Chapitre 7 : Changement

533 Words
Ils ont essayé de me persuader de changer le cœur de cet enfant qui vit en moi. D'être un ÊTRE sans émotions. Oui, ces gens appartenant à un monde dans lequel comme des animaux, plusieurs courent après pouvoir et argent. Ils courent après un futur qui n'existe pas et un présent incertain. Plus le temps passait, plus je devenais un fardeau pour moi-même. Puis, une lumière jaillissant de nulle part à illuminer ma face. C'était toi, essuyant mes larmes, chassant ma douleur. Toi, ma belle encre qui me sauva de la dépression. Toi, dont le nom est AMOUR. Toi, qui à jamais restera à mes côtés. Il y a des intelligences qui ne veulent point comprendre le plaisir que procure la beauté d'un stylo. Des arrogances qui minimisent la compagnie d'un chat et insultent les sourires qui se forment devant un chiot demandant de l'attention. Ils ont du mal à comprendre l'encre collant sur une page qui redonne de la force à un poète. Ils ont du mal à comprendre celui qui sombre dans la dépression, et dans la dépendance. Ils ont du mal à comprendre l'enfant qui est perverti. Or, c'est à la société de l'éduquer justement. Il n'apprend pas à être un Homme par magie. Société où l'on pointe du doigt à un enfant, mais on oublie de faire asseoir les jambes qui lui ont appris à courir. On réprimande l'enfant, mais l'adulte ne sait pas qu'il devrait demander pardon lorsqu'il est en tort. On pense que l'âge nous protège de tout. Mais cela ne fait que nous rendre orgueilleux et égoïstes. Tout le monde se dit être prêt à être parent. Seulement, un cœur brisé ne ferait que faire marcher un bébé innocent sur les pièces tranchantes de son cœur. Celui-ci se fera donc mal. Mais bien sûr, la société s'attendra à ce qu'il soit un être obéissant malgré tout. Elle dira, c'est pour te rendre fort. Ainsi, on comprend que l'on n'a pas d'autres choix que d'endurer ! Pourquoi ? Pourquoi avons-nous honte de se donner du temps ? D'avouer qu'on va mal et de guérir les blessures intérieures ? Pourquoi n'apprenons-nous pas à être parents avant d'enfanter ou même après, lorsque le seul titre avec lequel on naît, c'est « enfant » ? Cette société n'est pleine que d'âme brisée. Enfants comme adultes. Et l'on avance, tous guidés par des aveugles comme nous. Moi, je dirai, pourquoi ne pas suivre le vent, une bonne fois, et voir où il s'en va. Au moins, même si on tombe, on apprendra quelque chose. Oui, le vent lui au moins nous enseignera des choses utiles. Par exemple, il sait ce qui se cache dans les endroits les plus enfouis. Il traverse le monde, car il est lui-même une aile et n'a pas besoin de support. Il entend les conversations du visible et de l'invisible. Oui, le vent nous apprendrait énormément de choses. Et qui sait ? Peut-être pourrait-il guérir les blessures. Par sa force, il séchera nos plaies et le sang cessera de laisser des traces derrière nos pas. Aucun prédateur ne pourra plus nous suivre. Voyez vous, nos blessures et notre vulnérabilité sont comme un excitant pour l'esprit du mal.
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