date du 13 septembre, à quitter Stahlstadt, comment empêcherais-je ?… Mais si ! À défaut de notre chère cité, je po