– Mon cher ami, je pourrais aussi bien vous faire la même question, – répondit Vendale. – Je vous ai dit que je venais de faire un mauvais rêve dont vous étiez l'objet. J'ai essayé, après cet assaut, de m'endormir. Impossible. Je n'ai pu me résoudre à demeurer dans ma chambre sans m'être assuré qu'il ne vous était rien arrivé, et pourtant je ne voulais pas, non plus, entrer dans votre chambre. Pendant quelques instants, j'ai hésité devant la porte. J'avais peur de vos railleries. C'est chose si facile que de rire d'un rêve que l'on n'a point fait… Où est votre bougie ? – Consumée. – J'en ai une tout entière dans ma chambre, Faut il aller la chercher ? – Mais oui, je le veux bien. La chambre d'Obenreizer était voisine de celle de Vendale. Il ne s'absenta qu'un moment, et revint avec la