IXQuand il fut revenu de sa première consternation, il tomba dans le désespoir, et cachant son front dans ses mains : – Malheureux fou ! s’écria-t-il, est-il possible que tu aies fait ce que tu as fait, et dit ce que tu as dit ! Comment ! c’est toi qui es là dans le cabinet de toilette de la princesse ? Qui t’a amené ici ? comment as-tu osé ? au milieu de quel vertige as-tu trouvé tant d’insolence, et où as-tu pris tout ce que tu as dit d’orgueilleux et d’insensé ? Quoi ! voici le dénouement d’une vie si belle, d’un bonheur si grand ? Tu as été pendant six mois le roi du mondé, et te voilà méprisé, chassé !… ou, ce qui sera pire encore, toléré peut-être comme un écolier ridicule, comme un cuistre sans conséquence, relégué parmi les subalternes au-dessus desquels on t’avait élevé ! Ah ! pa