– Ah ! oui, dit Pons, et je n’en ai jamais eu !… – Vraiment ! s’écria la Cibot d’un air provocateur en se rapprochant de Pons et lui prenant la main. Vous ne savez pas ce que s’est que n’avoir une maîtresse qui fait les cent coups pour son ami ? C’est-il possible ! Moi, à votre place, je ne voudrais pas m’en aller d’ici dans l’autre monde sans avoir connu le plus grand bonheur qu’il y ait sur terre !… Pauvre bichon ! si j’étais ce que j’ai été, parole d’honneur, je quitterais Cibot pour vous ! Mais avec un nez taillé comme ça, car vous avez un fier nez ! comment avez-vous fait, mon pauvre chérubin ?… Vous me direz : Toutes les femmes ne se connaissent pas en hommes… et c’est un malheur qu’elles se marient à tort et à travers, que ça fait pitié. Moi, je vous croyais des maîtresses à la dou