Chapitre XIII Fin d’une aventure, et commencement d’une autre. En achevant ces paroles, ses yeux se mouillèrent de quelques larmes, et Zâdis, qui les croyait sincères, ne put s’empêcher d’y mêler les siennes. – Oui, j’ai tort, lui disait-il tendrement ; et, quelque violente que soit ma passion pour vous, je sens qu’elle ne peut pas même me servir d’excuse. – Ah ! cruel ! répondit-elle en sanglotant, soyez jaloux si vous le voulez ; abandonnez-vous à toute votre frénésie, j’y consens ; mais si vous me connaissez assez peu pour vous défier de ma tendresse, du moins ne me soupçonnez pas d’être capable d’aimer Mazulhim. – Non, reprit-il, je puis avoir le ridicule de le craindre quelquefois, mais je vous jure que je n’aurai jamais celui de le croire. – Et moi je n’en jurerais pas, répondi