Chapitre VIII

2204 Words

Chapitre VIII Las de la vie errante que je menais, convaincu que le sentiment dont on veut sans cesse paraître rempli est cependant ce que l’on éprouve le moins, je commençai à m’ennuyer de ma destinée, et à désirer de trouver cette occasion qui devait terminer le supplice auquel j’étais condamné. – Quelles mœurs ! m’écriais-je quelquefois ; non, Brahma, qui les connaît, m’a flatté d’une espérance vaine ; il n’a pas cru qu’avec ce goût effréné des plaisirs qui règne dans Agra, et ce mépris des principes qui y est si généralement répandu, je puisse jamais trouver deux personnes, telles qu’il les demande, pour m’appeler à une vie? Tout entier à ces chagrinantes réflexions, je me transportai dans une maison où tout avait l’air paisible. Une fille, âgée de près de quarante ans, y logeait se

Free reading for new users
Scan code to download app
Facebookexpand_more
  • author-avatar
    Writer
  • chap_listContents
  • likeADD