Mon établissement
Il est 7h15 de la matinée du lundi 15 octobre 2012, vêtue de mon ensemble kaki et d’une paire de basket blanche qui m’a été offerte par mon grand frère comme cadeau pour l’admission au CEPE.
J’attends avec impatience papa qui prends un bain. Dès que je vois papa descendre de sa chambre je me précipite vers lui
- bonjour papa, c’est l’heure d’aller à l’école. Avec un large sourire aux lèvres il me répond
-bonjour mon garçon, je vois que tu es vraiment ravi ! Laisses moi mettre mes chaussures et on y va.
Papa était vêtu d’une chemise bleue marine sur un pantalon tissu noir passés à la buanderie avec une paire de soulier dont la couleur noire pouvait éclairer un quartier entier. La chemise de papa était meublée d’une cravate noire mouillée avec la délicatesse légendaire de maman qui dormait encore. Je tiens le cartable multi pochettes de papa et nous nous mettons en voiture.Une fois dans la voiture papa me demande :
-Après l’inscription, comptes tu rentrer ou rester à l’école pour le reste de la journée ? Sans réfléchir je lui réponds avec promptitude
-oui papa je veux y rester. Le sourire aux lèvres papa rétorqua
-bon reste y jusqu’à 12h et rentre à la maison et demain tu pourras y rester toute la journée. Avec un peu de déception je répondis à papa
-Pas de soucis papa. Je parlais encore quand la voiture s’arrêta. Devant un portail sur lequel il était gravé : Lycée MODERNE INAGOHI de SAN PEDRO le lycée de l’excellence ; grande fut ma joie à la vue de ces écritures.
Quand nous sommes descendus de la voiture, là, dehors, il régnait une ambiance de feu. Les garçons étaient vêtus de leurs ensembles kaki à sortir de nouvelles et belles paires de chaussures. Les filles elles, étaient vêtus d’une chemise blanche sur une jupe bleue et la plupart avec des ballerines. L’entrée était parsemée d’élèves de tous genres et de parents d’élèves. Certains parents d’élèves échangeaient des paroles et des rires en attendant l’ouverture du portail.
A 8h et demi, un homme faisant la trentaine et valant les 1m 65 arrive. Un nez généreux, de grand yeux globuleux et de longs oreilles meublaient son visage décoré de deux balafres à gauche et à droite. Il s’approche et ouvre le portail et dit à toute l’assemblée
-Mesdames et monsieur, chers élèves bienvenus au lycée moderne inagohi de San Pedro le lycée de référence, les panneaux au centre de l’établissement ou indiqueront les différents bureaux des éducateurs de chaque niveau, une fois de plus soyez les bienvenues. A la fin de son discours il s’écarta du portail et faisait signe du bras à l’assemblée d’entrer. Tous se ruèrent au centre de l’établissement. Et des vagues de rangées se formaient devant chaque bureau d’éducateurs. Arrivée à notre niveau papa poussa un ouf de soulagement et nous entrions dans le bureau ou était assise une femme fort ravissante au teint du noir africaines qui nous accueillit avec un fort grand sourire au visage. C’était l’éducatrice de la sixième miss Rolande. Elle nous lança
-Bonjour Monsieur, veillez prendre place. Quand nous fumes assoir, elle reprit
-Je suis miss Rolande éducatrice du niveau sixième, vous allez bien j’espère, à papa de répondre :
- oui, oui ça va moi c’est monsieur Bakayoko je viens inscrire mon fils Bakayoko Ibrahim en classe de sixième. Elle se tourna vers moi et demanda
- comment te sens tu mon garçon ? je lui répondis avec promptitude
-bien Madame. Puis elle enchaîna
-es-tu heureux d’être ici, avec un sourire enchanté je répondis
- oui madame, je suis très heureux. Elle nous remit quelques formulaires à remplies et papa le fit très rapidement. Elle me remit l’emploi de temps sur lequel était écrit 6eme6. Il était 11h et 25 minutes alors je décidai d’entrer à la maison avec papa qui paraissait très épuisé. Une fois à la maison, j’ai enlevé ma tenue d’école que j’ai pris soin de bien repasser et mettre en lieu. Maman, avait cuisiner de la sauce arachide accompagné du riz. Nous nous sommes bien régalé.
Après le repas papa regagna sa chambre nous laissant moi, maman, mon frère ainé Sékou et notre benjamine Assetou. Mon frère Sékou était en troisième année universitaire de lettres modernes à l’université Alassane Ouattara de Bouaké, l’endroit de mes rêves. Assetou quant à elle était en classe de CE2 au groupe scolaire le succès. Tout à coup maman me demanda comment était le premier jour ib, je lui répondis
-C’était génial maman, il y avait pleins d’élèves filles et garçon tous endimanchés dans leurs nouvelles tenues d’école dressées, aussi les parents d’élèves étaient divinement vêtus, les éducateurs s’étaient tous passés le mot pour être souriant. J’ai aimé, non j’ai adoré, je brule déjà d’impatience d’y aller demain. Le rire aux lèvres maman enchaîna
-C’est assez intéressant et l’établissement en question est-il beau et sain ? A cette question mon sourire avait atteint mes oreilles ne sachant pas où commencer mon long discours tout à coup je commence
-l’établissement est peint en jaune avec des graffitis sur les murs, des citations et les images de grands philosophes et des hommes de lettre. J’ai pu voir Karl Max, Bernard Dédié, Nelson Mandela et Laurent Gbagbo. Dès que nous franchissons le portail la cantine nous affronte à notre gauche et à notre droit sont posé les regards des bureaux du proviseur, de l’intendant et de l’économe, à quelques pars de ces bureaux se trouve la salle des professeur encadré d’un espace vert sur lequel pousse des cactus. Et au centre de l’établissement est planté le drapeau de la Cote d’Ivoire. Un peu plus loin de l’administration, c’est un bâtiment bleu avec dix bureau ornés de climatiseurs et de pots de fleurs. A chaque dix mettre se trouve une poubelle. Les salles de classe sont immenses et très propres avec des balais aux quatre coins de la classe. Il y a aussi des robinets offerts par la COGES aux quatre coins de l’établissement ainsi que six toilettes contenant chacune 5 pièces. En gros la propriété règne en maître dans cet établissement. Il y avait un enfant qui à jetés un papier mouchoirs au sol, a sa vue le gardien était pris de colère et se mit à le gronder et profita de l’occasion pour s’adresser à toute l’assemblée en ces termes :
- Dans cette établissement, la propreté est la première loi et nul ne peut passer cette loi sans prendre une amende suivie d’une punition c’est pour cela qu’il y a des poubelles à chaque recoin. Puis s’adressât au garçon, il dit
- Excuse-moi mon garçon d’avoir haussé le ton, avec un sourire il continu ; Ramasse le mouchoir et mets le dans une poubelle de la cour et ne recommence plus sinon je te mordrai les fesses, toute l’assemblée explosa de rire. Mon coup de cœur ce sont les espaces verts il y en a presque partout dans l’établissement. Au premier cycle il y a un jardin entretenu par les élèves. Il y a toute sorte plante, des acanthes, des arums, des berbéris et des cèdres j’avais la tête dans les nuage face à la magnifique décoration, il a fallu que papa me touche pour que je descende sur terre. Je sentais maman très satisfaite, elle était très, mais là, très très attacher à la propreté. A la fin du repas je me suis mis à ranger mes cahiers et mes livres selon mon emploi du temps, un emploi du temps assez libre à ma grande déception moi qui voulait écouler tout le temps dans ce paradis terrestre.