« – C’est ici que ton adversaire et ses témoins doivent te rejoindre ? » dit Gueuletard. « – Non… ils doivent aller à l’entrée du bois… mais, au reste, cette fenêtre donne sur la route, et nous les verrons passer… sans qu’ils nous voient, si c’est mon idée… – Quelle idée as-tu donc ? – Je vais vous l’expliquer… buvons d’abord. – Oui, oui, arrosons ! arrosons ! » dit l’homme au chapeau lie de vin ; « nous n’en pousserons que mieux… notre pointe… Eh ! eh ! pas mauvais, celui-là… » Après avoir empli et vidé les verres, trinqué et demandé encore du vin, ces messieurs se tiennent tranquilles, et Bodinet prend la parole : « – Vous saurez donc, vous autres, qu’il y a une femme au fond de tout ça… une femme… qui est encore demoiselle et bigrement jolie !… mais vous me connaissez assez pour s