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Avant qu’il n’ait Besoin (Un mystère Mackenzie White – Volume 5)

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Dans AVANT QU’IL N’AIT BESOIN (Un mystère Mackenzie White – Volume 5), l’agent spécial du FBI Mackenzie White, est assignée sur une affaire qu’elle n’avait jamais rencontrée auparavant : la victime n’est pas un homme ou une femme – mais un couple.

Le troisième couple retrouvé mort chez eux en un mois.

Alors que Mackenzie et le FBI se démènent pour comprendre qui peut bien vouloir assassiner des couples heureux, ses recherches l’amènent dans les profondeurs d’une sous-culture et d’un univers troublant. Elle apprend très vite que tout n’est pas parfait derrière les clôtures des maisons apparemment parfaites de banlieue – et que les ténèbres rôdent aux abords des familles qui ont l’air les plus heureuses.

Alors que sa traque se transforme en un jeu mortel du chat et de la souris, Mackenzie, cherchant toujours à retrouver l’assassin de son propre père, se rend compte qu’elle est peut-être trop impliquée – et qu’il se peut que l’assassin qu’elle recherche soit le plus insaisissable de tous : parfaitement normal.

Un thriller psychologique sombre avec un suspense qui vous tiendra en haleine, AVANT QU’IL N’AIT BESOIN est le volume 5 d’une fascinante nouvelle série, et d’un nouveau personnage, qui vous fera tourner les pages jusqu’à des heures tardives de la nuit.

Le volume 6 de la série mystère Mackenzie White sera bientôt disponible.

Également disponible du même auteur Blake Pierce : UNE FOIS PARTIE (Un mystère Riley Paige – Volume 1) - bestseller nº1 avec plus de 900 critiques à cinq étoiles - et un téléchargement gratuit !

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PROLOGUE
PROLOGUE Joey Nestler savait qu’un jour, il serait un bon policier. Son père avait été policier avant lui et son grand-père avant ça. Le grand-père de Joey avait pris une balle en pleine poitrine en 1968, ce qui l’avait obligé à prendre sa pension plus tôt que prévu. Être flic coulait dans ses veines et bien qu’il n’ait que vingt-huit ans et qu’on ne lui assigne que des affaires sans importance, Joey savait qu’un jour il gravirait les échelons. Mais aujourd’hui ne serait pas le jour. On lui avait de nouveau assigné une tâche sans importance – un travail ingrat. Joey savait qu’il en avait encore au moins pour six mois de ce type de missions ridicules. Mais ça lui convenait pour l’instant. Se balader dans les rues de Miami dans une voiture de police à cette époque de l’année, la fin du printemps, était plutôt agréable. Les filles avaient sorti leurs shorts moulants et leurs bikinis puisque le climat s’était adouci et le fait d’être occupé à des tâches subalternes lui permettait plus facilement de profiter du panorama. Il se remettrait d’ailleurs tout de suite à mater les jolies filles dans la rue dès qu’il en aurait terminé avec la tâche qui l’attendait. Il se gara devant une rangée de maisons élégantes, dont chacune était bordée de palmiers bien entretenus. Il sortit lentement de sa voiture de patrouille, persuadé qu’il allait à nouveau se trouver face à une simple affaire de dispute conjugale. Il devait néanmoins admettre que les détails de cette affaire avaient attisé sa curiosité. Une femme avait appelé le commissariat ce matin en informant que sa sœur ne répondait ni à ses coups de fils, ni à ses emails. Cette situation n’aurait normalement suscité aucun intérêt mais lorsqu’ils eurent vérifié l’adresse de la sœur en question, elle se trouvait directement à côté d’une maison dont les habitants avaient appelé hier soir pour déposer plainte pour tapage nocturne. Apparemment, un chien avait aboyé furieusement toute la nuit. Les appels téléphoniques et les coups frappés à la porte afin de demander aux propriétaires de faire moins de bruit étaient restés sans réponse. Et quand la police avait rappelé la femme afin de lui poser des questions concernant sa sœur, elle avait confirmé que sa sœur avait bien un chien. Et maintenant, me voilà ici, pensa Joey en montant les marches qui menaient à la porte d’entrée. Il était déjà passé par le bureau du propriétaire afin de se procurer un double des clés et ce détail rendait sa mission légèrement plus intéressante que ses tâches habituelles. Il avait quand même la sensation que ses capacités étaient sous-estimées et il se sentait un peu stupide au moment de frapper à la porte. Vu ce qu’il savait de cette affaire, il ne s’attendait pas à une réponse. Il frappa à la porte à plusieurs reprises, les cheveux trempés de sueur sous sa casquette en plein soleil. Après deux minutes, toujours aucune réponse. Il n’en fut pas vraiment étonné. Joey sortit la clé et la tourna dans la serrure. Il ouvrit légèrement la porte et cria à l’intérieur. « Bonjour, je suis l’officier Nestler de la police de Miami. Je vais entrer et… » Il fut interrompu par les aboiements d’un petit chien qui se précipitait dans sa direction. Il s’agissait d’un Jack Russell et bien qu’il fasse de son mieux pour essayer d’intimider l’étranger qui se trouvait sur le pas de la porte, il avait également l’air un peu effrayé. Ses pattes arrière tremblaient. « Hé, petit gars, » dit Joey en entrant dans la maison. « Où sont tes parents ? » Le chien se mit à gémir. Joey pénétra plus avant dans la maison. Il avait fait deux pas dans le petit vestibule en direction du salon quand il sentit une odeur nauséabonde. Il baissa les yeux vers le chien et fronça les sourcils. « Personne ne t’a sorti depuis un bout de temps, on dirait. » Le chien baissa la tête comme s’il avait parfaitement compris et se sentait honteux de ce qu’il avait fait. Joey s’avança dans le salon, tout en continuant à crier à voix haute. « Bonjour, je cherche monsieur ou madame Kurtz. Je suis l’officier Nestler de la police de Miami. » Mais il ne reçut aucune réponse et il était certain qu’il n’en recevrait pas. Il traversa le salon, qui était impeccable. Puis il entra dans la cuisine adjacente et dut se couvrir la bouche et le nez de sa main. La cuisine était l’endroit où le chien avait décidé de faire ses besoins, des flaques d’urine recouvraient le sol et deux tas d’excréments se trouvaient devant le frigo. Il vit deux gamelles vides de l’autre côté de la cuisine. Se sentant mal pour le chien, Nestler remplit une des gamelles d’eau du robinet. Le chien se mit à boire avidement au moment où Nestler sortait de la cuisine. Il se dirigea vers les escaliers qui partaient du salon et monta à l’étage. Au moment où il arriva dans le couloir à l’étage, Joey Nestler sentit pour la première fois de sa carrière ce que son père appelait l’instinct policier. Il sut tout de suite que quelque chose ne tournait pas rond. Il sut qu’il allait se retrouver face à quelque chose de désagréable, quelque chose à laquelle il ne s’attendait pas. Il sortit son arme, se sentant un peu ridicule alors qu’il continuait à s’avancer dans le couloir. Il passa devant une salle de bain (où il trouva une autre flaque d’urine laissée par le chien) et devant un petit bureau. Le bureau était un peu en désordre mais ne présentait aucun signe particulier de lutte. Au bout du couloir, une troisième et dernière porte était ouverte, révélant la chambre à coucher principale. Nestler s’arrêta sur le seuil et son sang se glaça dans ses veines. Il observa la scène devant lui durant cinq bonnes secondes avant d’entrer dans la chambre. Un homme et une femme – vraisemblablement monsieur et madame Kurtz – gisaient morts sur le lit. Au vu de la quantité de sang sur les draps, les murs et la moquette, il était clair qu’ils n’étaient pas seulement endormis. Joey s’avança de deux pas puis s’arrêta. Ce n’était pas une affaire pour lui. Il fallait qu’il en informe le commissariat avant de faire quoi que ce soit d’autre. De plus, de là où il se trouvait, il pouvait voir tout ce qu’il y avait à voir. Monsieur Kurtz avait été poignardé à la poitrine et la gorge de madame Kurtz avait était tranchée d’une oreille à l’autre. Joey n’avait jamais vu autant de sang de sa vie. Ça lui donnait presque le vertige. Il sortit de la chambre à coucher, sans plus penser à son père ou à son grand-père, sans plus penser au fin policier qu’il désirait un jour devenir. Il sortit de la maison en courant et dévala les escaliers du porche, tout en luttant contre une forte vague de nausée. Alors qu’il tâtonnait pour trouver le micro qu’il avait à l’épaule, il vit le Jack Russell sortir précipitamment de la maison. Debout devant la maison, le chien à ses côtés, Nestler appela le commissariat. Le chien ne cessait de japper en direction du ciel comme s’il pouvait changer quelque chose à l’horrible scène qui se trouvait à l’intérieur.

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