CHAPITRE VIIILa caverne du dragon Le lecteur qui a suivi les progrès de la fortune du jeune Alsacien ne sera probablement pas surpris de le trouver parfaitement établi, au bout de quelques semaines, dans la familiarité de Herr Schultze. Tous deux étaient devenus inséparables. Travaux, repas, promenades dans le parc, longues pipes fumées sur des mooss de bière, – ils prenaient tout en commun. Jamais l’ex-professeur d’Iéna n’avait rencontré un collaborateur qui fût aussi bien selon son cœur, qui le comprît pour ainsi dire à demi-mot, qui sût utiliser aussi rapidement ses données théoriques. Marcel cherchait des yeux les vitrages Marcel n’était pas seulement d’un mérite transcendant dans toutes les branches du métier, c’était aussi le plus charmant compagnon, le travailleur le plus assidu,